J'aimerai, Père Verlinde, à la suite de toute cette discussion que
vous répondiez à ces quelques questions concernant ce que devrait
être le comportement sexuel du chrétien converti selon le magistère:
->Relations avant le mariage (même si mariage envisagé) OUI/NON
->Relations sexuelles en évitant la procréation (contraception et autres méthodes) OUI/NON
->Les périodes de jeûne englobent-elles l'abstinence sexuelle ? OUI/NON
->Onanisme OUI/NON etc...
... je pense qu'après cette mise au point, bon nombre d'hétéros chrétiens
cesseront de condamner les homosexuels (tout en condamnant l'acte sexuel homosexuel)... genre "que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre"
Homosexualité
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Re: le comportement sexuel des hétérosexuels
Vous me demandez de répondre par oui ou par non, alors allons y, au risque d'être caricatural !
arno a écrit : ->Relations avant le mariage (même si mariage envisagé) NON
->Relations sexuelles en évitant la procréation (contraception et autres méthodes) NON, sauf méthodes naturelles de régulation des naissances.
->Les périodes de jeûne englobent-elles l'abstinence sexuelle ? NON, pas nécessairement.
->Onanisme NON
l'homosexualité
je suis catholique pratiquant et homosexuel. les lettres et les réponses que j'ai lues m'ont étonné. j'ai demandé son avis à un pretre sur la question et il m'a dit à juste titre "le Christ t'aime comme tu es il ne fait pas de différence." si l'on considère le message d'Amour que délivre l'Eglise alors on ne peut qu'etre d'accord avec le jugement de ce pretre. j'ai eu l'impression de voir ici que l'homosexualité était un peu une maladie... et qu'il fallait prier pour etre sauver de ce péché. J'ai prier 3 longues années... ça n'a rien fait! je sais que 3 années c'est court mais bon... qui doit-on entendre vraiment et croire?
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Re: l'homosexualité
La position de ce prêtre est sans doute la plus « facile » à tenir : il est sûr de ne pas s’entendre accuser d’hypocrite ou de moralisateur. Mais personnellement je n’oserai pas tenir un autre langage que celui de l’Eglise dans des matières aussi délicates. Ne croyez pas que le Magistère parle à la légère : il ne s’exprime qu’après avoir longuement réfléchi, consulté des spécialistes et surtout : médité la Révélation divine. Bien sûr que « le Christ vous aime tel que vous êtes » ! Si Dieu cessait de vous aimer, vous cesseriez tout simplement d’exister (voir livre de la Sagesse). Mais là n’est pas la question : l’homosexualité est-elle oui ou non « contre nature » ? Ne soyez pas choqué par le terme « contre nature » : il signifie contre le cours naturel des choses, tel que la nature humaine semble nous y inviter. Les tenants du constructivisme - doctrine qui est à la base de la libération de l’homosexualité - auraient beau jeu de dénigrer ma réponse en soutenant qu’il n’y a pas de « nature » ; autrement dit que chacun décide de sa sexualité (masculine ou féminine) selon son libre arbitre. Notre dimension physique (corporelle) ne serait pas déterminante pour notre sexualité. Comme le disait Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient », ou plutôt : on décide de le devenir, comme on pourrait tout aussi bien opter pour le pôle masculin. C’est ce genre de position à laquelle l’Eglise ne souscrit pas, parce qu’elle croit que le corps est l’expression de la personne, et donc qu’il dit quelque chose de l’intention de Dieu sur moi. Selon la doctrine chrétienne, la nature est un don de Dieu que nous avons la responsabilité de gérer conformément aux intentions divines.
Dire que l’homosexualité est une maladie (c’est ce que l’OMS soutenait encore il n’y a pas si longtemps que cela) est très différent de dire que c’est un péché. Une tendance ne saurait être peccamineuse. Le passage à l’acte est par contre considéré comme un péché, c'est-à-dire une transgression à l’appel de Dieu inscrit dans ma nature incarnée, appel qui m’oriente vers l’autre sexe en vue d’une relation d’amour féconde. Mais le péché lui aussi a un remède : la miséricorde, et celle-ci n’est pas que rédemptrice de la faute : elle est aussi thérapeutique.
Ceci dit, je vous demande d’avance pardon si mes propos vous blessent dans leur forme (dans le fond je ne fais que redire ce qui est déjà énoncé à d’autres lieux sur le site) : il n’est pas facile de parler de ce sujet, nous avons pu nous en rendre compte sur le site, et il soulève immédiatement des passions redoutables. Espérons que ce ne soit pas le cas.
Dire que l’homosexualité est une maladie (c’est ce que l’OMS soutenait encore il n’y a pas si longtemps que cela) est très différent de dire que c’est un péché. Une tendance ne saurait être peccamineuse. Le passage à l’acte est par contre considéré comme un péché, c'est-à-dire une transgression à l’appel de Dieu inscrit dans ma nature incarnée, appel qui m’oriente vers l’autre sexe en vue d’une relation d’amour féconde. Mais le péché lui aussi a un remède : la miséricorde, et celle-ci n’est pas que rédemptrice de la faute : elle est aussi thérapeutique.
Ceci dit, je vous demande d’avance pardon si mes propos vous blessent dans leur forme (dans le fond je ne fais que redire ce qui est déjà énoncé à d’autres lieux sur le site) : il n’est pas facile de parler de ce sujet, nous avons pu nous en rendre compte sur le site, et il soulève immédiatement des passions redoutables. Espérons que ce ne soit pas le cas.
Jésus n'avait pas lu Aristote
Jésus a eu l'immense sagesse de ne pas se prendre pour Aristote. Il a ainsi évité de parler de la "Nature", ce beau concept, qui, comme tout concept, est d'autant plus beau qu'on est incapable de le définir.
On parle sentencieusement de comportements contre-nature que le théologien-aristotélicien s'empresse de condamner au nom du Créateur de cette nature.
Que de science, mon Dieu, que ces gens sont puérilement savants.
Jésus, trop ignorant sans doute, ne parle jamais de la Nature, ni de la sexualité, ni des homosexuels,...Il ne pontifie pas, il ne dogmatise pas, il ne vend pas sa doctrine sur les marchés. Il parle d'amour, rien que d'amour. Il ne dit pas ceci est bien, ceci est mal. Il dit aimez-vous. C'est sans doute trop simple pour nos esprits savantissimes si empressés de faire preuve d'autorité.
On parle sentencieusement de comportements contre-nature que le théologien-aristotélicien s'empresse de condamner au nom du Créateur de cette nature.
Que de science, mon Dieu, que ces gens sont puérilement savants.
Jésus, trop ignorant sans doute, ne parle jamais de la Nature, ni de la sexualité, ni des homosexuels,...Il ne pontifie pas, il ne dogmatise pas, il ne vend pas sa doctrine sur les marchés. Il parle d'amour, rien que d'amour. Il ne dit pas ceci est bien, ceci est mal. Il dit aimez-vous. C'est sans doute trop simple pour nos esprits savantissimes si empressés de faire preuve d'autorité.
Re: l'homosexualité
Mais là n’est pas la question : l’homosexualité est-elle oui ou non « contre nature » ? Ne soyez pas choqué par le terme « contre nature » : il signifie contre le cours naturel des choses, tel que la nature humaine semble nous y inviter. Les tenants du constructivisme - doctrine qui est à la base de la libération de l’homosexualité - auraient beau jeu de dénigrer ma réponse en soutenant qu’il n’y a pas de « nature » ; autrement dit que chacun décide de sa sexualité (masculine ou féminine) selon son libre arbitre. Notre dimension physique (corporelle) ne serait pas déterminante pour notre sexualité.
. Selon la doctrine chrétienne, la nature est un don de Dieu que nous avons la responsabilité de gérer conformément aux intentions divines.
Dire que l’homosexualité est une maladie (c’est ce que l’OMS soutenait encore il n’y a pas si longtemps que cela) est très différent de dire que c’est un péché. Une tendance ne saurait être peccamineuse. Le passage à l’acte est par contre considéré comme un péché, c'est-à-dire une transgression à l’appel de Dieu inscrit dans ma nature incarnée, appel qui m’oriente vers l’autre sexe en vue d’une relation d’amour féconde. Mais le péché lui aussi a un remède : la miséricorde, et celle-ci n’est pas que rédemptrice de la faute : elle est aussi thérapeutique.
Pensez-vous que l'Eglise catholique, parce qu'elle prétend détenir "la vérité" doit décider ce qui est la nature d'une chose et ce qui ne l'est pas ? Ne serait-ce pas plutôt à la science : que penser de cette phrase célèbre d'Einstein en éloge au séminaire de théologie de Princeton, qui disait à peu près ceci : "Il n'y a pas de lien possible entre ce qui est et ce qui doit être." ?
(pour une éloge à un séminaire de théologie ! Einstein n'a-t-il pas commis là une monumentale bourde, ou était-ce volontaire de sa part ?).
. Selon la doctrine chrétienne, la nature est un don de Dieu que nous avons la responsabilité de gérer conformément aux intentions divines.
Dire que l’homosexualité est une maladie (c’est ce que l’OMS soutenait encore il n’y a pas si longtemps que cela) est très différent de dire que c’est un péché. Une tendance ne saurait être peccamineuse. Le passage à l’acte est par contre considéré comme un péché, c'est-à-dire une transgression à l’appel de Dieu inscrit dans ma nature incarnée, appel qui m’oriente vers l’autre sexe en vue d’une relation d’amour féconde. Mais le péché lui aussi a un remède : la miséricorde, et celle-ci n’est pas que rédemptrice de la faute : elle est aussi thérapeutique.
Pensez-vous que l'Eglise catholique, parce qu'elle prétend détenir "la vérité" doit décider ce qui est la nature d'une chose et ce qui ne l'est pas ? Ne serait-ce pas plutôt à la science : que penser de cette phrase célèbre d'Einstein en éloge au séminaire de théologie de Princeton, qui disait à peu près ceci : "Il n'y a pas de lien possible entre ce qui est et ce qui doit être." ?

Ras-le-chrétien d'un gay
Comme vous êtes fiers de ne pas être homos. Vous êtes des gens honnêtes, de bons chrétiens fidèles à la Loi du Père. Vous n'êtes pas de ces vils prètres pédophiles ni de ces sales pédés qui officient au Vatican ou dans les séminaires, vous, vous êtes parfaits comme votre Maître est parfait. Hypocrites!
Vous aimez condamner. Ca fait partie de votre chair. Voilà deux mille ans que l'Eglise condamne et qu'elle se complait à condamner. "Le malheur soit sur les juifs, les homosexuels, les infidèles, les hérétiques, les sorcières, etc... Interdiction aux prètres de donner la communion aux acteurs et aux actrices et de les enterrer ailleurs que dans la fosse commune."
Comme l'Eglise est amoureuse du prochain. Elle condamne. Elle jouit de condamner sentencieusement , de façon intransigeante, autoritairement. Notre Sainte Mère l'Eglise est une femme forte, puissante, qui veut étendre son pouvoir sur tous les hommes et les contraindre à s'agenouiller devant elle.
Innombrables sont les terriens qui ne lui font pas confiance et elle ne comprend pas pourquoi. Ne veut-elle pas notre bien? N'est-elle pas chargée de nous sauver? Et nous, nous refusons son aide. Nous refusons même son salut, son ciel, son éternité. Chrétiens, ressuscitez entre vous. Nous n'avons pas besoin de vous, nous ne supportons pas vos condamnations. Vous-mêmes , n'avez aucunement besoin que nous vous aimions. Suivez votre destin, nous suivrons le nôtre.
Continuez à condamner. Vous avez de quoi faire. La contraception, l'avortement, l'euthanasie, etc...N'oubliez pas non plus de mettre à l'index les meilleurs écrrivains français. Que de travail, mais vous êtes des saints infatigables, fervents et tellement zélés! La haine vous fait vivre.
Vous aimez condamner. Ca fait partie de votre chair. Voilà deux mille ans que l'Eglise condamne et qu'elle se complait à condamner. "Le malheur soit sur les juifs, les homosexuels, les infidèles, les hérétiques, les sorcières, etc... Interdiction aux prètres de donner la communion aux acteurs et aux actrices et de les enterrer ailleurs que dans la fosse commune."
Comme l'Eglise est amoureuse du prochain. Elle condamne. Elle jouit de condamner sentencieusement , de façon intransigeante, autoritairement. Notre Sainte Mère l'Eglise est une femme forte, puissante, qui veut étendre son pouvoir sur tous les hommes et les contraindre à s'agenouiller devant elle.
Innombrables sont les terriens qui ne lui font pas confiance et elle ne comprend pas pourquoi. Ne veut-elle pas notre bien? N'est-elle pas chargée de nous sauver? Et nous, nous refusons son aide. Nous refusons même son salut, son ciel, son éternité. Chrétiens, ressuscitez entre vous. Nous n'avons pas besoin de vous, nous ne supportons pas vos condamnations. Vous-mêmes , n'avez aucunement besoin que nous vous aimions. Suivez votre destin, nous suivrons le nôtre.
Continuez à condamner. Vous avez de quoi faire. La contraception, l'avortement, l'euthanasie, etc...N'oubliez pas non plus de mettre à l'index les meilleurs écrrivains français. Que de travail, mais vous êtes des saints infatigables, fervents et tellement zélés! La haine vous fait vivre.