j'ai lu attentivement vos messages sur la questions des ministres extraordinaires de l'Eucharistie, et pour poser ma question, permettez-moi de citer la fin de l'article 155 que vous avez énoncé précédemment :
Ayant, il y a peu, visité de la famille, j'ai constaté que le jeune curé de l'endroit (une trentaine d'année, en très bonne forme intellectuellement et physiquement) distribuait la communion assisté d'un laïc. Ce dernier avait vite terminé sa participation puisqu'une majorité de fidèles préféraient s'approcher de la communion dans la file du prêtre (au point que cette dernière s'étendait jusqu'au fond de l'église!). Pourquoi donc la présence de ce laïc est-elle nécessaire en l'espèce? Le prêtre, qui a répondu en privé, a dit qu'il devait supporter cela de son évêque, et que plusieurs laïcs tenaient ainsi à leur petit pouvoir. Il leur suffit d'un peu de relations à l'évêché pour satisfaire leur désir.« 155 - [...] De plus, si des motifs de vraie nécessité l’exigent, l’Évêque diocésain peut députer à cet effet un autre fidèle laïc en qualité de ministre extraordinaire, ad actum ou ad tempus, selon les normes du droit, en utilisant, dans ce cas, la formule de bénédiction appropriée. L’autorisation ad actum ne peut être accordée par le prêtre, qui préside la célébration eucharistique, que dans des cas particuliers et imprévisibles.
Aujourd'hui, on parle souvent du rôle des laïcs du fait du manque de prêtres, mais tous les prêtres que je connais - et qui ne sont pas grabataires - sont écrasés par des paroissiens plus que saoûlants. Ils exercent une grande pression sur ces pauvres curés pour obtenir satisfaction, jusqu'à les critiquer publiquement ou les dénoncer à l'évêché.
Pour prendre deux exemples, dans l'un le curé tient bon grâce à Dieu, a repris lui-même en main le catéchisme, et le niveau de la paroisse remonte peu à peu; dans l'autre, le curé est dépassé... et tout part en mille morceaux. On voit l'arbre à ses fruits, n'est-ce pas?