Pendant tout le temps pascal nous lisons l'apocalypse et vraiment je n'y comprends grands choses. Pourtant saint Jean est mon évangéliste préféré, car cest un homme d'une très grande intèriorité, proche de Jésus, c'est quelqu'un de contemplatif, qui nous parle très bien de l'AMOUR, aussi bien dans son évangile que dans ses épitres. Mais par contre le,livre de l'apocalypse je n'accroche pas du tout cae je ne comprends pas grand chose.Deux images me viennent à l'esprit, Ce livre ressemble à un tunnel où la lumière ne pénètre oa ou au contraure c'est une grande lumière qui m'ébouie . Donc de toutes les façons je n'y vois rienSi vous aviez quelques pistes de lecture à me suggérer, se serait avec grand plaisir.. D'avance un grand merci.
Très fraternellement
Josiane
apocalypse
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La difficulté de ce livre réside dans son caractère hautement symbolique. D’où la nécessité de posséder les « clés » pour le décrypter correctement.
Je ne vous donne qu’un seul élément qui me semble fondamental. L’Apocalypse veut encourager les chrétiens persécutés, en leur présentant la liturgie céleste qui se déroule dans le ciel autour du trône de l’Agneau, alors qu’ils combattent avec les Anges ici-bas sur terre. Vous trouverez sans cesse un va-et-vient entre des scènes représentant la domination du mal sur terre, et des scènes décrivant la liturgie céleste et la stratégie des Anges qui s’apprêtent à faire justice aux fidèles. Ainsi nous sommes invités à voir au cœur même des détresses de ce temps, le Royaume de Dieu qui est déjà inauguré par la Résurrection du Christ, et qui va étendre progressivement son règne sur tout l’univers.
Je ne vous donne qu’un seul élément qui me semble fondamental. L’Apocalypse veut encourager les chrétiens persécutés, en leur présentant la liturgie céleste qui se déroule dans le ciel autour du trône de l’Agneau, alors qu’ils combattent avec les Anges ici-bas sur terre. Vous trouverez sans cesse un va-et-vient entre des scènes représentant la domination du mal sur terre, et des scènes décrivant la liturgie céleste et la stratégie des Anges qui s’apprêtent à faire justice aux fidèles. Ainsi nous sommes invités à voir au cœur même des détresses de ce temps, le Royaume de Dieu qui est déjà inauguré par la Résurrection du Christ, et qui va étendre progressivement son règne sur tout l’univers.
A propos de saint Jean
Bonjour,
A propos de saint Jean, je souhaiterais savoir si c'est bien Saint Jean l'apôtre, fils de Zebédée, qui est l'auteur de l'evangile de Saint Jean, des epîtres de saint Jean et de l'Apocalypse, ou si ce sont des "Jean" différents.
J'ai entendu tellement de choses divergentes à ce sujet, quelle est la thèse soutenue par l'Eglise, si elle en soutient une ?
Emmanuel
A propos de saint Jean, je souhaiterais savoir si c'est bien Saint Jean l'apôtre, fils de Zebédée, qui est l'auteur de l'evangile de Saint Jean, des epîtres de saint Jean et de l'Apocalypse, ou si ce sont des "Jean" différents.
J'ai entendu tellement de choses divergentes à ce sujet, quelle est la thèse soutenue par l'Eglise, si elle en soutient une ?
Emmanuel
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L’Eglise ne s’est pas prononcée, car la situation est suffisamment complexe pour laisser pleine liberté aux interprétations, pourvu qu’elles ne soient pas farfelues !
Une lecture attentive du quatrième évangile révèle un auteur judéen, familier du Temple, proche des milieux sacerdotaux, ce qui ne correspond guère à Jean fils de Zébédée, pécheur du bord du lac de Galilée. L’auteur est incontestablement un disciple, un intime du Maître, un témoin privilégié, dont la personnalité transparaît dans l’originalité de son ouvrage (inspiré). Si la Tradition a donné le nom de Jean à l’auteur du quatrième Evangile, mais qu’il ne saurait s’agir du fils de Zébédée, il reste qu’il s’agit d’un autre disciple du nom (commun à l’époque) de Jean, comme le suggèrent Eusèbe et Papias.
Une lecture attentive du quatrième évangile révèle un auteur judéen, familier du Temple, proche des milieux sacerdotaux, ce qui ne correspond guère à Jean fils de Zébédée, pécheur du bord du lac de Galilée. L’auteur est incontestablement un disciple, un intime du Maître, un témoin privilégié, dont la personnalité transparaît dans l’originalité de son ouvrage (inspiré). Si la Tradition a donné le nom de Jean à l’auteur du quatrième Evangile, mais qu’il ne saurait s’agir du fils de Zébédée, il reste qu’il s’agit d’un autre disciple du nom (commun à l’époque) de Jean, comme le suggèrent Eusèbe et Papias.