Bonjour,
Une personne de mon entourage m'a dit qu'elle était choquée par notre conception de l'EUCHARISTIE. Nous mangeons la chair et nous buvons le sang de Jésus, et c'est réel, non simplement symbolique. Elle me dit que c'est de l'anthropophagie, et c'est la raison pour laquelle elle rejette la communion eucharistique. Et j'avoue à chaque fois me trouver un peu bête et ne pas savoir quoi lui répondre.
Eucharistie et cannibalisme
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P.Joseph-Marie
Re: Eucharistie et cannibalisme
C’était déjà l’accusation portée par les Romains contre les premiers chrétiens !
Je crois qu’il faut bien expliquer que nous sommes devant un mystère, que nous essayons d’exprimer dans un terme qui n’est pas facile : la « transsubstantiation ». Il signifie que la « substance » du pain est devenue le Corps du Christ, tout en gardant les « accidents » du pain azyme utilisé pour la consécration. « Substance » et « accident » sont des termes philosophiques qui désignent d’un côté (la substance) la réalité profonde, sous-jacente aux apparences extérieures ; de l’autre (les accidents) les apparences sous lesquelles nous appréhendons la dite réalité. Nous voyons, goûtons du pain, mais nous croyons que la substance réellement présente est le Corps du Christ. J’ajoute qu’il s’agit de son Corps glorieux, spiritualisé. Rien à voir avec notre corps charnel grossier : il s’agit d’un Corps de Lumière, transfiguré : autant de termes qui sont tous trop imparfaits pour dire la réalité divine de ce Corps totalement assumé dans la nature divine. Autant dire que la comparaison avec l’anthropophagie est vraiment hors de propos.
Je crois qu’il faut bien expliquer que nous sommes devant un mystère, que nous essayons d’exprimer dans un terme qui n’est pas facile : la « transsubstantiation ». Il signifie que la « substance » du pain est devenue le Corps du Christ, tout en gardant les « accidents » du pain azyme utilisé pour la consécration. « Substance » et « accident » sont des termes philosophiques qui désignent d’un côté (la substance) la réalité profonde, sous-jacente aux apparences extérieures ; de l’autre (les accidents) les apparences sous lesquelles nous appréhendons la dite réalité. Nous voyons, goûtons du pain, mais nous croyons que la substance réellement présente est le Corps du Christ. J’ajoute qu’il s’agit de son Corps glorieux, spiritualisé. Rien à voir avec notre corps charnel grossier : il s’agit d’un Corps de Lumière, transfiguré : autant de termes qui sont tous trop imparfaits pour dire la réalité divine de ce Corps totalement assumé dans la nature divine. Autant dire que la comparaison avec l’anthropophagie est vraiment hors de propos.
