divorcés remariés

Verrouillé
pascal

divorcés remariés

Message par pascal »

bonjour,

j'ai un grand ami, qui est divorcé et remarié, ils sont tous les 2 chrétiens et ont baptisé leur enfant.

je souhaiterais accueillir mon ami pour un week end afin qu'il dorme à la maison, mais voilà que mon épouse refuse car elle a renconté un prêtre qui lui a dit qu'il n'était pas convenable d'acceuillir sous son toit pour dormir dans le même lit des couples non mariés à l'église, car cela serait un encouragement à l'adultère.

je voudrais connaître votre avis et surtout la position de l'Eglise.

personnellement je ne comprends pas, et je suis trés blessé car l'attitude de mon épouse sur ce sujet crée entre nous des conflits sérieux et périodiques

merci de m'éclairer

P. Joseph-Marie
Messages : 1327
Enregistré le : 5 sept. 2003

Message par P. Joseph-Marie »

Il ne faut surtout pas qu’un tel sujet cause des conflits dans votre couple ! C’est déjà suffisamment dramatique que cet ami soit divorcé, sans que cela n’affecte encore votre relation avec votre épouse !!!
D’autant plus que vous avez probablement tous deux raison. Ce que vous objecte votre épouse est vrai, mais jusqu’à un certain point. Si la nouvelle relation est stable, au point d’être féconde, la situation est un peu différente. Non pas que la situation de ce couple soit régularisée par la durée ou l’enfant, mais n’oublions pas que l’Eglise n’exclut pas les divorcés remariés. Elle essaye de dissuader les personnes de s’engager dans une nouvelle relation qui les priverait du soutien des sacrements (puisqu’elle correspond objectivement à un adultère), mais si malgré cet avertissement les personnes en question décident de se remarier, elles sont invitées à participer à la prière de l’Eglise, en particulier l’Eucharistie, sans toutefois communier bien sûr. Autrement dit elles ne sont pas exclues de la communion ecclésiale.
Prenant en considération cette attitude de l’Eglise, il me semble que dans le cas qui vous concerne, l’accueil de ce couple sous votre toit peut difficilement être interprété comme un « encouragement à l’adultère », mais plutôt une attitude de miséricorde signifiant que vous n’excluez pas de votre amitié ces personnes malgré leur situation irrégulière par rapport à la morale évangélique.

Verrouillé