Pourquoi Dieu, puisqu'il est si bon, nous envoie -t-il des épreuves aussi lourdes à vivre ?
Une amie m'expliquait que c'est pour fortifier notre foi; je trouve cela un peu "pervers",du type :
"Je t'aime alors regarde comme je te châtie bien, vois comme tu as besoin de moi. Tu as le libre arbitre, mais hors moi, pas de salut".
Comment un "père" aussi vieux, donc "vert" peut-il manier l'humanité aussi durement ?
Pourquoi sommes nous si aveugles à son message d'amour et d'humanité ?
Depuis bientôt 25 ans, j'avance, pense découvrir un peu du mystère caché sous le voile et redescends encore plus bas après chaque épreuve.
Où est l'amour inconditionnel, celui qui soutient quoiqu'il puisse arriver ?
Comment parler d'amour quand, à chaque pas, il y a une chausse -trappe ...?
réincarnation et épreuves
Re: réincarnation et épreuves
Chère Claire,
Vous avez tout à fait raison: notre Père est trop bienveillant pour nous éprouver jusqu'à l'usure!
Certes il éprouve, mais pour fortifier ce qui a d'abord émergé. Il éprouve mais soutient dans l'épreuve et à vrai dire nous porte jusqu'à l'autre rive alors que nous avons l'impression d'avancer tout seuls.
C'est pourquoi je voudrais élargir le débat.
Il n'y a pas que Dieu qui soit engagé dans l'aventure de ma vie: il y a aussi moi-même, je veux dire : la part obscure de moi-même, qui peut parfois, et tout à fait inconsciemment, résister terriblement à l'action de la grâce, et s'enfermer dans un shéma d'échec. Les raisons peuvent être multiples; j'en citerai une au hasard: peur du bonheur auquel je n'ai pas droit, en raison de sentiments de culpabilité morbide qui étouffent toute possibilité même de jouir de la vie ou de jouir d'une rencontre épanouissante avec Dieu.
Je crois qu'une retraite de guérison intérieure permet de faire le point sur sa vie et d'entrevoir, à la lumière de l'Esprit, où pourrait bien se situer dans mon histoire, ces points d'accrochage qui m'empêchent d'avancer dans ma relation aux autres, à Dieu, et à moi-même.
Bien sûr il y a aussi les événements objectifs qui peuvent m'assaillir, mais là encore, je crois que nous n'avons pas tous les mêmes prédispositions à accueillir et intégrer les épreuves en raison de notre histoire passée.
Père Joseph-Marie Verlinde
Vous avez tout à fait raison: notre Père est trop bienveillant pour nous éprouver jusqu'à l'usure!
Certes il éprouve, mais pour fortifier ce qui a d'abord émergé. Il éprouve mais soutient dans l'épreuve et à vrai dire nous porte jusqu'à l'autre rive alors que nous avons l'impression d'avancer tout seuls.
C'est pourquoi je voudrais élargir le débat.
Il n'y a pas que Dieu qui soit engagé dans l'aventure de ma vie: il y a aussi moi-même, je veux dire : la part obscure de moi-même, qui peut parfois, et tout à fait inconsciemment, résister terriblement à l'action de la grâce, et s'enfermer dans un shéma d'échec. Les raisons peuvent être multiples; j'en citerai une au hasard: peur du bonheur auquel je n'ai pas droit, en raison de sentiments de culpabilité morbide qui étouffent toute possibilité même de jouir de la vie ou de jouir d'une rencontre épanouissante avec Dieu.
Je crois qu'une retraite de guérison intérieure permet de faire le point sur sa vie et d'entrevoir, à la lumière de l'Esprit, où pourrait bien se situer dans mon histoire, ces points d'accrochage qui m'empêchent d'avancer dans ma relation aux autres, à Dieu, et à moi-même.
Bien sûr il y a aussi les événements objectifs qui peuvent m'assaillir, mais là encore, je crois que nous n'avons pas tous les mêmes prédispositions à accueillir et intégrer les épreuves en raison de notre histoire passée.
Père Joseph-Marie Verlinde