Dans différents messages, vous dites que l'humanité a usé de la liberté que Dieu lui a donné de « façon dévoyée ».
D'où les guerres, les massacres, les génocides, tous les malheurs qui nous submergent.
Vous dites aussi que Dieu ne veut pas interférer dans notre liberté : d'où quantité de victimes qu'il ne cherche pas à sauver laissant les criminels agir à leur guise.
Pourquoi les choses changeraient-elles quand nous serons entrés dans le Royaume des cieux ?
Les criminels seront-ils enfin empêchés de nuire ?
Dieu recouvrira-t-il cette Toute Puissance dont il ne veut pas se servir ici-bas ?
Qu'en est-il de cette liberté dont nous usons le plus souvent pour faire le mal ? Ne serons-nous plus libres ?
Un nouvel Adam, une nouvelle Eve, un autre Caïn ne sont-ils pas possibles au ciel ?
à propos de la liberté terrestre et céleste
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Après la mort, notre connaissance ne sera plus soumise à la médiation des sens, toujours sujette à erreurs. Nous pourrons dès lors nous décider pour ou contre Dieu en connaissance de cause. Cette décision sera pleine, définitive (la temporalité ne sera plus celle de notre terre !) et irréversible. La personne qui aura choisi de recevoir le salut du Christ entrera toujours plus pleinement dans la lumière ; celle qui aura refusé la miséricorde, s’éloignera délibérément du bonheur auquel Dieu l’avait destiné.
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BonsoirP. Joseph-Marie a écrit :La personne qui aura refusé la miséricorde, s’éloignera délibérément du bonheur auquel Dieu l’avait destiné.
Il y a quelque chose que je ne saisis pas là!
Nous pouvons accepter ou refuser la miséricorde à condition d'être dans la misère, c'est à dire en dehors du bonheur du ciel.
Mais si nous nageons déjà dans le bonheur et dans l'intimité de Dieu, il n'y a plus rien à refuser ou à accepter.
Le diviseur pourrait peut-être nous tenter de renoncer à ce bonheur, comme il l'a fait avec Adam et Eve, mais alors ce choix ne serait pas vraiment le notre.
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Je vous demande de consulter les débats du forum avant de poser les questions, car je ne peux pas répéter sans cesse les mêmes arguments. Le Jardin d’Eden est un lieu que nous ne risquons pas de découvrir sur notre planète étant donné que celle-ci appartient au monde déchu.
Quant à la raison pour laquelle nous refusons notre bonheur, il suffit de vous le demander à vous-même la prochaine fois que vous cèderez à une tentation. Vous savez fort bien que l’action envisagée ne vous fera pas grandir, bien au contraire, qu’elle vous éloignera de votre véritable bonheur ; et pourtant vous la posez…
Quant à la raison pour laquelle nous refusons notre bonheur, il suffit de vous le demander à vous-même la prochaine fois que vous cèderez à une tentation. Vous savez fort bien que l’action envisagée ne vous fera pas grandir, bien au contraire, qu’elle vous éloignera de votre véritable bonheur ; et pourtant vous la posez…
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- Enregistré le : 19 janv. 2005
Je comprends de moins en moins
Nous parlions de la vie après la mort, et de la possibilité de refuser le bonheur et la miséricorde, non pas de notre vie ici-bas.
Désolé, mais je n'arrive pas à imaginer à quelle sorte de tentation je pourrais céder dans l'au-delà.
Et lorsqu'on parle de tentation, je pense tout de suite au tentateur
N'a-t-il aucune part de responsabilité dans toute tentation?
Quant au Jardin d'Eden, je parlais au passé et non du présent.
Nous parlions de la vie après la mort, et de la possibilité de refuser le bonheur et la miséricorde, non pas de notre vie ici-bas.
Désolé, mais je n'arrive pas à imaginer à quelle sorte de tentation je pourrais céder dans l'au-delà.
Et lorsqu'on parle de tentation, je pense tout de suite au tentateur
N'a-t-il aucune part de responsabilité dans toute tentation?
Quant au Jardin d'Eden, je parlais au passé et non du présent.
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- Enregistré le : 12 oct. 2004
Ah bonsoir ! Dites-moi le nouveau Pape il n'est plus très jeune ! Bon, mais ma question est une question de vocabulaire : quand on dit "Au commencement" dans la Genèse, un ami prêtre m'a dit dernièrement que cela veut dire en réalité "Au fondement ontologique" ! Moi "ontologique" c'est un mot difficile à comprendre, mais il m'a dit que c'est une grave confusion qui est à la source de bien des malentendus entre théologiens ! Qu'est-ce que vous en pensez, cher père ? Moi la Théologie je m'y perd un peut dans tout ça ! Bonne soirée et je prie bien le "jeune" Pape !