magnétisme
magnétisme
Je vous ai envoyé ce matin un message (sur les conseils du Père Roger Hébert du diocèse de Belley-Ars) mais j'ai oublié de vous demander de m'indiquer les références d'un livre qui pourrait de façon la plus simple et abordable possible, éclairer ma lanterne sur cette question délicate par rapport à laquelle il est bien difficile à priori d'avoir une réponse claire qd on échange avec autrui...
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- Enregistré le : 5 sept. 2003
Je crois que je présenterai le Catéchisme de l’Eglise Catholique : les numéros suivants :
III - "Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi"
2110 Le premier commandement interdit d'honorer d'autres dieux que l'Unique Seigneur qui s'est révélé à son peuple. Il proscrit la superstition et l'irréligion. La superstition représente en quelque sorte un excès pervers de religion; l'irréligion est un vice opposé par défaut à la vertu de religion.
La superstition
2111 La superstition est la déviation du sentiment religieux et des pratiques qu'il impose. Elle peut affecter aussi le culte que nous rendons au vrai Dieu, par exemple, lorsqu'on attribue une importance en quelque sorte magique à certaines pratiques, par ailleurs légitimes ou nécessaires. Attacher à la seule matérialité des prières ou des signes sacramentels leur efficacité, en dehors de dispositions intérieures qu'ils exigent, c'est tomber dans la superstition (cf. Mt 23,16-22 ).
L'idolâtrie
2112 Le premier commandement condamne le polythéisme. Il exige de l'homme de ne pas croire en d'autres dieux que Dieu, de ne pas vénérer d'autres divinités que l'Unique. L'Ecriture rappelle constamment ce rejet des "idoles, or et argent, oeuvres de mains d'hommes", elles qui "ont une bouche et ne parlent pas, des yeux et ne voient pas ...". Ces idoles vaines rendent vain: "Comme elles, seront ceux qui les firent, quiconque met en elles sa foi" ( Ps 115,4-5; Ps 115,8 cf. Is 44,9-20; Jr 10,1-16 Da 14,1-30; Ba 6; Sg 13,1-15,19 ). Dieu, au contraire, est le "Dieu vivant" ( Jos 3,10; Ps 42,3 etc.), qui fait vivre et intervient dans l'histoire.
2113 L'idolâtrie ne concerne pas seulement les faux cultes du paganisme. Elle reste une tentation constante de la foi. Elle consiste à diviniser ce qui n'est pas Dieu. Il y a idolatrie dès lors que l'homme honore et révère une créature à la place de Dieu, qu'il s'agisse des dieux ou des démons (par exemple le satanisme), de pouvoir, de plaisir, de la race, des ancètres, de l'Etat, de l'argent, etc. "Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon", dit Jésus ( Mt 6,24 ). De nombreux martyrs sont morts pour ne pas adorer "la Bête" (cf. Ap 13-14 ), en refusant même d'en simuler le culte. L'idolâtrie récuse l'unique Seigneurie de Dieu; elle est donc incompatible avec la communion divine (cf. Ga 5,20; Ep 5,5 ).
2114 La vie humaine s'unifie dans l'adoration de l'Unique. Le commandement d'adorer le seul Seigneur simplifie l'homme et le sauve d'une dispersion infinie. L'idolâtrie est une perversion du sens religieux inné de l'homme. L'idolâtre est celui qui "rapporte à n'importe quoi plutôt qu'à Dieu son indestructible notion de Dieu" (Origène, Cels. 2,40).
Divination et magie
2115 Dieu peut révéler l'avenir à ses prophètes ou à d'autres saints. Cependant l'attitude chrétienne juste consiste à s'en remettre avec confiance entre les mains de la Providence pour ce qui concerne le futur et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos. L'imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité.
2116 Toutes les formes de divination sont à rejeter: recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort "dévoiler" l'avenir (cf. Dt 18,10; Jr 29,8 ). La consultation des horoscopes, l'astrologie, la chiromancie, l'interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l'histoire et finalement sur les hommes en même temps qu'un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l'honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul.
2117 Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain, - fût-ce pour lui procurer la santé -, sont gravement contraires à la vertu de religion. Ces pratiques sont plus condemnables encore quant elles s'accompagnent d'une intention de nuire à autrui ou qu'elles recourent ou non à l'intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l'Eglise avertit-elle les fidèles de s'en garder. Le recours aux médecines dites traditionnelles ne légitime ni l'invocation des puissances mauvaises, ni l'exploitation de la crédulité d'autrui.
III - "Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi"
2110 Le premier commandement interdit d'honorer d'autres dieux que l'Unique Seigneur qui s'est révélé à son peuple. Il proscrit la superstition et l'irréligion. La superstition représente en quelque sorte un excès pervers de religion; l'irréligion est un vice opposé par défaut à la vertu de religion.
La superstition
2111 La superstition est la déviation du sentiment religieux et des pratiques qu'il impose. Elle peut affecter aussi le culte que nous rendons au vrai Dieu, par exemple, lorsqu'on attribue une importance en quelque sorte magique à certaines pratiques, par ailleurs légitimes ou nécessaires. Attacher à la seule matérialité des prières ou des signes sacramentels leur efficacité, en dehors de dispositions intérieures qu'ils exigent, c'est tomber dans la superstition (cf. Mt 23,16-22 ).
L'idolâtrie
2112 Le premier commandement condamne le polythéisme. Il exige de l'homme de ne pas croire en d'autres dieux que Dieu, de ne pas vénérer d'autres divinités que l'Unique. L'Ecriture rappelle constamment ce rejet des "idoles, or et argent, oeuvres de mains d'hommes", elles qui "ont une bouche et ne parlent pas, des yeux et ne voient pas ...". Ces idoles vaines rendent vain: "Comme elles, seront ceux qui les firent, quiconque met en elles sa foi" ( Ps 115,4-5; Ps 115,8 cf. Is 44,9-20; Jr 10,1-16 Da 14,1-30; Ba 6; Sg 13,1-15,19 ). Dieu, au contraire, est le "Dieu vivant" ( Jos 3,10; Ps 42,3 etc.), qui fait vivre et intervient dans l'histoire.
2113 L'idolâtrie ne concerne pas seulement les faux cultes du paganisme. Elle reste une tentation constante de la foi. Elle consiste à diviniser ce qui n'est pas Dieu. Il y a idolatrie dès lors que l'homme honore et révère une créature à la place de Dieu, qu'il s'agisse des dieux ou des démons (par exemple le satanisme), de pouvoir, de plaisir, de la race, des ancètres, de l'Etat, de l'argent, etc. "Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon", dit Jésus ( Mt 6,24 ). De nombreux martyrs sont morts pour ne pas adorer "la Bête" (cf. Ap 13-14 ), en refusant même d'en simuler le culte. L'idolâtrie récuse l'unique Seigneurie de Dieu; elle est donc incompatible avec la communion divine (cf. Ga 5,20; Ep 5,5 ).
2114 La vie humaine s'unifie dans l'adoration de l'Unique. Le commandement d'adorer le seul Seigneur simplifie l'homme et le sauve d'une dispersion infinie. L'idolâtrie est une perversion du sens religieux inné de l'homme. L'idolâtre est celui qui "rapporte à n'importe quoi plutôt qu'à Dieu son indestructible notion de Dieu" (Origène, Cels. 2,40).
Divination et magie
2115 Dieu peut révéler l'avenir à ses prophètes ou à d'autres saints. Cependant l'attitude chrétienne juste consiste à s'en remettre avec confiance entre les mains de la Providence pour ce qui concerne le futur et à abandonner toute curiosité malsaine à ce propos. L'imprévoyance peut constituer un manque de responsabilité.
2116 Toutes les formes de divination sont à rejeter: recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort "dévoiler" l'avenir (cf. Dt 18,10; Jr 29,8 ). La consultation des horoscopes, l'astrologie, la chiromancie, l'interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l'histoire et finalement sur les hommes en même temps qu'un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l'honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul.
2117 Toutes les pratiques de magie ou de sorcellerie par lesquelles on prétend domestiquer les puissances occultes pour les mettre à son service et obtenir un pouvoir surnaturel sur le prochain, - fût-ce pour lui procurer la santé -, sont gravement contraires à la vertu de religion. Ces pratiques sont plus condemnables encore quant elles s'accompagnent d'une intention de nuire à autrui ou qu'elles recourent ou non à l'intervention des démons. Le port des amulettes est lui aussi répréhensible. Le spiritisme implique souvent des pratiques divinatoires ou magiques. Aussi l'Eglise avertit-elle les fidèles de s'en garder. Le recours aux médecines dites traditionnelles ne légitime ni l'invocation des puissances mauvaises, ni l'exploitation de la crédulité d'autrui.