Au chapitre 4 verset 8, de la 1ere lettre de Saint Jean , Saint Jean nous dit ,( Dieu est Amour).
Dans 1 Samuel, au chapitre 15, 2-3, ( Ainsi parle Yahvé Sabaot : J'ai résolu de punir ce qu'Amaleq à fait à Israël, en lui coupant la route quand il montait d'Egypte. Maintenant, va, frappe Amaleq, voue le à l'anathème, avec tout ce qu'il possède, sois sans pitié pour lui, tue hommes et femmes, enfants et nourrissons,boeufs et brebis, chameaux et ânes.)
Pourquoi, si Dieu est Amour peut t'il vouloir la mort des enfants et nourrissons qui sont innocent ?
Si Dieu est Amour?
-
- Messages : 1327
- Enregistré le : 5 sept. 2003
Poser la question, c’est s’acheminer vers la réponse. Il ne peut pas y avoir deux dieux ! (C’était la proposition de certains gnostiques à tendance manichéiste, qui opposaient le « Dieu mauvais » de l’Ancien Testament, au « Dieu bon » du Nouveau Testament.) Mais il ne peut pas non plus y avoir des représentations contradictoires de l’unique Dieu ! Lequel serait le « vrai » Dieu : celui que Saint Jean définit comme le Dieu d’amour, qui a envoyé son Fils non pas pour juger le monde, mais pour le sauver ? Ou le Dieu des armées (c’est le sens de Sabaot) qui punit Amaleq et voue à l’anathème les pauvres Amalécites (qui ressurgirons d’ailleurs au printemps suivant, comme les fleurs dans les champs : on appelle cela la génération spontanée des Amalécites !) ?
La réponse n’est pas trop difficile. N’oublions pas que la Bible n’est pas un traité de théologie, mais le récit d’une Histoire Sainte : l’histoire du cheminement de Dieu avec son peuple « à la nuque raide », qu’il conduit patiemment depuis les steppes de Ur en Chaldée, jusqu’au Mont des Béatitudes.
Dieu ne peut vouloir la mort, lui qui est le vivant qui fait vivre. Il a accepté que son Fils épouse notre mort, afin de nous ressusciter avec lui au matin de Pâques. C’est pourquoi nous lisons l’Ancien Testament à la lumière du Nouveau, car dans l’Evangile, c’est le Verbe de vérité, qui nous parle de Dieu. C’est à sa lumière que nous discernons ce qui est réellement inspiré dans l’Ancien Testament, et ce qui est expression humaine d’une foi en croissance.
La réponse n’est pas trop difficile. N’oublions pas que la Bible n’est pas un traité de théologie, mais le récit d’une Histoire Sainte : l’histoire du cheminement de Dieu avec son peuple « à la nuque raide », qu’il conduit patiemment depuis les steppes de Ur en Chaldée, jusqu’au Mont des Béatitudes.
Dieu ne peut vouloir la mort, lui qui est le vivant qui fait vivre. Il a accepté que son Fils épouse notre mort, afin de nous ressusciter avec lui au matin de Pâques. C’est pourquoi nous lisons l’Ancien Testament à la lumière du Nouveau, car dans l’Evangile, c’est le Verbe de vérité, qui nous parle de Dieu. C’est à sa lumière que nous discernons ce qui est réellement inspiré dans l’Ancien Testament, et ce qui est expression humaine d’une foi en croissance.