sites pornographiques
sites pornographiques
J'ai découvert que mon mari consultait des sites pornographiques.. je lui en ai parlé, pour lui ce n'est qu'une parenthèse, il ne comprend pas que j'en sois blessée, que j'en souffre, que je me sente trahie, que je ne le désire plus me sentant quelque part trompée, que faire ? est-il un pervers, ai-je trop dramatisé ? je ne le comprends plus, il ne me comprend pas.
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- Enregistré le : 5 sept. 2003
Il y aurait plusieurs points à prendre en compte.
D’abord la différence entre l’homme et la femme en matière de pulsion sexuelle. Elle est beaucoup plus « volcanique » chez l’homme, et par le fait même, celui-ci sera plus facilement tenté de la vivre indépendamment de l’expression de l’amour. Il peut ainsi céder à la tentation de regarder des images pornographiques, et même y trouver un certain plaisir, sans pour autant se considérer comme « coupable » envers son épouse, car pour lui cette « distraction » n’entre en rien dans la relation d’amour qu’il entretient avec elle. Cela paraît inconcevable pour la femme, qui dissocie par contre difficilement la sexualité de l’amour.
Dans ce débat, c’est bien sûr la femme qui a raison, mais je crois qu’il ne faut pas dramatiser, mais plutôt essayer de dialoguer avec votre mari pour lui exprimer votre souffrance. Il n’est pas un pervers parce qu’il s’est laissé aller à regarder un site porno. A cette allure, il y aurait un nombre impressionnant de pervers et de tous âges, dans l’Hexagone ! Je ne cherche en rien à justifier son acte, qui constitue un « péché » contre la chasteté correspondant à son état de vie. Mais je crois que ce n’est ni en l’accusant, ni en le culpabilisant que vous arriverez à vos fins, mais plutôt en sollicitant sa générosité dans l’exercice d’une ascèse par amour pour vous. Vous pouvez même lui proposer de l’aider dans ce beau combat de la chasteté.
J’ajoute que ce comportement peut aussi trahir une blessure intérieure, qui remonte à la petite enfance. Car ce n’est rien de moins qu’une forme de voyeurisme, c'est-à-dire une attitude régressive, qui trahit un manque, une insatisfaction qui était en lui bien avant que vous ne l’ayez rencontré. Bien des hommes pensent que ces frustrations de la petite enfance, qui ressurgissent à l’adolescence, vont disparaître avec le mariage, mais ils se trompent et en font souvent la triste et douloureuse constatation : un homme peut fort bien avoir des comportements régressifs tout en étant en couple avec une femme qu’il aime.
Je crois donc qu’il vaut mieux essayer d’approfondir avec lui ce qu’il cherche dans ces images, quel manque il tente de combler ; et l’aider à prendre conscience qu’il ne ressort ni satisfait ni épanoui de ces excursions solitaires dans l’imaginaire érotique.
D’abord la différence entre l’homme et la femme en matière de pulsion sexuelle. Elle est beaucoup plus « volcanique » chez l’homme, et par le fait même, celui-ci sera plus facilement tenté de la vivre indépendamment de l’expression de l’amour. Il peut ainsi céder à la tentation de regarder des images pornographiques, et même y trouver un certain plaisir, sans pour autant se considérer comme « coupable » envers son épouse, car pour lui cette « distraction » n’entre en rien dans la relation d’amour qu’il entretient avec elle. Cela paraît inconcevable pour la femme, qui dissocie par contre difficilement la sexualité de l’amour.
Dans ce débat, c’est bien sûr la femme qui a raison, mais je crois qu’il ne faut pas dramatiser, mais plutôt essayer de dialoguer avec votre mari pour lui exprimer votre souffrance. Il n’est pas un pervers parce qu’il s’est laissé aller à regarder un site porno. A cette allure, il y aurait un nombre impressionnant de pervers et de tous âges, dans l’Hexagone ! Je ne cherche en rien à justifier son acte, qui constitue un « péché » contre la chasteté correspondant à son état de vie. Mais je crois que ce n’est ni en l’accusant, ni en le culpabilisant que vous arriverez à vos fins, mais plutôt en sollicitant sa générosité dans l’exercice d’une ascèse par amour pour vous. Vous pouvez même lui proposer de l’aider dans ce beau combat de la chasteté.
J’ajoute que ce comportement peut aussi trahir une blessure intérieure, qui remonte à la petite enfance. Car ce n’est rien de moins qu’une forme de voyeurisme, c'est-à-dire une attitude régressive, qui trahit un manque, une insatisfaction qui était en lui bien avant que vous ne l’ayez rencontré. Bien des hommes pensent que ces frustrations de la petite enfance, qui ressurgissent à l’adolescence, vont disparaître avec le mariage, mais ils se trompent et en font souvent la triste et douloureuse constatation : un homme peut fort bien avoir des comportements régressifs tout en étant en couple avec une femme qu’il aime.
Je crois donc qu’il vaut mieux essayer d’approfondir avec lui ce qu’il cherche dans ces images, quel manque il tente de combler ; et l’aider à prendre conscience qu’il ne ressort ni satisfait ni épanoui de ces excursions solitaires dans l’imaginaire érotique.
l'amour s'entretient
Le message de Larène me surprend.
Pas une seule fois elle ne se femande si elle n'est pas elle-même responsable du comportement de son mari.
Est-elle la femme aimante qu'il désire aimer?
Peut-être devrait-elle faire un effort pour se rendre plus désirable et détourner ainsi son mari de ses films.
Le désir amoureux s'entretient. Souvent, avec le temps, les couples se négligent et perdent l'habitude de préserver leur beauté, leur jeunesse, leurs charmes etc...
Se souvient-elle des efforts qu'elle a faits pour "conquérir son mari?
A elle de jouer. Je suis certain que si elle voulait le reconquérir ellle y parviendrait mais le veut-elle?
Pas une seule fois elle ne se femande si elle n'est pas elle-même responsable du comportement de son mari.
Est-elle la femme aimante qu'il désire aimer?
Peut-être devrait-elle faire un effort pour se rendre plus désirable et détourner ainsi son mari de ses films.
Le désir amoureux s'entretient. Souvent, avec le temps, les couples se négligent et perdent l'habitude de préserver leur beauté, leur jeunesse, leurs charmes etc...
Se souvient-elle des efforts qu'elle a faits pour "conquérir son mari?
A elle de jouer. Je suis certain que si elle voulait le reconquérir ellle y parviendrait mais le veut-elle?
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Je me permets de réagir car votre intervention me semble très culpabilisante. En fait, les choses ne sont pas aussi simples. Visiter des sites porno’s relève du voyeurisme, qui est une « perversion » au sens psychiatrique. Il s’agit donc d’un comportement présentant un caractère pathologique : Freud disait que « la perversion est l’inverse de la névrose » ; il met donc bien les deux comportements sur un pied d’égalité du point de vue pathologique.
Certes le comportement de l’épouse est important pour l’harmonie du couple, comme vous le soulignez très justement ; mais il y a des couples où l’épouse assure tout à fait son rôle, sans empêcher pour autant son mari de dériver vers ces sites.
Enfin, il me semble que même dans le cas où le comportement de l’épouse s’est quelque peu relâché au niveau séduction, cela ne justifie pas encore que le mari s’égare dans le voyeurisme - par respect pour son épouse et par respect pour lui-même.
Certes le comportement de l’épouse est important pour l’harmonie du couple, comme vous le soulignez très justement ; mais il y a des couples où l’épouse assure tout à fait son rôle, sans empêcher pour autant son mari de dériver vers ces sites.
Enfin, il me semble que même dans le cas où le comportement de l’épouse s’est quelque peu relâché au niveau séduction, cela ne justifie pas encore que le mari s’égare dans le voyeurisme - par respect pour son épouse et par respect pour lui-même.
réponse à charles-henri
Le message de charles-henri me blesse profondément ; aussi me permettrais-je de faire une petite mise au point ; effectivement, après cette découverte je me suis remise en question : étais-je l'épouse que mon mari souhaitait ? lui apportais-je ce dont il avait besoin en matière de sexualité ? il y avait-il des non-dit ?? et pour en avoir le coeur net, j'ai bien sûr interrogé mon mari. Non, il ne me reprochait rien, non il avait ce dont il avait besoin, et mon grand désarroi a été de constater qu'il n'avait aucune explication à cette tendance. D'autre part, je pense être une épouse désirable capable encore de susciter le désir de mon mari et de lui apporter le bonheur dans ce domaine, mais comme le dit le Père Verlinde, il y a peut être chez lui une pathologie et pour accepter qu'il doit se faire aider, soigner pour guérir ce problème, il doit accepter qu'il est malade.. et moi, bien sûr, je dois faire une démarche de pardon, bien difficile quand le coeur de l'épouse est bléssé au plus profond...