Lorsque nous disons qu’il est possible que des conséquences négatives de pratiques occultes se transmettent de génération en génération, nous n’entendons pas parler de « liens » avec des forces occultes, qu’ils soient de nature spirituelle, psychique ou physique. La liberté de la personne n’étant pas impliquée, elle ne saurait être « liée » par les actions de ses aïeuls, à quelque niveau de son être que ce soit.
Mais de même qu’il est plus difficile pour un enfant de grandir en vertu dans un milieu marqué par une moralité douteuse, sans que pour autant il participe au péché de son entourage, de même, les conditions d’exercice de notre liberté peuvent être influencées par les agissements « occultes » des générations antérieures de nos familles. Mais le conditionnement (inévitable) de ma liberté ne signifie pas que je ne sois pas libre !
Il serait absurde de prétendre que je porte le poids du péché de mes ancêtres. La Bible nous a bien mis en garde contre ce genre d’interprétation : chacun porte la responsabilité de ses propres actes. Cependant, les conséquences des actes peccamineux de mes ancêtres peuvent se manifester dans ma vie comme une résistance sur mon chemin de sainteté, résistance qui rend le choix du bien d’autant plus méritoire. N’oublions pas que la grâce se déploie dans notre faiblesse et que le Seigneur connaît mieux que moi les obstacles que j’ai à surmonter pour marcher à sa suite sur le chemin de l’Evangile.