question au Père Verlinde et au webmaster :
dans ce forum peut-on identifier (pour expliquer et clarifier, et dissiper des malentendus...) tout ce qui peut mener à naviguer aujoiurdh'ui sur les eaux troubles du new age. je cite dans le désordre les motivations éventuelles :
1. une possible déception de l'Eglise et de ses positions, le sentiment que les chrétiens ne forment pas réellement une communauté, qu'il y manque la Charité
2. le fait que ces croyances flattent un moi profond, celui d'être le seul maître, d'être Dieu.
3. le sentiment que le Christianisme ne répond pas à mes questions existentielles
4. le sentiment assez persistant que ce que je ressens comme bénéfique (ex : après une séance de "yoga") ne peut pas m'être nocif..
etc...etc...
chacun de ces points étant traité par ailleurs, ce chapitre "attrait du new age" pourrait servir de pointeur vers des points particuliers
(exemples : pour le chapitre 4, on pointerait vers le point "techniques orientales", le chapitre 1 pointant vers le point sur "l'amour humain".
attrait du new age
Re: attrait du new age
Tout ce que vous dites est juste. J'ajouterai, quant à moi, une grande ignorance. Nous oublions l'impact du climat intellectuel dans lequel nous vivons. L'attrait du Nouvel Age (et avant lui de toutes les gnoses, hermétisme, théosophie, occultisme etc..) résulte en général de questions éternelles concernant Dieu, le monde, l'homme etc..., mais bénéficie de ce que l'on pourrait appeler une démission intellectuelle (pour faire vite). Lorsque le gnosticisme ou l'hermétisme surgissent aux premiers siècles de notre ère (en concurrence avec le christanisme), ils témoignent d'un goût très marqué par l'irrationnel, en même temps qu'une volonté "d'ordonner" cet irrationnel. La philosophie est un exercice devenu compliqué qu'une intelligentsia transforme en dévotion cosmique, plus facile à digérer (lire les travaux du Père Festugière sur l'hermétisme). L'ésotérisme surgit toujours dans l'espace laissé par une certaine démission de l'exercice philosophique et retourne toujours à ces schémas qui caractérisent le gnosticisme (avec quelques nuances importantes) et l'hermétisme. On ne peut comprendre le Nouvel Age sans le replacer dans ce refus de l'exercice de la philosophie, qu'il considère comme une aberration occidentale (précédé dans ses jugements par un grand nombre d'intellectuels dont il utilise les arguments). Il lui préfère l"Orient (ou ce qu'il en comprend) qu'il présente comme un univers intellectuel marqué par la possibilité de penser en même temps, différentes réalités contradictoires (Je suis et je ne suis pas, en même temps et sous le même rapport, de la même façon que dieu est et n'est pas en même temps....). Appréciation que la philosophie occidentale rejette comme aberrante. Nelly.
Re: attrait du new age
Pour Nelly :
Je suis toutà fait d'accord avec votre analyse du "refus de l'exercice de la philosophie"...
extrêmement grave en Occident, et surtout de
la recherche de doctrines qui permettent d' écarter... le principe d'identité !
Edith
Je suis toutà fait d'accord avec votre analyse du "refus de l'exercice de la philosophie"...
extrêmement grave en Occident, et surtout de
la recherche de doctrines qui permettent d' écarter... le principe d'identité !
Edith
Re: attrait du new age
En effet, la suggestion est pertinente 
Nous travaillons (déjà) à la version 2 du site, nous allons l'intégrer. Elle a le mérite de se mettre à la portée du visiteur.
merci !

Nous travaillons (déjà) à la version 2 du site, nous allons l'intégrer. Elle a le mérite de se mettre à la portée du visiteur.
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