à propos de la liberté terrestre et céleste

P. Joseph-Marie
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Message par P. Joseph-Marie »

Bereshit, que l’on traduit par « au commencement », n’a pas de connotation temporelle ; il s’agit du fondement ultime de toutes choses. Je préfère dire « l’origine absolue ». Saint Jean, écrivant une nouvelle genèse, commence son évangile par la même parole, en grec bien sûr : « en arkhé », littéralement: dans le Principe.

P. Joseph-Marie
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Message par P. Joseph-Marie »

Louis a écrit :Désolé, mais je n'arrive pas à imaginer à quelle sorte de tentation je pourrais céder dans l'au-delà.
Auquel cas nous sommes bien d'accord: moi non plus je ne vois pas ! :)

Elisabeth

Message par Elisabeth »

Il me semble comprendre la question... A quel moment choisissons-nous le bonheur éternel avec Dieu ou le refusons-nous? Si c'est sur terre, nous n'avons pas forcément la connaissance de la miséricorde de Dieu. Si c'est après la mort, qui pourrait refuser le bonheur et l'amour en connaissance de cause? Existerait-il un "entre-deux"? Je n'y avais jamais pensé mais la question se pose en vous lisant. Merci.

bonjour

Dieu respecte la liberté des assassins?

Message par bonjour »

J'ai entendu un prêtre, récemment, qui, parlant du Mal, des guerres, des massacres, des génocides, disait que Dieu respectait notre liberté.
J'ai été indigné par cette réponse.
Ainsi, Dieu respecte la liberté des assassins, des criminels, des pires salauds. Que fait -il de la liberté des victimes ?
Que fait-il de la liberté de tous ces enfants dans le monde qui subissent la violence des adultes qui les exploitent cruellement ?
Jésus, disait-il, a subi ses souffrances avec docilité.
Devons-nous comprendre que c'est la façon dont nous devrions vivre ?
Docilement, laissant les criminels faire tout ce qu'ils veulent ? C'est la belle vie pour les bourreauux de Jésus qui a supplié son Père de leur pardonner.
Que nous sommes stupides de vivre honnêtement et de ne pas nous conduire comme ceux qui crachèrent au visage de Jésus puisqu'ils sont au Paradis en compagnie de leur victime qui les aime.
Les assassins ressusciteront comme leurs victimes et celles-ci seront priées de pardonner à leurs tortionnaires ?
Décidément vous avez raison de dire que Dieu est bon. Il est bon de laisser les criminels sacrifier son Fils en toute impunité et les nazis assassiner son peuple élu à Auschwitz.
Bienheureux sont les bourreaux de Jésus et les SS dont Dieu le Juste a respecté la liberté.
J'ai honte.

P. Joseph-Marie
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Message par P. Joseph-Marie »

Maximilien Kolbe regardait avec tendresse le SS qui venait de le frapper ignominieusement. Le soldat lui dit : « Cesse de me regarder comme ça ! ». Maximilien lui répondit : « Mon frère, tu peux tout me prendre : ma santé, ma liberté, et même ma vie, mais tu ne peux pas m’empêcher de t’aimer ! ». Comprenne qui pourra, mais je n’ai pas honte de compter un tel saint dans mon Eglise.
Qui est libre : le gardien ou le prisonnier ? Le bourreau ou la victime ? Celui qui aime ou celui qui hait ? Lequel des deux fait preuve de plus de force intérieure ? Laquelle des deux attitudes est-elle plus digne d’un Dieu d’amour ?

Verrouillé