Mon Père,
Une amie me faisait part de 3 arguments en « faveur » de l'ordination de femmes prêtres :
- Dans le passé, il y avait une dévotion envers « Marie Prêtre »
- Des femmes veulent devenir prêtres; il s'agit donc d'un appel de l'Esprit Saint
- Saint Paul dit : « Car tous, vous êtes, par la foi, fils de Dieu, en Jésus Christ. Oui, vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif, ni Grec ; il n’y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n’y a plus l’homme et la femme ; car tous, vous n’êtes qu’un en Jésus Christ” (Gal 3, 26-28)
Qu'en pensez-vous?
Ordination des femmes
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- Enregistré le : 5 sept. 2003
- La dévotion envers « Marie prêtre » est un rappel du sacerdoce baptismal de l’Eglise toute entière, pas du sacerdoce ministériel.
- Tous les appels ne sont pas de l’Esprit par le seul fait qu’ils émergent dans une conscience humaine : je crois que nous en avons tous fait l’expérience dans nos vies ! Encore faut-il qu’ils soient discernés à la lumière de la Révélation, c'est-à-dire des Ecritures, de la Tradition et du Magistère. Or c’est ce discernement objectif qui a conduit l’Eglise à un jugement négatif. Attention au subjectivisme !
- Nous formons tous ensemble un seul Corps : le Corps total du Christ, organiquement structuré comme peut l’être tout corps. La main n’est pas l’œil, qui ne se confond pas avec l’oreille ou le pied, etc. L’unité de l’Eglise est organique : il s’agit d’une communauté hiérarchiquement structurée selon les instructions de Jésus lui-même, dans laquelle chacun est appelé à vivre son appel et sa mission propres, dans la complémentarité des ministères attribués par l’Esprit.
- Tous les appels ne sont pas de l’Esprit par le seul fait qu’ils émergent dans une conscience humaine : je crois que nous en avons tous fait l’expérience dans nos vies ! Encore faut-il qu’ils soient discernés à la lumière de la Révélation, c'est-à-dire des Ecritures, de la Tradition et du Magistère. Or c’est ce discernement objectif qui a conduit l’Eglise à un jugement négatif. Attention au subjectivisme !
- Nous formons tous ensemble un seul Corps : le Corps total du Christ, organiquement structuré comme peut l’être tout corps. La main n’est pas l’œil, qui ne se confond pas avec l’oreille ou le pied, etc. L’unité de l’Eglise est organique : il s’agit d’une communauté hiérarchiquement structurée selon les instructions de Jésus lui-même, dans laquelle chacun est appelé à vivre son appel et sa mission propres, dans la complémentarité des ministères attribués par l’Esprit.
Demande d'explications dur la notion de sacerdoce
" La dévotion envers « Marie prêtre » est un rappel du sacerdoce baptismal de l?Eglise toute entière, pas du sacerdoce ministériel."
Pourriez-vous expliciter ce que vous appelez "sacerdoce baptismal" ?
Je pensais qu'il n'existait qu'un sacerdoce (tiens, encore un mot à expliquer) , le sacerdoce ministériel.
Pourriez-vous expliciter ce que vous appelez "sacerdoce baptismal" ?
Je pensais qu'il n'existait qu'un sacerdoce (tiens, encore un mot à expliquer) , le sacerdoce ministériel.
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Re: Demande d'explications dur la notion de sacerdoce
Le baptême nous configure tous au Christ, prêtre, prophète et roi. C’est en ce sens que tout baptisé est lui aussi, en Christ, prêtre, prophète et roi.arno a écrit :Pourriez-vous expliciter ce que vous appelez "sacerdoce baptismal" ?
Ce sacerdoce baptismal n’est évidemment pas à confondre avec le sacerdoce ministériel qui est conféré par le sacrement de l’Ordre (dont le diaconat, le sacerdoce et l’épiscopat constituent les trois niveaux).
Le sacerdoce baptismal nous donne le droit de participer à la louange du peuple de Dieu, et à accéder après la préparation nécessaire, aux autres sacrements. Le caractère prophétique du baptisé l’oblige à vivre au cœur du monde comme un prophète, annonçant la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ.
Enfin la royauté du chrétien s’exerce dans les domaines de la maîtrise de soi : maîtrise des passions et de tout ce qui pourrait troubler l’âme : dans l’Esprit Saint, nous avons vaincu le Mauvais nous dit Saint Jean.