Pouvez - vous m'indiquer des textes à méditer quand on est confronté à un problème de harcèlement moral au travail, au quotidien, et à la discrimination, depuis des années ?
merci beaucoup.
quels textes méditer dans la persécution
-
- Messages : 1327
- Enregistré le : 5 sept. 2003
Je cale ! Il y a bien sûr le sermon sur la montagne, dans lequel le Seigneur nous exhorte à « Aimer nos ennemis, et prier pour nos persécuteurs, afin de devenir fils de notre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Mt 5, 44-45). Mais en même temps, le harcèlement peut être à ce point usant, qu’il finit par vous anéantir. La grâce ne suppléant pas la nature, je ne suis pas sûr qu’il suffise de méditer la Parole : il me semble que le plus « sain » serait d’essayer de tout mettre en œuvre pour arrêter ce processus. Mais vous avez sans aucun doute déjà tout tenté ?
-
- Messages : 30
- Enregistré le : 12 févr. 2004
J'irais dans le même sens que le père Joseph-Marie. J'ai été aussi "victime" de harcèlement psychologique de la part d'une personne dont j'ignorais l'état de santé mentale, croyant qu'il ne s'agisssait que d'un long temps à patienter pour que la grâce fasse son oeuvre de conversion chez cette personne (et j'y ai cru jusqu'au bout). Cela m'a mené beaucoup plus loin que je le pensais (à la maladie, à la fatigue morale, physique et spirituelle, l'anéantissement...et même le doute !). Il y a peut-être eu de la présomption de ma part, croyant pouvoir "sauver" cette personne en subissant ses attaques, ses états d'âme, ses sautes d'humeur, ses mensonges, etc. J'étais la cible rêvée. Je méditais cette Parole que le père vous suggère ainsi que les Béatitudes (Heureux les doux, heureux ceux qui pleurent, heureux les miséricordieux, heureux les artisans de paix, heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, etc.). Je vous avoue que c'est le Seigneur qui m'en a sorti, comme la sortie du peuple hébreux de la main de Pharaon...Mieux vaut parfois remettre cette personne à la Miséricorde de Dieu et se retirer parce que cette obéissance, cette douceur, cette joie d'être persécuté pour le Seigneur sont les vertus qui mettent l'ennemi en furie. Sûrement que toute cette souffrance vécue avec Jésus portera un jour son fruit...mais il ne nous appartient peut-être pas de le voir. Comme dit le père Joseph-Marie : la grâce ne suppléant pas la nature, considérant aussi nos propres blessures que cette personne peut venir titiller... le Seigneur ne nous en demande pas tant, spécialement si notre vocation première est la famille.
Bien fraternellement.
Bien fraternellement.
-
- Messages : 13
- Enregistré le : 2 mars 2004