Apres la catastrophe et toutes ces réactions je suis triste et joyeux.
L’abbé pierre a dit « la vie est un temps donné pour apprendre à aimer ».
Un jour j’ai croisé quelqu’un qui m’a dit « si tu refuses d’aimer par peur de souffrir peut être tu auras moins mal mais tu ne vivras pas » ensuite j’ai redécouvert la Parole et la Prière .
Aujourd’hui je suis triste car je ressens comme vous tous la douleur de tous ceux qui souffrent à cause de ce drame, de tous ceux qui ont perdu un être cher de tous ceux qui ont mal en voyant les leurs , nos frères et soeurs souffrir.
On pourrait être révolté, mais si nous n’avions pas peur, cette révolte nous conduirait à aimer , à donner, à se mettre en route pour construire la paix même au détriment de nous même. En observant toutes les souffrances j’y ai toujours repéré une humanité qui fait le propre de l’homme . Cette humanité malheureusement surgit souvent dans la douleur, dans la drame. Cette fois c’est la nature qui en est la cause et n’on pas la folie de l’homme sans Dieu, mais la réponse est l’amour, un peu plus d’amour, des liens humains d’amour qui se créent des hélicoptères et des avions pour apporter à manger et non pas des bombes. Des occidentaux pour tendre la main pas pour échanger des dollars ou des euros contre la dignité humaine.
Qui se soucie de ces enfants malades, de ces mères se prostituants, de ces frères et soeurs luttant pour la vie chaque jour et que nous ne voyons pas car ils nous font peurs. Tenir dans ces bras un enfant malade, c’est lui qui donne encore, à travers lui nous voyons notre seigneur. Le seigneur nous parle non pas en créant cette catastrophe, mais en libérant l’humanité qu’elle révèle. « Je suis triste à mourir » mais en même temps une joie immense m’envahit car je perçois la présence du Christ dans les nombreux frères et soeurs acteurs de cette catastrophe. Je souhaite juste que ces liens d’amour ne cessent pas quand internet parlera d’autre chose. Je souhaite que cette catastrophe génère de la tolérance et de la compréhension entre nous frères de tous pays de tous continents, et que enfin comme nous le demandait JeanPaul II nous n’ayons plus peur d’aimer, plus peur de donner, plus peur de perdre mais que nous ayons confiance dans le Christ et que nous nous mettions en route chacun de nous. Qu’enfin nous mettions à profit ce temps qui nous est donné.
