Mon Père,
Un prêtre m'a dit récemment qu'on pouvait faire l'amour avec quelqu'un avant d'être marié, si les 2 s'aiment vraiment.
On m'a toujours enseigné qu'il fallait attendre l'engagement du mariage pour les relations sexuelles.
Est-ce que l'enseignement de l'Église à ce sujet a changé?
Sexe avant le mariage
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L’enseignement de l’Eglise n’a pas changé et ne saurait changer à ce sujet puisqu’il y va de la vérité de la relation entre l’homme et la femme.
Ce n’est pas le fait de s’aimer qui est un péché ! Mais le péché réside dans le « mensonge » d’une relation charnelle qui n’exprime pas le don définitif qu’elle est supposée incarner.
L’amour est don de soi ; ce qui suppose que si je me donne, je ne m’appartiens plus, et dès lors je ne peux plus me reprendre. Ainsi l’amour charnel pour être vrai doit être l’expression d’un don total et irréversible. Or « l’amour libre » ne répond pas à ces conditions : seul le mariage scelle l’Alliance définitive entre deux êtres qui décident librement, et en réponse à l’appel de Dieu, de se donner pour la vie. Ce n’est donc que dans le contexte du mariage que l’étreinte charnelle est vraie parce qu’elle y incarne ce don réciproque définitif.
Ce n’est pas le fait de s’aimer qui est un péché ! Mais le péché réside dans le « mensonge » d’une relation charnelle qui n’exprime pas le don définitif qu’elle est supposée incarner.
L’amour est don de soi ; ce qui suppose que si je me donne, je ne m’appartiens plus, et dès lors je ne peux plus me reprendre. Ainsi l’amour charnel pour être vrai doit être l’expression d’un don total et irréversible. Or « l’amour libre » ne répond pas à ces conditions : seul le mariage scelle l’Alliance définitive entre deux êtres qui décident librement, et en réponse à l’appel de Dieu, de se donner pour la vie. Ce n’est donc que dans le contexte du mariage que l’étreinte charnelle est vraie parce qu’elle y incarne ce don réciproque définitif.
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Notre progression vers la lumière est faite de chutes et de relèvements. De chutes en raison de notre fragilité et de notre manque de coopération avec la grâce ; de relèvements, parce que Dieu est le Bon Samaritain qui vient à notre secours ; il est le Dieu de miséricorde qui nous aime non pas malgré notre péché, mais à cause de ce péché qui nous défigure. Aussi, lorsque nous prenons conscience de notre péché, ne perdons pas notre temps à nous demander ce que nous allons en faire ! Le seul qui puisse en tirer quelque chose, c’est Dieu, à condition que nous le lui confions bien sûr. Et ce qu’il en tire, c’est une occasion de plus pour nous prouver son amour.
Une fois que notre péché est noyé dans l’Océan de miséricorde, nous en sommes pleinement libérés ; dès lors n’y revenons plus : puisqu’il a disparu aux yeux de Dieu, pourquoi vouloir entretenir dans notre mémoire quelque chose qui n’existe plus ? Laissons notre passé à la miséricorde du Seigneur, confions notre présent à son Amour, et avançons vers l’avenir en nous appuyant sur sa Providence. La meilleure manière de réparer pour nos fautes passées, est encore de vivre pleinement notre présent, en accomplissant notre devoir d’état aussi bien que nous pouvons, avec l’aide de la grâce.
Une fois que notre péché est noyé dans l’Océan de miséricorde, nous en sommes pleinement libérés ; dès lors n’y revenons plus : puisqu’il a disparu aux yeux de Dieu, pourquoi vouloir entretenir dans notre mémoire quelque chose qui n’existe plus ? Laissons notre passé à la miséricorde du Seigneur, confions notre présent à son Amour, et avançons vers l’avenir en nous appuyant sur sa Providence. La meilleure manière de réparer pour nos fautes passées, est encore de vivre pleinement notre présent, en accomplissant notre devoir d’état aussi bien que nous pouvons, avec l’aide de la grâce.