Mon Père,
Je lisais récemment dans les oeuvres de sainte Thérèse qu'elle aurait voulu être prêtre. Est-ce donc dire que l'Église devrait approuver l'ordination des femmes, étant donné que sainte Thérèse est docteur de l'Église et que ses écrits doivent être considérés comme conformes à la foi catholique?
Je vous remercie.
sainte Thérèse de Lisieux
-
P. Joseph-Marie
- Messages : 1327
- Enregistré le : 5 sept. 2003
Vous aurez également lu dans ce célèbre passage de la lettre de Sainte Thérèse à sœur Marie du Sacré Cœur (8 septembre 1896), que Thérèse veut devenir non seulement prêtre, mais également apôtre, prophète, docteur ! « Considérant le corps mystique de l’Eglise, je ne m’étais reconnue dans aucun des membres décrits par Saint Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous ».
Elle ne veut pas devenir spécifiquement prêtre, mais veut, à cette étape de sa recherche, embrasser toutes les vocations sans exception, car elle n’a pas encore découvert ce qu’elle cherche en chacune d’elles.
Poussant plus loin sa quête, elle arrive finalement à la découverte déterminante : la racine de toutes les vocations, c’est la charité. Ecoutons-là : « La charité me donna la clé de ma vocation. Je compris que si l’Eglise avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas ; je compris que l’Eglise avait un Cœur, et que ce Cœur était brûlant d’amour. Je compris que l’amour renfermait toutes les vocations. Alors je me suis écriée : O Jésus, ma vocation, je l’ai enfin trouvée : ma vocation c’est l’amour ! »
Elle ne veut pas devenir spécifiquement prêtre, mais veut, à cette étape de sa recherche, embrasser toutes les vocations sans exception, car elle n’a pas encore découvert ce qu’elle cherche en chacune d’elles.
Poussant plus loin sa quête, elle arrive finalement à la découverte déterminante : la racine de toutes les vocations, c’est la charité. Ecoutons-là : « La charité me donna la clé de ma vocation. Je compris que si l’Eglise avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas ; je compris que l’Eglise avait un Cœur, et que ce Cœur était brûlant d’amour. Je compris que l’amour renfermait toutes les vocations. Alors je me suis écriée : O Jésus, ma vocation, je l’ai enfin trouvée : ma vocation c’est l’amour ! »
