.Mariage indissoluble
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Aimé
Mariage indissoluble
C'est clair, du point de vue de l'Eglise Catholique, le mariage est indissoluble. Je crois savoir que les Eglises Orthodoxes séparées de Rome depuis le XIème siècle, tout en reconnaissant cette indissolubilité quant à son principe, admettent, sans doute dans certains cas bien précis, un remariage après divorce. Merci de nous apporter des précisions sur ce point si cela vous est possible .
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P. Joseph-Marie
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- Enregistré le : 5 sept. 2003
Nos frères orthodoxes reconnaissent effectivement « le droit à une erreur ». Mais cette tolérance ne saurait se justifier d’un texte néotestamentaire : la Parole de Jésus à ce propos est trop claire pour pouvoir être interprétée dans un autre sens que l’indissolubilité du premier mariage.
Cette tolérance veut être une forme de miséricorde, d’où le reproche parfois entendu selon lequel l’Eglise catholique serait plus intransigeante que les orthodoxes. En fait, nous connaissons nous aussi une forme de « miséricorde » : à savoir la vérification de la validité du sacrement. Tout chrétien a le droit de déposer un dossier demandant que soit vérifiée la validité du sacrement de mariage qu’il a contracté. Si après enquête le tribunal ecclésiastique discerne que les conditions d’un mariage sacramentel n’était pas remplies, il prononce la nullité du mariage, permettant ainsi au conjoints de contracter éventuellement une autre union sacramentelle.
Cette tolérance veut être une forme de miséricorde, d’où le reproche parfois entendu selon lequel l’Eglise catholique serait plus intransigeante que les orthodoxes. En fait, nous connaissons nous aussi une forme de « miséricorde » : à savoir la vérification de la validité du sacrement. Tout chrétien a le droit de déposer un dossier demandant que soit vérifiée la validité du sacrement de mariage qu’il a contracté. Si après enquête le tribunal ecclésiastique discerne que les conditions d’un mariage sacramentel n’était pas remplies, il prononce la nullité du mariage, permettant ainsi au conjoints de contracter éventuellement une autre union sacramentelle.
