chapelet

arno

Ne pas faire du chapelet une prière obligatoire sauf si...

Message par arno »

J'ai personnellement beaucoup de mal à dire cette prière.
Je suis passé par un milieu dit "chrétien intégriste", où l'on avait fait du chapelet une prière quasiment obligatoire.
J'ai mis du temps à me libérer de cette influence.
Il ne faut pas oublier que les dix premiers siècles de notre ère n'ont
pas connu cette prière.
Je voudrai aussi ajouter que cette prière est éminemment communautaire,
et il est vrai qu'en communauté je parviens à l'apprécier.
C'est certainement pour cette raison (prière communautaire) que Marie
a insisté sur le chapelet (en plus de celle de méditer la vie du Christ).
On n'insiste pas suffisament sur la nécessité de prier en communauté
(je ne parle pas ici de la Messe, qui pour moi a perdu son aspect prière)
Et à considérer la prière que Jésus a enseigné (NOTRE Père) et
les enseignements qu'il a donné ("là ou deux ou trois etc...") et la vie
des chrétiens des premiers siècles, je pense que la prière en solitaire
devrait en réalité prendre beaucoup moins de place qu'elle ne prends aujourd'hui, afin de laisser le champs libre à la prière en communauté. [/b]

P. Joseph-Marie
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Enregistré le : 5 sept. 2003

Message par P. Joseph-Marie »

Il est clair que vous – et chacun d’entre nous fait ainsi ! – répondez à partir de votre expérience personnelle, je veux dire de votre histoire. Vous avez d’ailleurs l’honnêteté de préciser les circonstances qui vous ont conduit à votre position actuelle. Mais je crois qu’il faut éviter de généraliser une position personnelle, qui peut d’ailleurs évoluer. Il y a pour chacun de nous à trouver un juste équilibre entre la prière personnelle et communautaire, en fonction de son histoire, de sa vocation propre et des circonstances concrètes de sa vie (la prière communautaire n’est pas aussi facilement accessible que la prière solitaire). Mais en tout cas, je suis sûr que les deux ingrédients sont indispensables pour que la vie théologale grandisse et s’épanouisse. La prière personnelle s’ouvre spontanément sur la prière communautaire, car je reçois ma foi de l’Eglise et c’est en Eglise que je la célèbre. Mais pour que cette foi soit personnelle, c'est-à-dire qu’elle soit une relation personnelle avec mon Seigneur, j’ai besoin de temps de prière solitaire, qui fécondent ma prière communautaire.
N’est-ce pas Jésus lui-même qui nous donne l’exemple sur ce point encore comme sur tous les autres d’ailleurs ? Notre-Seigneur passait la nuit à prier, seul, sur la montagne ; puis au lever du jour il se rendait dans la synagogue pour la prière communautaire. Il me semble que c’est ce double mouvement qui n’en fait qu’un, que nous avons à reproduire dans nos vies, encore une fois dans le respect de la vocation particulière de chacun.

Marie-Noëlle
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Enregistré le : 22 févr. 2004

Message par Marie-Noëlle »

:) Bonjour Père,

J'ai acheté dans un monatère un petit chapelet dit "de la Sainte Face". Il ne comporte que 14 grains de taille identique, et une médaille de la Sainte Face. Le moine n'a pas pu me donner d'indication sur la façon de l'utiliser. Connaissez-vous ce chapelet ?
:?: Quand pensez-vous venir en Martinique ?

P. Joseph-Marie
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Message par P. Joseph-Marie »

J’ai beau chercher, je ne trouve pas d’explication pour cette énigme du chapelet à 14 grains ! C’est fou ce qu’on invente de nos jours ! Pardon de parler ainsi, mais sincèrement, croyez vous que le Ciel s’amuse à diversifier ainsi les dévotions ? Un chapelet ordinaire ne suffirait donc plus ?
Pour ce qui est d’une éventuelle venue en Martinique, il suffit qu’une demande « officielle » (c'est-à-dire émanant de l’Eglise locale) soit formulée pour que nous la prenions en compte. Ce qui ne signifie pas que je peux y répondre immédiatement, mais elle sera discernée en Conseil.

sylvie

chapelet

Message par sylvie »

Mon chapelet et mon rosaire ont une belle histoire qui est aussi celle de ma vrai rencontre avec Marie , mon ange qui me mène vers elle. J'ai prié quasi quotidiennement le rosaire pendanr un an , en voiture , en faisant mon jogging, et je me sentais si proche d'Elle, et tellement comblée ... La vie , les occupations ( 3 enfants) , m'ont petit à petit éloignée de ma prière et ma sérénité avec. Les vieilles habitudes reprennent vite leur droit et je sens bien quelque part que je suis obligée de me forcer alors que ma foi est je pense intact, pourquoi?

P. Joseph-Marie
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Message par P. Joseph-Marie »

Saint Jacques nous dit que « quand nous butons sur toute sorte d’épreuves (cette sècheresse que vous éprouvez en est une !) pensez que c’est une grande joie. Car l’épreuve, qui vérifie la qualité de votre foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vos amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien » (Jc1, 2-4). Le fait que Dieu ait retiré ses consolations, et que vous ayez à vous « forcer », fait partie de la pédagogie divine qui a pour but de vous conduire à cette persévérance, afin que notre dévotion n’ait plus d’autre motif que de lui plaire ; autrement dit qu’elle soit purifiée de toute recherche de satisfaction spirituelle. Cette recherche n’est pas mauvaise en soi bien sûr, mais le pur amour est totalement désintéressé. Tenez bon : après un temps d’aridité, reviendra la douceur !

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