Une femme comme Marie - née sans péché, et qui échappe à la mort… est-elle encore humaine ? Le Christ lui-même, mort sur une croix ( et qui descend aux enfers..) est vrai homme …. et vrai Dieu.
En quoi la piété envers Marie, avait besoin de la différencier à ce point de notre condition ? Que peut signifier ce dogme récent que nous ne partagions déjà.. ?
Merci. Régis.
L'immaculée conception
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L’immaculée conception est un dogme récent certes, mais il n’a pu être formulé comme dogme que parce que la preuve a été faite que l’Eglise vivait de ce mystère depuis les origines. On comprend sans peine qu’il fallait que le Temple qui devait abriter le Verbe de Dieu soit digne de lui. Il fallait pour réaliser l’incarnation du Fils de Dieu que la disponibilité de Marie à l’action de l’Esprit Saint soit totale. C’est ce que signifie l’immaculée conception : jamais à aucun moment, depuis le premier moment de sa conception jusqu’à sa mort, Marie n’a détourné son regard de la lumière intérieure de l’Esprit Saint qui illuminait son cœur. Elle est pure transparence à l’Esprit, et c’est en quoi elle nous est d’un grand secours, à nous qui sommes plutôt aveugles en matière spirituelle. Comme une Mère attentive, elle nous conduit sur le chemin où son Fils nous précède et donne sa voix à l’Esprit Saint pour nous introduire dans la vérité toute entière.
J’ai utilisé le terme « mort » en parlant de Marie, car en effet, le dogme de l’Assomption, s’il n’utilise pas le terme (il parle de « dormition »), ne dit pas non plus que Marie ne serait pas passée par la mort. L’argument de convenance exige que Marie n’ait pas connu la corruption du tombeau, puisqu’elle n’a pas été effleurée par l’ombre du péché. Elle a connu la mort tout comme son Fils, mais a été comme lui glorifiée dans son corps ; ou pour le dire autrement : elle vit dès à présent avec son corps dans la gloire, tout comme son Fils.
J’ai utilisé le terme « mort » en parlant de Marie, car en effet, le dogme de l’Assomption, s’il n’utilise pas le terme (il parle de « dormition »), ne dit pas non plus que Marie ne serait pas passée par la mort. L’argument de convenance exige que Marie n’ait pas connu la corruption du tombeau, puisqu’elle n’a pas été effleurée par l’ombre du péché. Elle a connu la mort tout comme son Fils, mais a été comme lui glorifiée dans son corps ; ou pour le dire autrement : elle vit dès à présent avec son corps dans la gloire, tout comme son Fils.
le salut sans le sang
La Vierge Marie fut conçue sans péché.
Dieu la préserva de la contamination du Sida originel.
Marie mourut et Dieu protégea son corps de la pourriture.
Elle s'éleva dans les cieux où elle fut solennellement proclamée Mère de Dieu.
Ainsi, Dieu n'a pas voulu qu'elle soit salie par le péché ni qu'elle périsse comme les autres humains.
Jéus n'a pas eu besoin de se sacrifier pour elle sur le Golgotha.
C'est donc pour sauver le reste de l'humanité, à l'exception de Marie qui n'avait pas besoin d'être sauvée, que Jésus, obéissant à son Père, s'est trouvé dans la nécessité d'accepter ses supplices, ses humiliations et son sacrifice.
Pourquoi Dieu a-t-il privilégié Marie toute seule, la délivrant de l'asservissement au péché et à la mort éternelle?
Ne pouvait-il agir de la même façon avec les milliards d'autres humains et nous faire accéder aux cieux comme Marie, sans qu'il soit besoin de commettre le crime abject et sacrilège commis sur son propre enfant?
Quelle économie de sang!
Dieu la préserva de la contamination du Sida originel.
Marie mourut et Dieu protégea son corps de la pourriture.
Elle s'éleva dans les cieux où elle fut solennellement proclamée Mère de Dieu.
Ainsi, Dieu n'a pas voulu qu'elle soit salie par le péché ni qu'elle périsse comme les autres humains.
Jéus n'a pas eu besoin de se sacrifier pour elle sur le Golgotha.
C'est donc pour sauver le reste de l'humanité, à l'exception de Marie qui n'avait pas besoin d'être sauvée, que Jésus, obéissant à son Père, s'est trouvé dans la nécessité d'accepter ses supplices, ses humiliations et son sacrifice.
Pourquoi Dieu a-t-il privilégié Marie toute seule, la délivrant de l'asservissement au péché et à la mort éternelle?
Ne pouvait-il agir de la même façon avec les milliards d'autres humains et nous faire accéder aux cieux comme Marie, sans qu'il soit besoin de commettre le crime abject et sacrilège commis sur son propre enfant?
Quelle économie de sang!
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Permettez moi de vous dire que votre ironie mordante est déplacée : avant de ridiculiser une position, il faut d’abord la connaître. Quel orgueil de penser que vous pourriez balayer d’un revers de main vingt siècles de réflexion chrétienne ! Si la théologie n’était pas cohérente, d’autres avant vous s’en seraient rendus compte, rassurez-vous.
Le dogme de l’Immaculée conception ainsi que celui de l’Assomption précisent que Marie est la première des sauvés. La grâce de la préservation du péché originel découle de la Croix de celui qu’elle allait concevoir. Absurde ? Si cet homme qui meurt sur la Croix n’est qu’un homme, oui. Mais s’il est Fils de Dieu, les actes qu’il pose, tout en étant enracinés dans l’histoire, sont trans-historiques : leur effet reflue en amont jusqu’aux origine et en aval jusqu’à la Parousie. Comprenne qui pourra.
Le dogme de l’Immaculée conception ainsi que celui de l’Assomption précisent que Marie est la première des sauvés. La grâce de la préservation du péché originel découle de la Croix de celui qu’elle allait concevoir. Absurde ? Si cet homme qui meurt sur la Croix n’est qu’un homme, oui. Mais s’il est Fils de Dieu, les actes qu’il pose, tout en étant enracinés dans l’histoire, sont trans-historiques : leur effet reflue en amont jusqu’aux origine et en aval jusqu’à la Parousie. Comprenne qui pourra.
Re: le salut sans le sang
Dommage que vous n'ayez pas lu Luc 1, 43...je vous cite Elisabeth (celle qui accueille Marie en toute simplicité, sans jalousie, heureuse d'être celle qui la proclame "bénie entre toutes les femmes", dans une louange remplie d'allégresse) : "Comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?" La mère du Seigneur d'Élisabeth...le Seigneur d'Élisabeth est bien l'Unique, le Tout-Autre, le Créateur du Ciel et de la terre...elisabeth a écrit :Elle s'éleva dans les cieux où elle fut solennellement proclamée Mère de Dieu.
La Mère de Dieu, n'est pas un dogme "inventé" par l'Église après des siècles de réflexion...elle est Parole de Dieu sortie de la bouche d'Élisabeth...là où l'ancienne alliance rencontre la nouvelle alliance, amour et vérité se rencontre...
Comme Marie, il faut garder ces Parole dans notre coeur, tant que nous ne les comprenons pas...avec patience et humilité, le Seigneur saura faire voir la grandeur de ces Paroles. Un coeur humble peut accueillir Marie qui le conduira à Son Fils, vrai Dieu et vrai homme.
le christ

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sans ironie mordante
Pardonnez-moi, mon Père, mais il n'y a pas trace dans mon message "d'ironie mordante".
Je me contente de lire les Evangiles de même que les messages publiés sur votre site et vos réponses toujours soigneusement argumentées.
Je maintiens mon énoncé qui ne me parait nullement offensant:
“Je disais que si Marie avait été préservée du péché originel par le Père des cieux, le sacrifice de son Fils ne la concernait pas.
J'en ai conclu que Dieu avait la possibilité, s’il le souhaitait, de nous préserver à notre tour du péché originel.
Ma question était: Pourquoi ne le fait-il pas?
Je constatais ensuite que Marie s’était élevée dans les cieux sans que son corps périsse comme périront les nôtres.
Je demandais pourquoi Dieu ne nous fait-il pas la même faveur de nous faire accéder dans son Royaume vêtus de notre corps.
Je me réjouissais du fait qu’en agissant ainsi le sacrifice de Jésus pourrait être évité, ce qui constituerait une heureuse économie de sang.
Je me contente de lire les Evangiles de même que les messages publiés sur votre site et vos réponses toujours soigneusement argumentées.
Je maintiens mon énoncé qui ne me parait nullement offensant:
“Je disais que si Marie avait été préservée du péché originel par le Père des cieux, le sacrifice de son Fils ne la concernait pas.
J'en ai conclu que Dieu avait la possibilité, s’il le souhaitait, de nous préserver à notre tour du péché originel.
Ma question était: Pourquoi ne le fait-il pas?
Je constatais ensuite que Marie s’était élevée dans les cieux sans que son corps périsse comme périront les nôtres.
Je demandais pourquoi Dieu ne nous fait-il pas la même faveur de nous faire accéder dans son Royaume vêtus de notre corps.
Je me réjouissais du fait qu’en agissant ainsi le sacrifice de Jésus pourrait être évité, ce qui constituerait une heureuse économie de sang.