Bonjour Père,
Dans mon travail, je suis entourée de personnes dites ''homosexuelles''. Bien que je n'aime pas ce qualificatif, je n'en connais pas encore d'autres. Ces personnes savent que je suis pratiquante et même fervante dans ma foi. Et évidemment, je me fais toujours poser des dizaines de questions sur la foi et la morale chrétiennes, et plus précisément l'homosexualité. J'aimerais pouvoir leur dire que je les aime et que Dieu les aime, même dans leur ''faiblesse'', mais elles seraient très blessées de m'entendre dire qu'elles ont un ''problème d'identité'' sexuelle - c'est ce que je crois après avoir lu beaucoup sur le sujet puisque j'ai moi-même connu une période d'homosexualité dans ma vie. Comment évangéliser ces personnes? Comment leur dire la vérité, sans les blesser? Cela me semble impossible. Ici, au Canada, il y a un grand débat autour du mariage entre personnes de même sexe. Le Gouvernement fédéral s'apprête à voter une loi permettant ce genre de mariage, malgré la désaprobation de la majorité des Canadiens. Comment parler d'homosexualité sans entrer dans l'homophobie? J'ai beau dire que Dieu créa l'homme et la femme à son image... rien y fait! Est-ce peine perdue? Je trouve le lobby homosexuel très puissant, et on dirait même qu'il fait du prosélytisme! Merci pour tout!
Homosexualité
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Si votre interlocuteur n’est pas croyant, il vous sera difficile d’avoir gain de cause, car le prosélytisme (c’est bien le mot !) du lobby homosexuel a été bien préparé par un travail en profondeur, notamment à travers la fameuse théorie du « gender ».
Selon cette doctrine – qui ne se fonde sur rien d’objectif ! - le comportement sexuel n’aurait rien à voir avec la génitalité (sexualité biologique) mais serait totalement déterminé par des conventions sociales. Comme la déconstruction postmoderne a enfin mis à jour le caractère purement arbitraire du mariage hétérosexuel, de la monogamie, de la stabilité du couple et de la famille, etc. (!!!), l’homme et la femme peuvent enfin recouvrer leur spontanéité et vivre le comportement sexuel qu’ils entendent : hétéro- ou homo- ou l’un et l’autre selon le goût du moment.
Ainsi une saine argumentation à partir de la différence biologique entre l’homme et la femme, ne parvient plus à convaincre, le terrain de la réflexion étant déjà miné par des pseudo-théories farfelues qui justifient tous les comportements, quels qu’ils soient.
Mais pour le moment, aucune doctrine n’est parvenue à rendre fécond un couple homosexuel…
Selon cette doctrine – qui ne se fonde sur rien d’objectif ! - le comportement sexuel n’aurait rien à voir avec la génitalité (sexualité biologique) mais serait totalement déterminé par des conventions sociales. Comme la déconstruction postmoderne a enfin mis à jour le caractère purement arbitraire du mariage hétérosexuel, de la monogamie, de la stabilité du couple et de la famille, etc. (!!!), l’homme et la femme peuvent enfin recouvrer leur spontanéité et vivre le comportement sexuel qu’ils entendent : hétéro- ou homo- ou l’un et l’autre selon le goût du moment.
Ainsi une saine argumentation à partir de la différence biologique entre l’homme et la femme, ne parvient plus à convaincre, le terrain de la réflexion étant déjà miné par des pseudo-théories farfelues qui justifient tous les comportements, quels qu’ils soient.
Mais pour le moment, aucune doctrine n’est parvenue à rendre fécond un couple homosexuel…
homosexualite
Pour moi il est difficile de pouvoir exprimer librement sur le désir des homos.
J'ai essayé et on m'a taxé d'homophobe, alors que cela n'a rien à voir, la seule parole qui fait qnue je me sens bien face à mon désaccord sur certains sujets concernant l'homosexualité, je sais que je peu trouver dans ma bible des versets qui m' indique que l'on ne doit pas faire des choses contre nature, et que le mariage est une institution établit par Dieu (Génèse 2-24), il ya de nombreux versets que l' on peut sans etre forcément chrétien (1Timothée 1-8à10).Je ne juge personne tout ce que je veux c'est que en tant que chrétienne je ne supporte plus l'atmosphère générale qui nous oblige presque à adhérre à cette idée et on veut me faire croire que c'est normal, et que forçément s'est moi qui ai un problème. [/b]
J'ai essayé et on m'a taxé d'homophobe, alors que cela n'a rien à voir, la seule parole qui fait qnue je me sens bien face à mon désaccord sur certains sujets concernant l'homosexualité, je sais que je peu trouver dans ma bible des versets qui m' indique que l'on ne doit pas faire des choses contre nature, et que le mariage est une institution établit par Dieu (Génèse 2-24), il ya de nombreux versets que l' on peut sans etre forcément chrétien (1Timothée 1-8à10).Je ne juge personne tout ce que je veux c'est que en tant que chrétienne je ne supporte plus l'atmosphère générale qui nous oblige presque à adhérre à cette idée et on veut me faire croire que c'est normal, et que forçément s'est moi qui ai un problème. [/b]
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Hélas vous décrivez très bien la pression psychologique qui est faite actuellement pour imposer les formes « alternatives » de sexualité, en les faisant passer pour tout aussi normales que l’hétérosexualité. Au nom de la « tolérance » - mot dont on cherche en vain la définition dans le dictionnaire de ceux qui l’ont sans cesse à la bouche – nous ne pourrons bientôt plus exprimer notre désaccord avec les formes déviantes de la sexualité. Je dis « bientôt », mais en fait c’est déjà le cas. La liberté sera de penser comme pensent ceux qui font l’opinion dans ce domaine. Tenez bon : je crois qu’il nous faut continuer à oser affirmer nos convictions, avec respect et sans agressivité, mais en revendiquant le droit à la différence et surtout le droit à la « libre pensée » - aussi longtemps bien sûr que mes propos ne sont pas blessant ou méprisant.
Etant chrétien et homosexuel je dois dire que je serai très sincèrement désolé et même choqué que des croyants, pour qui la question de l'orientation sexuelle ne se pose pas, se sentent déstabilisés ou mis en cause par suite des débats qui ont lieu un peu partout actuellement et à cause de pressions exercées par des groupes militants.
Je suis par ailleurs reconnaissant au père Joseph-Marie pour la modération de ses propos.
Naturellement le sujet de la foi chrétienne et de l'homosexualité est très vaste et pourrait nourrir des livres entiers, en plus de ceux qui ont déjà été écrits.
A la base il y a deux problèmes de fond qu'il faudrait éclaircir et sur lesquels la réflexion pourrait être renouvellée:
Premièrement quel mode d'emploi les évangiles nous donnent-ils de l'ancien testament, qui est une compilation foisonnante de données contradictoire et parfois inacceptables?
Deuxièmement la sexualité, en tant que simple fonction organique, tient-elle une place particulière parmi les autres fonctions organiques?
Je suis par ailleurs reconnaissant au père Joseph-Marie pour la modération de ses propos.
Naturellement le sujet de la foi chrétienne et de l'homosexualité est très vaste et pourrait nourrir des livres entiers, en plus de ceux qui ont déjà été écrits.
A la base il y a deux problèmes de fond qu'il faudrait éclaircir et sur lesquels la réflexion pourrait être renouvellée:
Premièrement quel mode d'emploi les évangiles nous donnent-ils de l'ancien testament, qui est une compilation foisonnante de données contradictoire et parfois inacceptables?
Deuxièmement la sexualité, en tant que simple fonction organique, tient-elle une place particulière parmi les autres fonctions organiques?
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- Enregistré le : lun. 29 sept. 2003 13:16
J’avoue ne pas avoir compris la première question.
Pour ce qui est de la seconde, il me semble important de distinguer la sexualité de la génitalité. La génitalité est l’expression physique de la sexualité, mais la sexualité peut s’exprimer dans bien d’autres registres. A vrai dire, toute nos activités sont sexuées : non seulement la façon d’agir, mais aussi la manière de penser, de réfléchir, de décider, et même de prier. Nous sommes des êtres sexués : la sexualité n’est pas une qualité secondaire. Et nous exprimons donc constamment notre sexualité, mais nous ne l’exprimons pas forcément dans notre génitalité. Le célibataire en vue du Royaume renonce délibérément à exercer sa sexualité par la voie de la génitalité, sans qu’il n’en subisse le moindre dommage, si du moins il a bien intégré ce choix, avec l’aide de la grâce.
Ceci dit, la pulsion génitale est une des pulsions fondamentales (avec le fait de dormir et de se nourrir) en tant qu’indispensable pour la survie de l’espèce.
Pour ce qui est de la seconde, il me semble important de distinguer la sexualité de la génitalité. La génitalité est l’expression physique de la sexualité, mais la sexualité peut s’exprimer dans bien d’autres registres. A vrai dire, toute nos activités sont sexuées : non seulement la façon d’agir, mais aussi la manière de penser, de réfléchir, de décider, et même de prier. Nous sommes des êtres sexués : la sexualité n’est pas une qualité secondaire. Et nous exprimons donc constamment notre sexualité, mais nous ne l’exprimons pas forcément dans notre génitalité. Le célibataire en vue du Royaume renonce délibérément à exercer sa sexualité par la voie de la génitalité, sans qu’il n’en subisse le moindre dommage, si du moins il a bien intégré ce choix, avec l’aide de la grâce.
Ceci dit, la pulsion génitale est une des pulsions fondamentales (avec le fait de dormir et de se nourrir) en tant qu’indispensable pour la survie de l’espèce.
ne tirez pas sur les homos!!!
Bonjour,
Sujet très délicat s'il en est, ce qui touche à notre intimité sexuelle. Je suis catholique pratiquant fervent et homosexuel. Surtout chers amis, je peux vous affirmer que ce n'est pas un cadeau et sans doute ma croix sur terre. Je me sens obligé d'apporter mon témoignage qui en aidera peut-être d'autres. On ne choisit pas d'être homosexuel, cela s'impose à nous, et aucune norme ne peut rien y changer. Enfant déjà, j'admirais les hommes plus que les femmes, puis adolescent, puis moi-même homme maintenant (41 ans). J'ai toujours "fait semblant" de croire que je pouvais changer, mais c'est impossible (sauf grâce divine). En famille, en Eglise, impossible de le dire ouvertement: il y a beaucoup d'effort à faire pour l'accueil. Je ne suis ni un monstre, ni plus névrosé que le français moyen. Non je suis comme ça et c'est déjà bien assez de souffrances: en raison de ma foi, je m'impose un célibat subi et non choisi, j'ai une solitude affective qui me jette au désespoir (eh oui, un homo, c'est d'abord un être humain ultra sensible, plus que la moyenne), et il m'arrive de tomber amoureux. Vous imaginez? Là, j'aime vraiment un ami garçon (je l'adore, je sais que c'est réservé à Dieu seul , désolé, ce n'est qu'un mot). Il a un ami (amant) mais je sais qu'il m'aime vraiment beaucoup. Je pense à lui très souvent. Jamais je ne pourrais le toucher, ni avoir femme, enfant, bref VIVRE. quelquefois, dans la prière , je crie ma révolte à Dieu: pourquoi m'a tu fait ainsi, ou pourquoi as-tu permis qu'il en soit ainsi. Ma vie sexuelle est parfois accidentée, car on ne peut pas brider (même si je sublime en étant artiste chanteur). J'insiste que j'ai essayer de m'en "sortir": dialogues avec les prêtres, médecins, psy, prières "renouveau". Bien sûr le sacrement du pardon m'aide, mais je ne suis pas coupable de ma condition! seulement, cette condition entraîne fatalement au péché, sauf à être aveugle, sourd ou ermite. Miantenant, je ne demande pplus au Seigneur de m'en sortir, car il le fera si la divine Providence le requiert; je luis remets chaque soir (à COMPLIES) ma sexualité, telle qu'elle est, c'est lui qui en porte aussi le poids, avec moi. Quand aux homos non-cathos, même si la plupart sont "libérés" (c'est quand même que de les conduire au suicide comme cela arrive malheureusement encore ), beaucoup admettent avoir souhaité et espéré une vie hétérosexuelle, avec femme et enfants; mais ils se rendent compte que c'est ainsi...Ils ont évidemment un peu de mal à comprendre mon point de vue de l'Eglise, mais ils m'acceptent, parce que je suis comme eux. Et nous pouvons aui moins nous aimer d'amitié très forte. J'en vois souffrir beaucoup, malgré la soit-disant libération, et j'essaie de les soutenir... c'est peut-être une toute petite mission que le Seigneur m'a confié.
.Voilà mon point de vue qui servira à d'autre, je souhaite. Le Seigneur ne fait pas de différence il m'aime tel que je suis. Et l'Eglise, contrairement à ce que dit le lobby, accepte et aime les personnes homosexuelles, sinon je serai excommunié...et pas autorisé d'être chantre et liturgiste.
CONCLUSION: je crois que maintenant que j'ai accepté cette condition homosexuelle, en faisant confiance totale à Dieu, le vis mieux. Si je rencontrais un jeune homme avec qui j'aurais le sentiment de vivre dan un amour et un respect mutuel, je partagerais peut-être sa vie, en essayant d'être fidèle au Christ...
Bien à vous et priez pour les homos, nous en avons besoin, car nouis avons un manque affectif impossible à combler , c'est pas juste!
Sujet très délicat s'il en est, ce qui touche à notre intimité sexuelle. Je suis catholique pratiquant fervent et homosexuel. Surtout chers amis, je peux vous affirmer que ce n'est pas un cadeau et sans doute ma croix sur terre. Je me sens obligé d'apporter mon témoignage qui en aidera peut-être d'autres. On ne choisit pas d'être homosexuel, cela s'impose à nous, et aucune norme ne peut rien y changer. Enfant déjà, j'admirais les hommes plus que les femmes, puis adolescent, puis moi-même homme maintenant (41 ans). J'ai toujours "fait semblant" de croire que je pouvais changer, mais c'est impossible (sauf grâce divine). En famille, en Eglise, impossible de le dire ouvertement: il y a beaucoup d'effort à faire pour l'accueil. Je ne suis ni un monstre, ni plus névrosé que le français moyen. Non je suis comme ça et c'est déjà bien assez de souffrances: en raison de ma foi, je m'impose un célibat subi et non choisi, j'ai une solitude affective qui me jette au désespoir (eh oui, un homo, c'est d'abord un être humain ultra sensible, plus que la moyenne), et il m'arrive de tomber amoureux. Vous imaginez? Là, j'aime vraiment un ami garçon (je l'adore, je sais que c'est réservé à Dieu seul , désolé, ce n'est qu'un mot). Il a un ami (amant) mais je sais qu'il m'aime vraiment beaucoup. Je pense à lui très souvent. Jamais je ne pourrais le toucher, ni avoir femme, enfant, bref VIVRE. quelquefois, dans la prière , je crie ma révolte à Dieu: pourquoi m'a tu fait ainsi, ou pourquoi as-tu permis qu'il en soit ainsi. Ma vie sexuelle est parfois accidentée, car on ne peut pas brider (même si je sublime en étant artiste chanteur). J'insiste que j'ai essayer de m'en "sortir": dialogues avec les prêtres, médecins, psy, prières "renouveau". Bien sûr le sacrement du pardon m'aide, mais je ne suis pas coupable de ma condition! seulement, cette condition entraîne fatalement au péché, sauf à être aveugle, sourd ou ermite. Miantenant, je ne demande pplus au Seigneur de m'en sortir, car il le fera si la divine Providence le requiert; je luis remets chaque soir (à COMPLIES) ma sexualité, telle qu'elle est, c'est lui qui en porte aussi le poids, avec moi. Quand aux homos non-cathos, même si la plupart sont "libérés" (c'est quand même que de les conduire au suicide comme cela arrive malheureusement encore ), beaucoup admettent avoir souhaité et espéré une vie hétérosexuelle, avec femme et enfants; mais ils se rendent compte que c'est ainsi...Ils ont évidemment un peu de mal à comprendre mon point de vue de l'Eglise, mais ils m'acceptent, parce que je suis comme eux. Et nous pouvons aui moins nous aimer d'amitié très forte. J'en vois souffrir beaucoup, malgré la soit-disant libération, et j'essaie de les soutenir... c'est peut-être une toute petite mission que le Seigneur m'a confié.
.Voilà mon point de vue qui servira à d'autre, je souhaite. Le Seigneur ne fait pas de différence il m'aime tel que je suis. Et l'Eglise, contrairement à ce que dit le lobby, accepte et aime les personnes homosexuelles, sinon je serai excommunié...et pas autorisé d'être chantre et liturgiste.
CONCLUSION: je crois que maintenant que j'ai accepté cette condition homosexuelle, en faisant confiance totale à Dieu, le vis mieux. Si je rencontrais un jeune homme avec qui j'aurais le sentiment de vivre dan un amour et un respect mutuel, je partagerais peut-être sa vie, en essayant d'être fidèle au Christ...
Bien à vous et priez pour les homos, nous en avons besoin, car nouis avons un manque affectif impossible à combler , c'est pas juste!