Mon Père,
Peut-on prier pour les personnes qui se sont suicidées?
Je vous remercie.
Prier pour les suicidés?
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- Messages : 1327
- Enregistré le : 5 sept. 2003
Non seulement vous le « pouvez », mais c’est même particulièrement recommandé !
Il est loin le temps où l’Eglise refusait à ces personnes une sépulture chrétienne : on sait aujourd’hui combien ce geste peut trahir de souffrances. Certes nous n’avons pas le droit d’attenter à notre vie, mais la miséricorde n’est pas exclue pour les désespérés. Le Saint Curé d’Ars, pourtant formé à l’école janséniste, disait à une maman éplorée dont le fils s’était suicidé (et qui craignait pour son salut éternel) : « Madame, il y a bien du temps entre le pont sur la Durance et l’eau ! ». Il voulait dire par là que le jeune homme avait eu le temps de se repentir avant de paraître devant Dieu. Les confidences d’une personne ayant échappé à une vraie tentative de suicide, vont tout à fait dans ce sens.
Il est loin le temps où l’Eglise refusait à ces personnes une sépulture chrétienne : on sait aujourd’hui combien ce geste peut trahir de souffrances. Certes nous n’avons pas le droit d’attenter à notre vie, mais la miséricorde n’est pas exclue pour les désespérés. Le Saint Curé d’Ars, pourtant formé à l’école janséniste, disait à une maman éplorée dont le fils s’était suicidé (et qui craignait pour son salut éternel) : « Madame, il y a bien du temps entre le pont sur la Durance et l’eau ! ». Il voulait dire par là que le jeune homme avait eu le temps de se repentir avant de paraître devant Dieu. Les confidences d’une personne ayant échappé à une vraie tentative de suicide, vont tout à fait dans ce sens.
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Je crois effectivement que c’est une des raisons majeures. Nous avons découvert aujourd’hui combien profondes peuvent être les blessures psychologiques et combien elles peuvent être aliénantes, au point de nous conduire à poser des actes dans lesquels notre responsabilité est bien peu engagée.
Voilà un exemple d’apport positif de la psychologie, qui a permis de mieux comprendre les personnes blessées posant des actes de désespoir. Heureusement que Dieu n’a pas attendu que nous prenions conscience de la complexité de l’âme humaine pour agir avec miséricorde en faveur de ses enfants qui souffrent.
Voilà un exemple d’apport positif de la psychologie, qui a permis de mieux comprendre les personnes blessées posant des actes de désespoir. Heureusement que Dieu n’a pas attendu que nous prenions conscience de la complexité de l’âme humaine pour agir avec miséricorde en faveur de ses enfants qui souffrent.