N'importe quel animal, même une fleur sont plus proches de moi, car composés comme moi de cellules, que je suis proche d'un Dieu qui n'a pas de corps et n'appartient pas à l'univers dont je fais partie.
La distance entre Dieu et moi, le Fils a voulu la combler en se faisant homme lui-même et en naissant comme tous les hommes du ventre d'une femme.
Il n'empêche que moi-même je ne suis pas devenu semblable à Dieu. Je reste un homme et je vis sur la terre. Mes préoccupations, ma vie, mes pensées, mes actions ne sont pas celles d'un ange mais d'un être humain. J'accomplis dans une journée quantité de tâches dont Dieu n'a aucune idée et qui ne l'intéressent pas. J'admire autour de moi les savants, les chercheurs, les explorateurs du futur, les découvreurs, qu'une passion infatigable conduit à inventorier l'univers et à le comprendre. Dieu sait tout ce que ces hommes insatiables cherchent à découvrir.
Jésus, venu sur la terre, n'a dévoilé aucun secret de la création. Il n'en a même jamais parlé, ce qui ne cesse de me surprendre comme me suprpend le peu de curiosité des Apôtres qui vivent dans l'intimité de Dieu et se gardent bien de le questionner.
Souvent je me demande si Jésus ést bien le créateur de l'univers ou s'il l'a oublié. Pas une fois il ne prend le temps d'expliquer aux Apôtres le temps écoulé depuis le premier jour où l'univers naquit de la pensée de son Père. Je nous imagine prenant la place de l'un de ces hommes. N'aurions-nous posé aucune question?
J'ai beaucoup de mal à comprendre Jésus qui ne montre aucun intérêt pouur ce monde qui l'entoure, pour la condition malheureuse des gens, pour la situation politique de son pays occupé par les Romains. Il vit dans un univers exclusivement religieux. Il comment la Loi , donnant son interprétation personnelle de celle-ci. Il ne décrit pas, il ne raconte pas.
Tous les événements de la terre, il les ignore. Ce que nous sommes, comment nous vivons, ne l'intéressent pas. L'histoire? Il ne fait jamais référence à un événement quelconque du passé de son peuple raconté par la Bible, ne parle pas de l'avenir. Il est le prètre parfait qui ne sort pas de sa sacristie et ne s'occupe que du Paradis. En fait, je le trouve très ignorant et cela me choque profondément.
Jésus est-il venu pour nous comprendre et raconter à son Père ce qu'il a vu et qui l'a choqué? La misère devait être omniprésente à Jérusalem. Ca ne le gêne pas. Il n'en dit pas un mot. La terre n'est décidément pas son Royaume. Quel Dieu étrange.
Jésus a-t-il créé l'univers? Il n'en parle jamais
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P. Joseph-Marie
- Messages : 1327
- Enregistré le : 5 sept. 2003
Je me demande de quel Jésus vous parlez, car de toute évidence, vous n’avez pas lu l’Evangile. 
Comment autrement pourriez-vous prétendre que Jésus ne montre aucun intérêt pour le monde qui l’entoure, la condition malheureuse des gens, etc. ? Ou alors vous avez lu un ouvrage gnostique que vous avez pris pour l’Evangile ?!!! 
En ce qui concerne les cours de science que Jésus aurait dû donner, s’il l’avait fait, je ne crois pas que les apôtres – qui étaient des pécheurs du lac de Galilée – auraient réussi à en faire un résumé qui se tienne. Mais je regrette comme vous que Jésus n’ait pas dévoilé les secrets de la physique relativiste dès le premier siècle… Il n’est pas sûr que Albert Einstein partage cet avis !
Galilée disait déjà en substance, que les Ecritures ne nous disent pas comment est fait le ciel, mais comment y aller.
Soyez rassuré : ce n’est pas « l’ignorance de Jésus » qui devrait vous choquer, mais la vôtre qui devrait vous inquiéter !
En ce qui concerne les cours de science que Jésus aurait dû donner, s’il l’avait fait, je ne crois pas que les apôtres – qui étaient des pécheurs du lac de Galilée – auraient réussi à en faire un résumé qui se tienne. Mais je regrette comme vous que Jésus n’ait pas dévoilé les secrets de la physique relativiste dès le premier siècle… Il n’est pas sûr que Albert Einstein partage cet avis !
Galilée disait déjà en substance, que les Ecritures ne nous disent pas comment est fait le ciel, mais comment y aller.
Soyez rassuré : ce n’est pas « l’ignorance de Jésus » qui devrait vous choquer, mais la vôtre qui devrait vous inquiéter !
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Hélène
J'aimerais dédier ce message à Paul-Jean qui s'interroge beaucoup au sujet de Jésus.
En effet, «Dieu n'appartient pas à l'univers dont nous faisons partie» (pour citer vos paroles). Car c'est l'univers dont nous faisons partie qui Lui appartient. «Et la terre n'est décidémment pas le Royaume de Jésus» comme vous dites. Mais Il est venu sur terre pour nous présenter Son Royaume: ce Dieu «sans corps» que personne n'a jamais vu a quitté Son Royaume pour un temps afin de prendre un corps comme le vôtre, avec de vraies cellules, capable de ressentir la faim, la soif, la fatigue, la tristesse, la joie, l'angoisse, la tentation, la souffrance. Et ce «Dieu étrange» est venu vivre parmi nous en la personne de Jésus, racontant, enseignant démontrant et manifestant les choses extraordinaires de Son Royaume, au milieu de nous, ayant pris une forme et un langage accessible aux hommes.
Vous dites:«La misère devait être omniprésente à Jérusalem». Oui. Et contrairement à ce que vous croyez, ça le gênait: «Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue. . .»(Matt.9:36) Et c'est précisémment à cause de cette misère qu'Il est venu vers nous. Vous demandez: «Jésus est-il venu pour nous comprendre?» Voici ce qu'Il a dit de lui-même, ce qu'Il nous répond:
«L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'Il m'a oint (choisit) pour annoncer un bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur.» (Matt. 4:18-19)
Et «Jésus allait de lieu en lieu faisant du bien. . .guérissant. . .»(Actes 10)
«. . .je suis venu afin que vous ayez la vie, et que vous l'ayez en abondance.» (Jean10:10)
Personne n'a «vraiment» rencontré Jésus sans avoir été guéri, délivré, secouru, transformé. Sans demeurer le même. Je vous souhaite une telle rencontre avec Celui qui a souffert la croix et la mort afin de nous donner la vie, afin de nous ouvrir les portes de Son Royaume à Lui et d'éclairer ce qui semble «étrange».
«Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.» (Apo.3:20)
Il a bouleversé le monde. Prenez le risque de Lui ouvrir votre porte!
En effet, «Dieu n'appartient pas à l'univers dont nous faisons partie» (pour citer vos paroles). Car c'est l'univers dont nous faisons partie qui Lui appartient. «Et la terre n'est décidémment pas le Royaume de Jésus» comme vous dites. Mais Il est venu sur terre pour nous présenter Son Royaume: ce Dieu «sans corps» que personne n'a jamais vu a quitté Son Royaume pour un temps afin de prendre un corps comme le vôtre, avec de vraies cellules, capable de ressentir la faim, la soif, la fatigue, la tristesse, la joie, l'angoisse, la tentation, la souffrance. Et ce «Dieu étrange» est venu vivre parmi nous en la personne de Jésus, racontant, enseignant démontrant et manifestant les choses extraordinaires de Son Royaume, au milieu de nous, ayant pris une forme et un langage accessible aux hommes.
Vous dites:«La misère devait être omniprésente à Jérusalem». Oui. Et contrairement à ce que vous croyez, ça le gênait: «Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue. . .»(Matt.9:36) Et c'est précisémment à cause de cette misère qu'Il est venu vers nous. Vous demandez: «Jésus est-il venu pour nous comprendre?» Voici ce qu'Il a dit de lui-même, ce qu'Il nous répond:
«L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'Il m'a oint (choisit) pour annoncer un bonne nouvelle aux pauvres; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur.» (Matt. 4:18-19)
Et «Jésus allait de lieu en lieu faisant du bien. . .guérissant. . .»(Actes 10)
«. . .je suis venu afin que vous ayez la vie, et que vous l'ayez en abondance.» (Jean10:10)
Personne n'a «vraiment» rencontré Jésus sans avoir été guéri, délivré, secouru, transformé. Sans demeurer le même. Je vous souhaite une telle rencontre avec Celui qui a souffert la croix et la mort afin de nous donner la vie, afin de nous ouvrir les portes de Son Royaume à Lui et d'éclairer ce qui semble «étrange».
«Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.» (Apo.3:20)
Il a bouleversé le monde. Prenez le risque de Lui ouvrir votre porte!
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jean-claude
- Messages : 2
- Enregistré le : 5 mai 2004
jesus
Quand on assiste en chair et en os aux miracles réalisés par Jesus, il n'est pas difficile d'avoir la foi.
Je m'étonne d'ailleurs du comportement de Judas et de Pierre. Il n'a pas fallu longtemps pour qu'il trahisse Jesus. C'est diffficile à imaginer.
(Mais dans le même temps, on peut penser que c'était la volonté de Dieu qu'ils aient ce comportement ce qui complique sérieusement la compréhension de l'histoire; heureux les simples d'esprit...)
Il est plus difficile d'avoir la foi 2000ans après sur la base de textes maintes fois remaniés, dont on retrouve des prémices dans la Torah et qui ne sont pas universellement connus et acceptés.
Pour les mulsulmans, Jesus est un prophète et non le fils de Dieu.
Je m'étonne d'ailleurs du comportement de Judas et de Pierre. Il n'a pas fallu longtemps pour qu'il trahisse Jesus. C'est diffficile à imaginer.
(Mais dans le même temps, on peut penser que c'était la volonté de Dieu qu'ils aient ce comportement ce qui complique sérieusement la compréhension de l'histoire; heureux les simples d'esprit...)
Il est plus difficile d'avoir la foi 2000ans après sur la base de textes maintes fois remaniés, dont on retrouve des prémices dans la Torah et qui ne sont pas universellement connus et acceptés.
Pour les mulsulmans, Jesus est un prophète et non le fils de Dieu.
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P. Joseph-Marie
- Messages : 1327
- Enregistré le : 5 sept. 2003
Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre objection. Les miracles n’ont jamais été contraignant au niveau de la foi : il y avait beaucoup de thaumaturges du temps de Jésus, qui a tout fait pour ne pas être confondu avec eux. Il est clair dans l’Evangile de Jean que Jésus fait les miracles comme « à la dérobée » : ils sont le débordement de sa compassion. La trahison de Judas peut sans doute s’expliquer en terme de déception par rapport à ses attentes : il est probable qu’il espérait que Jésus serait le libérateur politique d’Israël ; devant la tournure des événements, il a préféré se dissocier du groupe des disciples avant qu’il ne soit trop tard. Quant à Pierre, je ne suis pas sûr que nous aurions mieux fait que lui, dans les circonstances où il a renié…
La suite de votre intervention soulève un aspect important de la foi. Nous « croyons » que les Evangiles nous donnent accès à la Personne de Jésus, parce que nous avons fait « l’expérience » qu’ils nous permettent de le rencontrer personnellement. Chaque fois que nous ouvrons les Ecritures, nous nous resituons dans la longue Tradition interprétative qui nous relie effectivement, à travers le témoignage (c'est-à-dire l’interprétation croyante) des apôtres, jusqu’à la Personne de Jésus, qu’à la lumière de l’Esprit Saint, nous reconnaissons comme notre Seigneur et Sauveur.
Que d’autres lectures sont possibles est évident : la foi, c'est-à-dire l’interprétation croyante de l’événement Jésus-Christ, est un risque dans lequel j’engage ma liberté et ma responsabilité face au sens de ma vie.
La suite de votre intervention soulève un aspect important de la foi. Nous « croyons » que les Evangiles nous donnent accès à la Personne de Jésus, parce que nous avons fait « l’expérience » qu’ils nous permettent de le rencontrer personnellement. Chaque fois que nous ouvrons les Ecritures, nous nous resituons dans la longue Tradition interprétative qui nous relie effectivement, à travers le témoignage (c'est-à-dire l’interprétation croyante) des apôtres, jusqu’à la Personne de Jésus, qu’à la lumière de l’Esprit Saint, nous reconnaissons comme notre Seigneur et Sauveur.
Que d’autres lectures sont possibles est évident : la foi, c'est-à-dire l’interprétation croyante de l’événement Jésus-Christ, est un risque dans lequel j’engage ma liberté et ma responsabilité face au sens de ma vie.
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Hervé.
La couleur n'existe pas.
Je note que vous avez supprimé le texte de Tiercelin et ce qui s'ensuivait. Vous avez bien fait, car si la couleur n'existe pas en soi, alors la beauté en soi n'existe pas non plus (ce qui fait la beauté d'un bouquet de fleurs c'est précisément les couleurs des fleurs qui le composent !). On voit par trop vers quelles aberrations peut mener un rationalisme exacerbé. Et pourtant, dire que la couleur ça n'existe pas, c'est vrai ! Brr... Ca fait froid dans le dos quand on y pense !
