Cher Père,
Lucile dit dans sa lettre que son mari est baptisé et elle pas. Ce mariage ne semble pas bénéficier, d'après de nombreux théologiens, de la Sacramentalité. Cependant, on peut parler d'un vrai mariage, bénéficiant de la bénédiction de l'Eglise. C'est pourquoi, le privilège Pétrinien permet à l'Eglise de dissoudre ce mariage , chose très différente de la reconnaissance de nullité pouvant intervenir, dans un mariage sacramentel. (réf. "Le Sacrement de Mariage entre hier et demain" de Louis-Marie Chauvet, chapitre 6). Il est aussi important de savoir, si au jour du mariage, les 4 piliers du Sacrement du Mariage ont bien été compris, voulus et respectés par les deux époux.
Une demande de dissolution à l'Eglise, pourrait peut-être être menée avec succès.
Cependant, je sais que de nombreux couples de divorcés-remariés renoncent à ces démarches, car elles remuent beaucoup de choses qui leur sont très pénibles. Je connais personnellement un couple dans ce cas, dont le mari précédemment marié ne peut se résoudre à faire le pas, tout en souhaitant de toute leur âme, pouvoir un jour être mariés à l'Eglise. Ce sont d'admirables chrétiens, qui ont élevé leur 4 filles dans la foi, et qui, remarquablement soutenu par un prêtre , ont toujours trouvé leur place dans l'Eglise. Ils souffrent beaucoup de ne pouvoir recevoir ni le Sacrement de Réconciliation, ni l'Eucharistie, mais à voir leur ferveur, à genoux pendant que la file des "communiants" passe, je pense qu'ils communient plus que certains qui avalent l'Hostie comme un bonbon...Il font mon admiration. Il seront les beaux-parents de mon fils, et après la surprise douloureuse de leur situation, j'ai admiré la façon dont ils ont délicatement prévenu notre fils, quand ils ont constaté des liens s'approfondissant avec leur fille. Moi, je dis "chapeau"! Et j'aimerais que les nombreux couples dans cette situation, soient sûrs, qu'ils ont leur place dans l'Eglise, une place spéciale, malgré les restrictions qu'on leur demande de respecter. Courage, Lucile !
divorcés-remariés
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Je vous suggère d'écouter la réponse du cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, à cette question : « Quelle est la place dans l'Église, des familles monoparentales ou reconstituées ? »
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il y a une possibilite
J ai lu un livre qui racontait le parcours d'un couple divorcé remarié : "Ceux que Dieu n a pas uni". Ils ont trouvé une solution : c'est de s'engager à ne pas avoir de relations sexuelles avec le conjoint avec lequel on est remarié ; on peut alors participer a la vie de l'Eglise.
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Re: il y a une possibilite
Quel courage ils ont. C'est vraiment tout à leur honneur.christine a écrit :J ai lu un livre qui racontait le parcours d'un couple divorcé remarié : "Ceux que Dieu n a pas uni". Ils ont trouvé une solution : c'est de s'engager à ne pas avoir de relations sexuelles avec le conjoint avec lequel on est remarié ; on peut alors participer a la vie de l'Eglise.