Tout d'abord, un grand merci pour votre site "forum", et vos réponses à mes questions qui certes nous éclairent mais qui poussent toujours à creuser (cf: prier pour avoir le discernement de la volonté de Dieu)
Au sujet de la prière, n'est-elle pas un trouble obsessionnel compulsif lorsque l'évangile,les saints et les prédicateurs de tout poil nous incitent à prier sans relâche? A force d'avoir les yeux fixés sur Jésus, on ne pense qu'à égrener le chapelet dans la rue, en voiture, au lit, ça devient une fixation.
..D'autre part,on trouve dans la vie de ces saints (Stes Thérèse d'Avila, de Lisieux, Ste Faustine) ce sentiment que l'homme est nul, pécheur, capable de rien (ps: sans cesse ma faute est devant moi, pécheur ma mère m'a conçu...Moi, je suis tout, toi tu n'es rien. Sans moi, vous ne pouvez rien faire) du coup, je me sens dévalorisé, incapable. Et mes talents alors? Quedalle? Ne trouvez vous pas que c'est décourageant de toujours battre sa coulpe? (au début des messes notamment) pourtant ne
suis-je pas une création de Dieu, une merveille d'après un psaume? Un peu d'encouragement, de positif redonne du poil à notre nature humaine car Dieu vit que cela était bon...
Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi
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1-La question de la prière continue a hanté les premiers chrétiens, parce que c’est le Seigneur Jésus lui-même qui nous y invite (Lc 18, 1). Cela ne signifie pas pour autant que nous soyons obligés de marmonner des prières tout au long de la journée ! Saint Benoît propose un bel équilibre dans la devise bénédictine : « Ora et labora » : travaille à bien prier, et que ton travail soit prière. Saint Augustin dira que la prière continue n’est rien d’autre que le désir de Dieu qui ne se relâche pas. Il ajoute qu’aussi longtemps que nous agissons selon le bien, c'est-à-dire en accord avec ce que Dieu nous demande, nous ne quittons pas la prière, mais nous faisons de notre vie toute entière une prière.
2- Je suis bien d’accord avec vous : la vraie humilité ne consiste pas à dire que nous ne ressemblons à rien ! Ce serait une insulte au Créateur. Ceci dit, je crois qu’il est vrai – c’est en tout cas mon expérience personnelle – que je maltraite lourdement les dons de Dieu ! Ce que Dieu fait est bien fait, mais la liberté humaine peut défigurer les plus belles œuvres de l’amour divin.
J’ajoute pour ce qui est des Saints, qu’à mesure qu’ils s’approchent de Dieu, ils contemplent de mieux en mieux sa Beauté, sa Perfection, et leur petitesse n’en apparaît que plus clairement à leurs yeux. Ne nous étonnons donc pas de leur langage excessif : nous ne voyons pas (encore) les choses comme eux. Heureusement la lumière de l’Esprit qui leur fait découvrir leur misère, est aussi la puissance de l’Amour qui les transforme progressivement en Celui qu’ils contemplent.
2- Je suis bien d’accord avec vous : la vraie humilité ne consiste pas à dire que nous ne ressemblons à rien ! Ce serait une insulte au Créateur. Ceci dit, je crois qu’il est vrai – c’est en tout cas mon expérience personnelle – que je maltraite lourdement les dons de Dieu ! Ce que Dieu fait est bien fait, mais la liberté humaine peut défigurer les plus belles œuvres de l’amour divin.
J’ajoute pour ce qui est des Saints, qu’à mesure qu’ils s’approchent de Dieu, ils contemplent de mieux en mieux sa Beauté, sa Perfection, et leur petitesse n’en apparaît que plus clairement à leurs yeux. Ne nous étonnons donc pas de leur langage excessif : nous ne voyons pas (encore) les choses comme eux. Heureusement la lumière de l’Esprit qui leur fait découvrir leur misère, est aussi la puissance de l’Amour qui les transforme progressivement en Celui qu’ils contemplent.