la Divine Miséricorde
la Divine Miséricorde
J'ai vraiment pris conscience de la notion de la Divine Miséricorde cette année après une session à Paray le Monial. J'ai aussi bien en tete que suivre le Christ n'est pas chose facile et est exigeant, le 1er lecture de ce jour nous dit bien que nous "serons sauvés par l'évangile si nous le gardons tel que Jésus nous l'a annoncé...Comment concilier les 2 l'Amour infini et l'exigeance. Et l'ouvrier de la 11ème heure....Il est vrai que nous ne connaissons pas les critères de Dieu mais comment expliquer ces notions aux autres incroyants ou pas qu pensent avoir toujours le temps de s'y mettre... Merci[/code]
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Il me semble que Saint Paul veut nous dire que la miséricorde de Dieu nous est inconditionnellement offerte en Jésus-Christ, qui nous est accessible dans sa Parole telle que l’Eglise nous l’a transmise. Si nous nous égarons hors de ce lieu de rencontre, la miséricorde divine demeure, mais je ne suis plus au rendez-vous. Jésus est le « chemin » de la « vie », mais ce chemin passe par la « vérité » ; et la vérité se trouve en lui, Parole vivante du Père.
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Suivre Jésus est effectivement exigeant, mais nous ne sommes pas seul : il nous a donné part à son Esprit qui nous donne de discerner le bien et la force de l’accomplir. Ceci dit, cela ne diminue pas notre part personnelle : la grâce suppose la nature qu’elle accomplit en la surélevant au-dessus de ses ressources naturelles. Mais l’Esprit n’agit pas sans nous : nous avons à faire un pas, et la grâce en fait dix pour nous.
Le désir de Dieu est incontestablement que tous ses enfants soient sauvés ; en son Fils Jésus-Christ, il nous a déjà accordé le pardon pour tous nos péchés, sans exception. Mais il ne nous imposera pas sa miséricorde : être libre implique la possibilité réelle de refuser ce pardon par orgueil, ne voulant dépendre de personne d’autre que de nous-même, et préférant être malheureux seul, plutôt que de devoir notre bonheur à un autre !
Le désir de Dieu est incontestablement que tous ses enfants soient sauvés ; en son Fils Jésus-Christ, il nous a déjà accordé le pardon pour tous nos péchés, sans exception. Mais il ne nous imposera pas sa miséricorde : être libre implique la possibilité réelle de refuser ce pardon par orgueil, ne voulant dépendre de personne d’autre que de nous-même, et préférant être malheureux seul, plutôt que de devoir notre bonheur à un autre !
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Jésus nous enseigne dans le discours sur la Montagne : « Vous avez entendu qu'il a été dit : Œil pour œil et dent pour dent. Eh bien ! Moi je vous dis de ne pas tenir tête au méchant : au contraire, quelqu'un te donne-t-il un soufflet sur la joue droite, tends-lui encore l'autre ; veut-il te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui même ton manteau ; te requiert-il pour une course d'un mille, fais-en deux avec lui » (Mt 5, 38-41). Je me demande si la réminiscence à laquelle vous faites allusion ne vient pas de ce verset ?
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Je crois que j'ai du entendre ou lire cela dans le cadre de l'enseignement de l'hésychasme dans la tradition orthodoxe.
On peut trouver cette phrase "Si nous faisons un pas vers Dieu, il en fera dix vers nous" dans l'ouvrage de Tito Colliander, Le Chemin des ascètes, Abbaye de Bellefontaine, 1973, p. 68.
On peut trouver cette phrase "Si nous faisons un pas vers Dieu, il en fera dix vers nous" dans l'ouvrage de Tito Colliander, Le Chemin des ascètes, Abbaye de Bellefontaine, 1973, p. 68.