Je veux annoncer la bonne nouvelle de l'évangile mais en même temps, je sais que c'est Dieu qui ouvre les coeurs et qui fait qu'une personne va se tourner vers Lui.
Qu'est-ce que je dois faire?
Je parle ou je ne parle pas?
Parler de Jésus et de la foi aujourd'hui, ce n'est pas rien.
Nous sommes souvent mal reçu. Le message est très dérangeant pour les non-croyants.
Comment trouver l'équilibre entre "ne rien dire" et "trop parler"?
Annoncer la bonne nouvelle... oui, mais...
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- Enregistré le : 5 sept. 2003
Cette perplexité vous honore. Je crois qu’il ne s’agit pas en effet d’asséner des vérités, ce qui est toujours inacceptable, même si ce qu’on proclame est effectivement vrai. Il s’agit plutôt de réussir à ouvrir un dialogue concernant les choses essentielles : le sens de la vie, la liberté humaine, notre responsabilité, la relation à l’autre, etc.
A partir de là, nous sommes invités à donner le témoignage d’une vie qui trouve son unité, sa cohérence, sa richesse, son sens, dans l’Evangile. C’est une manière concrète de parler du Christ, comme d’une Personne qui change notre vie. L’Evangile n’est pas une idéologie parmi d’autres : il est un chemin de vie dont nous pouvons parler parce que nous nous y sommes engagés. Cette forme d’évangélisation suscite moins de mépris, d’ironie, qu’une proclamation abstraite ; et si il en suscite, il laisse néanmoins des traces dans le cœur de celui qui s’en défend, car un témoignage s’impose par sa valeur existentielle.
A partir de là, nous sommes invités à donner le témoignage d’une vie qui trouve son unité, sa cohérence, sa richesse, son sens, dans l’Evangile. C’est une manière concrète de parler du Christ, comme d’une Personne qui change notre vie. L’Evangile n’est pas une idéologie parmi d’autres : il est un chemin de vie dont nous pouvons parler parce que nous nous y sommes engagés. Cette forme d’évangélisation suscite moins de mépris, d’ironie, qu’une proclamation abstraite ; et si il en suscite, il laisse néanmoins des traces dans le cœur de celui qui s’en défend, car un témoignage s’impose par sa valeur existentielle.