Bonjour Père,
Toujours dans le domaine de l'agriculture bio, je vous pose une nouvelle question où j'ai un peu de mal à me situer et à voir le danger s'il y en a un!
En effet, j'ai une personne qui souhaite passer en AB avec une production animale originale qui est la suivante : "Chevaux de courses de haute compétition".
Ce que je veux dire par là, c'est que la personne travaille exclusivement sur les plantes (homéopathie et phytothérapie) depuis plus de 7 ans officiellement sans produit chimiques. Dans les années à venir dans le milieu équin, on va en entendre parler de cette pratique unique en France voire au monde car les résultats sont époustouflants!
Elle travaille sur des méthodes naturelles qui en soient sont de bonnes techniques (tant sur l'alimentation que sur la récupération de l'animal) et ont montrées leurs preuves depuis des décénnies!
La personne agit également sur le mental de l'animal. Elle constate des incidences positives ou négatives selon les plantes données en lien avec la pathologie de l'animal. Et c'est vrai!
Elle fait la même chose avec la cavalière (sa partenaire) et elle-même, c'est-àdire qu'elles s'alimentent avec des produits naturels. On dit que les animaux ressentent l'anxiété qui se dégage de l'homme. Est-ce que c'est vrai (ce que je pense) et jusqu'à quel point dois-je me situer dans ce domaine?
D'ailleurs, la personne a été victime d'un grave accident il y a plusieurs années et les docteurs lui disaient qu'elle ne remarcherait plus. or, malgré des "tonnes de ferrail" dans son corps ( expression de la personne), elle marche et ce par un travail sur son mental (vaincre la douleur) et par une alimentation saine.
En quelques rencontres, elle ne m'a jamais parlé de "spirituel" directement comme on peut le constater dans la biodynamie. Alors est-ce que je n'ai rien à craindre tout en restant sur mes gardes ou bien y a-t-il des limites à ne pas franchir?
J'espère avoir été assez clair car ce n'est pas évident à expliquer.
En communion de prière avec la communauté,
Olivier
guérison par le mental et les plantes
Re: guérison par le mental et les plantes
Je ne prétends pas tout savoir sur tout ! Que la phytothérapie et l’homéopathie fonctionnent chez les animaux n’est plus à prouver. Que ces plantes ont également un effet sur le mental me semble évident, étant donnée l’unité psychosomatique de l’animal comme de l’homme – en maintenant bien sûr que le psychisme de l’homme est sans commune mesure avec celui de l’animal, celui-ci ne disposant que d’une âme sensitive alors l’homme est doué d’une âme spirituelle.
Que les animaux ressentent l’anxiété qui se dégagent des humains me semble également un fait acquis : il suffit de constater le comportement des animaux domestiques envers les visiteurs ; et de même pour la plupart des animaux. Les ésotériciens auraient vite fait d’établir le lien entre l’état d’âme de la personne et la couleur de son corps astral que percevraient les animaux et les feraient réagir.
Enfin qu’une volonté résolue puisse opérer des guérisons n’est plus à prouver non plus. Tous les médecins reconnaissent l’influence prépondérante du psychisme dans la guérison de leurs patients.
Dans tout cela, il n’y a rien de « spirituel » à proprement parler. Je suis convaincu que notre civilisation hyper-technologisée a perdu un certain instinct naturel que l’on peut retrouver au contact avec la nature et par une attention portée au monde animal. Il me semble qu’il y a deux erreurs à éviter :
- sacraliser cette re-découverte de la nature ; ou
- glisser du visible naturel vers l’invisible occulte.
Entre ces deux lignes de crête, il y a heureusement bien des espaces à découvrir !
Que les animaux ressentent l’anxiété qui se dégagent des humains me semble également un fait acquis : il suffit de constater le comportement des animaux domestiques envers les visiteurs ; et de même pour la plupart des animaux. Les ésotériciens auraient vite fait d’établir le lien entre l’état d’âme de la personne et la couleur de son corps astral que percevraient les animaux et les feraient réagir.
Enfin qu’une volonté résolue puisse opérer des guérisons n’est plus à prouver non plus. Tous les médecins reconnaissent l’influence prépondérante du psychisme dans la guérison de leurs patients.
Dans tout cela, il n’y a rien de « spirituel » à proprement parler. Je suis convaincu que notre civilisation hyper-technologisée a perdu un certain instinct naturel que l’on peut retrouver au contact avec la nature et par une attention portée au monde animal. Il me semble qu’il y a deux erreurs à éviter :
- sacraliser cette re-découverte de la nature ; ou
- glisser du visible naturel vers l’invisible occulte.
Entre ces deux lignes de crête, il y a heureusement bien des espaces à découvrir !