Comment prier avec persévérance, pour ceux qui ne nous aiment pas ?
Quand on est souvent agressé, il est important de faire grandir l'espérance en pensant que cela va s'arrêter, pour rester en paix.
Quels textes méditer par ex.
Merci beaucoup.
aimez vos ennemis
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P. Joseph-Marie
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- Enregistré le : 5 sept. 2003
Vous êtes au cœur du paradoxe évangélique. Para-doxe : ce qui est au-delà de l’opinion, de la conception courante, habituelle des relations humaines. Même dans la première Alliance, la tendance est plutôt d’aimer nos frères de race et de religion, et tant pis pour les étrangers et les païens ! Or Jésus pousse jusqu’au bout la logique de la Bonne Nouvelle : si Dieu est un Père, qui veut la réconciliation universelle de tous ses enfants, alors tous les hommes sont frères. Cette affirmation est relativement facile à formuler en pensant aux hommes habitant à l’autre bout de la planète, que nous ne rencontrons jamais. Elle est beaucoup plus difficile à mettre en pratique lorsqu’il s’agit de ceux que j’ai à côtoyer tous les jours. Avouons que dans bien des cas, il s’agit plutôt d’une confession de foi que d’une expérience !
Pourtant c’est dans ces relations disons « critiques », que nous pouvons vraiment affirmer notre appartenance au monde nouveau, inauguré par le Christ. La perfection à laquelle nous sommes conviés est précisément celle de la miséricorde : telle est la conclusion du discours sur la Montagne. En substance Jésus nous dit : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ; soyez miséricordieux comme votre Père céleste est miséricordieux ».
Je crois qu’il n’y a pas de texte plus adapté que l’Evangile lui-même pour entrer dans cette logique ; car la Parole est agissante et réalise progressivement en nous le programme qu’elle propose. De même les lettres apostoliques de Saint Paul proposent toutes, vers la fin, une section traitant des relations au sein de la communauté. Il y a là de très belles exhortations à la persévérance dans la miséricorde fraternelle, malgré les obstacles de notre humanité blessée.
Pourtant c’est dans ces relations disons « critiques », que nous pouvons vraiment affirmer notre appartenance au monde nouveau, inauguré par le Christ. La perfection à laquelle nous sommes conviés est précisément celle de la miséricorde : telle est la conclusion du discours sur la Montagne. En substance Jésus nous dit : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ; soyez miséricordieux comme votre Père céleste est miséricordieux ».
Je crois qu’il n’y a pas de texte plus adapté que l’Evangile lui-même pour entrer dans cette logique ; car la Parole est agissante et réalise progressivement en nous le programme qu’elle propose. De même les lettres apostoliques de Saint Paul proposent toutes, vers la fin, une section traitant des relations au sein de la communauté. Il y a là de très belles exhortations à la persévérance dans la miséricorde fraternelle, malgré les obstacles de notre humanité blessée.
