Concernant l'annonce faite à Marie: Les Évangiles nous disent que en
ces jours Marie est partie en toute hâte vers sa cousine Élisabeth en
apprenant par l'Ange que celle-ci était dans son sixième mois de grossesse.
Marie apprend en même temps qu'elle concevra Jésus par l'action de l'Esprit Saint.
Quand Marie a-t-elle révélé à Joseph cet événement? Avant de partir vers Élisabeth? Après son retour?
Et comme Maie est restée trois mois chez sa cousine Éisabeth qui est enceinte de six mois , il me semble que Marie a assisté à la naissance de Jean- Baptiste.
Pourquoi l'Église ne parle-t-elle jamais de la présence de Marie au moment de cette naissance? Il me semble que ceci est très significatif.
Merci de votre réponse et de vos réponses aux questions qui nous posent problèmes..
Camille
Marie, Joseph , Jean-Baptiste
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Je viens de téléphoner à la Vierge Marie pour lui poser vos questions, mais la ligne sonne « occupé ». Elle doit avoir beaucoup à faire en raison des fêtes de Noël !
Je suppose qu’un jour nous aurons réponse à toutes ces interrogations ; mais si les Evangiles n’ont pas jugé bon de préciser ces choses, c’est qu’elles ne sont pas importantes pour notre salut. Il ne serait pas prudent dès lors de trop vouloir combler les « trous », car nous risquerions d’écrire d’autres apocryphes !
Ce qui ne nous empêche pas de méditer tranquillement sur ces points. Je vais même augmenter votre perplexité en vous demandant : croyez vous que Joseph aurait laissé partir sa fiancée toute seule (sachant ou non qu’elle était enceinte) sur les routes peu sûres de l’époque, sans l’accompagner ? Et s’il l’a accompagnée, pourquoi l’Evangile n’en fait-il aucune mention ?
On pourrait penser que Marie s’est jointe à une caravane – difficile en effet pour Joseph de fermer son atelier pour trois mois ! A-t-elle averti Joseph avant de partir ou pas ? Je n’en sais rien ; la question se pose d’ailleurs selon moi en d’autres termes : en a-t-elle informé son fiancé elle-même ou a-t-elle laissé le soin à Dieu de le faire ? En tout cas, si elle n’a rien dit avant de partir, il est probable que Joseph s’en est aperçu « au premier coup d’œil » à son retour, trois mois plus tard !
Le fait que Marie soit restée jusqu’à la naissance me semble couler de source : c’est au moment de l’accouchement que sa présence était la plus nécessaire. L’Evangile n’en parle pas pour ne pas mélanger les deux récits, qui sont présentés dans un strict parallélisme : la naissance du Précurseur (entouré de ses parents, figures symboliques de la première Alliance) et celle du Sauveur (entouré par Marie et Joseph qui ouvrent sur la nouveauté initiée par l’incarnation du Verbe de Dieu).
Je suppose qu’un jour nous aurons réponse à toutes ces interrogations ; mais si les Evangiles n’ont pas jugé bon de préciser ces choses, c’est qu’elles ne sont pas importantes pour notre salut. Il ne serait pas prudent dès lors de trop vouloir combler les « trous », car nous risquerions d’écrire d’autres apocryphes !
Ce qui ne nous empêche pas de méditer tranquillement sur ces points. Je vais même augmenter votre perplexité en vous demandant : croyez vous que Joseph aurait laissé partir sa fiancée toute seule (sachant ou non qu’elle était enceinte) sur les routes peu sûres de l’époque, sans l’accompagner ? Et s’il l’a accompagnée, pourquoi l’Evangile n’en fait-il aucune mention ?
On pourrait penser que Marie s’est jointe à une caravane – difficile en effet pour Joseph de fermer son atelier pour trois mois ! A-t-elle averti Joseph avant de partir ou pas ? Je n’en sais rien ; la question se pose d’ailleurs selon moi en d’autres termes : en a-t-elle informé son fiancé elle-même ou a-t-elle laissé le soin à Dieu de le faire ? En tout cas, si elle n’a rien dit avant de partir, il est probable que Joseph s’en est aperçu « au premier coup d’œil » à son retour, trois mois plus tard !
Le fait que Marie soit restée jusqu’à la naissance me semble couler de source : c’est au moment de l’accouchement que sa présence était la plus nécessaire. L’Evangile n’en parle pas pour ne pas mélanger les deux récits, qui sont présentés dans un strict parallélisme : la naissance du Précurseur (entouré de ses parents, figures symboliques de la première Alliance) et celle du Sauveur (entouré par Marie et Joseph qui ouvrent sur la nouveauté initiée par l’incarnation du Verbe de Dieu).