je pense avoir vécu une experience fusionnelle dans le tout: je marchais au bord de la mer en faisant mon chapelet;( comme tous les jours en vacances).il avait fait de l'orage toute la nuit;la mer était grosse, le ciel bas et chargé de gros nuages gris, le vent trés fort .La plage etait déserte.je me suis arétée;j'ai regardé le ciel;et soudain j'étais tout ;éléments et nature.j'étais le nuage sombre et lourd, la mer agitée et tumultueuse, ce vent soufflant avec violence et volonté ,comme si rien ne pouvait l'arrèter.je ressentait tout cela.j'ai éprouvé le besoin de demandé pardon à la terre, pour tout ce qu'on lui fait subir.Et puis:j'étais dans la main de DIEU! oui c'était un fait, une évidence .Dans cette main, il y avait du sable ;des miliards de grains de sables .et, sur un de ces grains de sable, mon non était écrit.et je réalisais que DIEU connaissait mon nom! qu'il savait qui j'étais,que ce minuscule grain de sable avait de la valeur à ses yeux, et qu'il le regardait avec Amour. j'étais dans ses mains et surtout j'existais dans son regard.je suis tombée à genoux et j'ai crié: je t'aime je t'aime je t'aime.et j'ai ajouté en pensant à JESUS et MARIE je vous aime. je n'ai rien dis à mon époux ,j'étais bouleversée.A mon retour,je suis allée en parler à mon prêtre;il me suit depuis mon retour à l'Eglise (1994), et est trés ouvert,et connait tous de mes experiences.Ilm'a dit que ce pouvais etre une éphusion spontannée de,ou ,en l'Esprit Saint. ce qui est sur ,c'est que ma spiritualité a changée.
suite à cette experience, qui à été d'une intensité que vous pouvez saisir ,je n'ai jamais pensé à la revivre, mais elle fait partie de moi; il m'a semblé que c'était un appel du PERE .aprés cela, certaines personnes se sont trouvées sur ma route, j'ai ecouté de vos cassettes(pretées par mon pretre),abandonné des pratiques de guérisons et autres choses .Ce serait trop long à raconter. sauf une chose :j'était fachée avec mes deux soeurs sans raisons. aprés avoir tout remis au PERE ,(une de vos cassettes)peu de temps aprés mes soeurs me sont revenues sans plus de raisons.
ma question:pourquoi cette experience?et était- elle fusionnelle dans le tout? ou une éphusion en l'Esprit?et la difference, ou les concéquences?
je vous prie d'excuser la longueur de ce texte, et je vous remercie de prendre le temps de me répondre .liliane
experience fusionnelle!
-
P. Joseph-Marie
Re: experience fusionnelle!
Madame,
Je ne crois pas que ce soit une expérience fusionnelle, puisque vous dialoguer avec Dieu et vous prenez conscience qu'il connaît votre nom. Il y a certes un fort sentiment de communion avec la nature, mais qui ne vous prive pas de votre conscience personnelle, tout au contraire.
Je crois que vous avez vécu une "saisie de l'Esprit"; je m'appuie surtout sur le changement positif dans votre vie relationnelle, qui est un critère qui ne trompe pas. C'est une expérience qui vous fait vivre, parce qu'elle vient du Seigneur de la vie: je rends grâce avec vous pour cette "visitation".
Père Joseph-Marie Verlinde
Je ne crois pas que ce soit une expérience fusionnelle, puisque vous dialoguer avec Dieu et vous prenez conscience qu'il connaît votre nom. Il y a certes un fort sentiment de communion avec la nature, mais qui ne vous prive pas de votre conscience personnelle, tout au contraire.
Je crois que vous avez vécu une "saisie de l'Esprit"; je m'appuie surtout sur le changement positif dans votre vie relationnelle, qui est un critère qui ne trompe pas. C'est une expérience qui vous fait vivre, parce qu'elle vient du Seigneur de la vie: je rends grâce avec vous pour cette "visitation".
Père Joseph-Marie Verlinde-
Marie F.
Re: experience fusionnelle!
En lisant ce témoignage , et tous les autres , je m'aperçois combien il y a risque de confusion sur la signification des termes , des expèriences , du sens et des implications des croyances . Merci pour ce nouveau témoignage car je croyais que toute expèrience de ce type était , disons , dans l'erreur . Vraiment tous ces échanges m'éclairent beaucoup . Merci à tous.
-
Sylviane
Pour Liliane
Bonjour Liliane,
Merci du partage de cette expérience. Je considère que c'est un cadeau car je sais combien ce type d'expérience est intime et difficilement partageable avec des mots (les mots sont souvent réducteurs par rapport à ce que l'on a vécu).
Par contre, je m'interroge sur le fait de faire "valider" cette expérience par quelqu'un d'autre (en l'occurrence ici le Père Verlinde), quelle est la connaissance ou le pouvoir de l'autre pour dire "cette expérience est valable, cette expérience n'est pas valable" ? Continuant à me poser cette légitime question, j'interrogeais hier un prêtre à ce sujet. Je vous communique sa réponse : il dit que si cette expérience ramène aux évangiles, alors il s'agit d'une expérience en provenance du "Dieu des chrétiens" (sic) et que sinon et bien "c'est autre chose, je ne sais pas quoi mais c'est autre chose"...bon, un avis que je vous communique ici sans me prononcer véritablement.
Je me risque (oui c'est un risque mais je l'assume) à vous décrire à mon tour l'expérience que j'ai vécue. Expérience innattendue, non recherchée (je ne savais même pas que ça existait) et apparue dans un contexte profane. Il y a une dizaine d'année, je faisais ma gymnastique dans ma chambre comme cela m'arrivait assez souvent quand tout à coup, sans prévenir : "Le temps s'est comme "arrêté", il n'y avait plus de différence entre moi et l'extérieur et le tout était baigné dans un AMOUR INCOMMENSURABLE et une JOIE INNOMMABLE dont je ne connais pas d'équivalent humain (même pour les plus grandes joies que m'a donné la vie : ce n'est absolument pas comparable et ici les mots sont de faible poids). Plus quelques autres détails que je tiens à garder pour moi. J'ai eu l'impression d'un bout de voile qui se soulevait et la certitude que nous baignons en permanence dans cela mais que nous ne le savons pas. Je n'ai pas "vu" qui que ce soit ou quoi que ce soit car j'étais "dedans"... je ne saurai même pas dire combien de temps a duré cette expérience puisque comme je vous l'ai dit le temps s'est arrêté. Puis peu à peu le voile est retombé. Même si j'ai eu d'autres expériences, aucune n'a eu par la suite cette force et ce bouleversement. J'en ai conservé à la fois une "nostalgie" et l'impression d'une exigence : après on ne peut plus faire comme si cela n'était pas...alors on se dit "que vais-je en faire ?", "pourquoi moi ?" qui suis un être humain "lambda" avec des qualités et des défauts. Comme vous je conserve précieusement ce souvenir en moi. La plupart du temps je ne l'évoque pas, c'est quelque chose de précieux que je protège des jugements extérieurs. Comme vous mon orientation spirituelle s'en est vue changée.
Peu à peu néanmoins, j'ai pu lire ou entendre de plus en plus de témoignages d'expériences "numineuses" (j'aime ce terme cité par le chrétien Karlfried Dürckheim" que j'ai lu par la suite) et me suis aperçue qu'elles sont beaucoup plus courantes qu'on ne le croît mais que peu osent en parler. Bien à vous, Sylviane
Merci du partage de cette expérience. Je considère que c'est un cadeau car je sais combien ce type d'expérience est intime et difficilement partageable avec des mots (les mots sont souvent réducteurs par rapport à ce que l'on a vécu).
Par contre, je m'interroge sur le fait de faire "valider" cette expérience par quelqu'un d'autre (en l'occurrence ici le Père Verlinde), quelle est la connaissance ou le pouvoir de l'autre pour dire "cette expérience est valable, cette expérience n'est pas valable" ? Continuant à me poser cette légitime question, j'interrogeais hier un prêtre à ce sujet. Je vous communique sa réponse : il dit que si cette expérience ramène aux évangiles, alors il s'agit d'une expérience en provenance du "Dieu des chrétiens" (sic) et que sinon et bien "c'est autre chose, je ne sais pas quoi mais c'est autre chose"...bon, un avis que je vous communique ici sans me prononcer véritablement.
Je me risque (oui c'est un risque mais je l'assume) à vous décrire à mon tour l'expérience que j'ai vécue. Expérience innattendue, non recherchée (je ne savais même pas que ça existait) et apparue dans un contexte profane. Il y a une dizaine d'année, je faisais ma gymnastique dans ma chambre comme cela m'arrivait assez souvent quand tout à coup, sans prévenir : "Le temps s'est comme "arrêté", il n'y avait plus de différence entre moi et l'extérieur et le tout était baigné dans un AMOUR INCOMMENSURABLE et une JOIE INNOMMABLE dont je ne connais pas d'équivalent humain (même pour les plus grandes joies que m'a donné la vie : ce n'est absolument pas comparable et ici les mots sont de faible poids). Plus quelques autres détails que je tiens à garder pour moi. J'ai eu l'impression d'un bout de voile qui se soulevait et la certitude que nous baignons en permanence dans cela mais que nous ne le savons pas. Je n'ai pas "vu" qui que ce soit ou quoi que ce soit car j'étais "dedans"... je ne saurai même pas dire combien de temps a duré cette expérience puisque comme je vous l'ai dit le temps s'est arrêté. Puis peu à peu le voile est retombé. Même si j'ai eu d'autres expériences, aucune n'a eu par la suite cette force et ce bouleversement. J'en ai conservé à la fois une "nostalgie" et l'impression d'une exigence : après on ne peut plus faire comme si cela n'était pas...alors on se dit "que vais-je en faire ?", "pourquoi moi ?" qui suis un être humain "lambda" avec des qualités et des défauts. Comme vous je conserve précieusement ce souvenir en moi. La plupart du temps je ne l'évoque pas, c'est quelque chose de précieux que je protège des jugements extérieurs. Comme vous mon orientation spirituelle s'en est vue changée.
Peu à peu néanmoins, j'ai pu lire ou entendre de plus en plus de témoignages d'expériences "numineuses" (j'aime ce terme cité par le chrétien Karlfried Dürckheim" que j'ai lu par la suite) et me suis aperçue qu'elles sont beaucoup plus courantes qu'on ne le croît mais que peu osent en parler. Bien à vous, Sylviane
-
Hélène
Re: Expérience filiale
Merci Liliane et Sylviane pour votre témoignage. Il me semble, comme ce prêtre vous l'a dit Sylviane, que si ces "expériences" nous conduisent sur un chemin évangélique (dans le sens le plus chrétien du terme) par la vérification des changements qui s'opèrent au niveau de nos relations avec les autres (se reconnaître tous fils et filles d'un même Père) et par surcroît à Dieu (vouloir l'aimer à notre tour de tout notre coeur, de tout notre être et que cela nous donne la force d'aller annoncer aux autres cette Bonne Nouvelle), elles sont "valides" comme vous le dites. "On reconnaît un arbre à ses fruits". Si cette expérience est stérile et ne produit pas de fruits mais un repli sur soi, il y a lieu de se poser des questions...ou peut-être d'oublier l'événement (dont on ne nie pas l'intensité, bien sûr) et repartir à neuf. Car si c'est vraiment de l'Amour, l'Amour se donne...Lorsque qu'on le reçoit, on ne peut que vouloir l'offrir à notre tour dans un don réciproque de soi.
Nous devons toutefois être prudent pour discerner d'òu cela vient. Il faut se méfier de celui qui peut prendre les apparences d'un ange de lumière ou encore, à notre quête de merveilleux qui provient de nos carences affectives, souvent inconsciemment et dû à des moments douloureux du passé.
Je me permet de vous partager à mon tour mon "expérience" non pas fusionnelle mais de rencontre filiale avec ce Dieu Père dont je suis fille dans le Fils par l'Esprit-Saint depuis mon baptême bien sûr, mais accueilli seulement depuis peu (je peux nommer la date et l'heure de cette rencontre mémorable !). Parce que oui, cette expérience est si forte, si intense, si profonde et si intime (les mots me manquent) elle se partage parce qu'elle est offerte à tous et non pas seulement à quelques initiés...il s'agit d'accueillir la grâce.
Parfois le Seigneur fait des cadeaux sans que la personne soit particulièrement chrétienne plus qu'une autre mais, une chose est sûre, ces grâces sont toujours en vue d'une mission pour la venue du Royaume...je pense à St-Paul (qui était loin d'être chrétien avant cette rencontre !) sur le chemin de Damas et tant d'autres chrétiens qui font avancer le Royaume par leur témoignage de l'Amour de Dieu, non pas à cause de leurs extases mais à cause de l'oeuvre de Dieu dans leur vie qui se vérifie par les oeuvres de Charité par la foi en Celui qui a tout donné.
Pour ma part, j'ai vécue cette joie innomable dont vous parlez et cet amour incommensurable et je sais d'où cet Amour vient. Contrairement à vous, je ne me suis pas du tout sentie comme faisant partie de ce "grand tout" impersonnel et fusionnel qui me rend nostalgique d'un moment éphémère dont je ne peux mettre la main dessus. Tout au contraire, ce moment de grâce me donne la soif de le connaître encore plus, d'avancer et de le faire aimer. La rencontre était personnelle en raison de cette voix douce et, en même temps, avec une force qui ne peut tromper, qui murmurait au fond de mon coeur (et qui résonne toujours depuis ce jour), cette Parole de Vie : "Tu as du prix à mes yeux et moi je t'aime" (Isaïe, 43, 4) (paroles que je m'attendais d'entendre toute ma vie mais, ô déception, ne venait jamais de la part des humains !). C'était un moment de tendresse de la paternité-maternité de Dieu, de Miséricorde, de Paix et de Joie profonde que nul ne pourra jamais me ravir. Le torrent de larmes purificatrices (don de l'Esprit-Saint) qui a suivi, et dont furent témoins un grand nombre présents lors de cette "visitation", a fait tomber toutes les résistances, les murs que j'avais moi-même bâtis par peur des autres et du Tout-Autre.
Pourquoi je prétend que c'est ce Dieu Père qui m'a parlé dans ce moment de grâce ? Parce que Jésus Lui-même m'y a conduit ! "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie" nous dit-il. Et la Vérité, c'est la Vérité ! Il ne peut pas y avoir 3 ou 4 vérités. Et il dit bien "Le Chemin" et non pas "un des nombreux chemins...Ayant été exposée quotidiennement pour un certain temps devant le Saint-Sacrement, présence eucharistique de Jésus Vivant, source de toutes guérisons, et après une confession (que je décris comme une rencontre amoureuse avec Celui qui m'attendait là comme un Fiancé pour me présenter à Son Père...), Il a prononcé cette Parole qui me donne d'exister et par la force de Son Esprit m'a fait pousser ce cri dont parle St-Paul: Abba Père ! (dis seulement une Parole et je serai guérie !)
Depuis cette révélation de la paternité de Dieu, qui me révèle mon identité réelle également et qui me fait sortir de mon petit moi pour aller vers Lui en passant par l'amour de mes frères et soeurs, je ne peux que rendre grâce pour Sa Grandeur, Sa Création, Ses Merveilles...et je veux crier :
Mon Dieu, tu es grand tu es beau ! Dieu vivant, Dieu très haut ! Tu es le Dieu d'Amour ! Dieu présent, en toute création !
Toute cette création pour moi ! Parce qu'Il m'aime ! Et cette Vie qui épouse ma mort dans la mort-résurrection du Christ-Jésus parce qu'Il m'aime ! Oh ! là là ! C'est trop Seigneur ! Et dire que tout ça c'est pour chacun de nous ! Mais alors qu'est-ce qu'on attend ?
Nous devons toutefois être prudent pour discerner d'òu cela vient. Il faut se méfier de celui qui peut prendre les apparences d'un ange de lumière ou encore, à notre quête de merveilleux qui provient de nos carences affectives, souvent inconsciemment et dû à des moments douloureux du passé.
Je me permet de vous partager à mon tour mon "expérience" non pas fusionnelle mais de rencontre filiale avec ce Dieu Père dont je suis fille dans le Fils par l'Esprit-Saint depuis mon baptême bien sûr, mais accueilli seulement depuis peu (je peux nommer la date et l'heure de cette rencontre mémorable !). Parce que oui, cette expérience est si forte, si intense, si profonde et si intime (les mots me manquent) elle se partage parce qu'elle est offerte à tous et non pas seulement à quelques initiés...il s'agit d'accueillir la grâce.
Parfois le Seigneur fait des cadeaux sans que la personne soit particulièrement chrétienne plus qu'une autre mais, une chose est sûre, ces grâces sont toujours en vue d'une mission pour la venue du Royaume...je pense à St-Paul (qui était loin d'être chrétien avant cette rencontre !) sur le chemin de Damas et tant d'autres chrétiens qui font avancer le Royaume par leur témoignage de l'Amour de Dieu, non pas à cause de leurs extases mais à cause de l'oeuvre de Dieu dans leur vie qui se vérifie par les oeuvres de Charité par la foi en Celui qui a tout donné.
Pour ma part, j'ai vécue cette joie innomable dont vous parlez et cet amour incommensurable et je sais d'où cet Amour vient. Contrairement à vous, je ne me suis pas du tout sentie comme faisant partie de ce "grand tout" impersonnel et fusionnel qui me rend nostalgique d'un moment éphémère dont je ne peux mettre la main dessus. Tout au contraire, ce moment de grâce me donne la soif de le connaître encore plus, d'avancer et de le faire aimer. La rencontre était personnelle en raison de cette voix douce et, en même temps, avec une force qui ne peut tromper, qui murmurait au fond de mon coeur (et qui résonne toujours depuis ce jour), cette Parole de Vie : "Tu as du prix à mes yeux et moi je t'aime" (Isaïe, 43, 4) (paroles que je m'attendais d'entendre toute ma vie mais, ô déception, ne venait jamais de la part des humains !). C'était un moment de tendresse de la paternité-maternité de Dieu, de Miséricorde, de Paix et de Joie profonde que nul ne pourra jamais me ravir. Le torrent de larmes purificatrices (don de l'Esprit-Saint) qui a suivi, et dont furent témoins un grand nombre présents lors de cette "visitation", a fait tomber toutes les résistances, les murs que j'avais moi-même bâtis par peur des autres et du Tout-Autre.
Pourquoi je prétend que c'est ce Dieu Père qui m'a parlé dans ce moment de grâce ? Parce que Jésus Lui-même m'y a conduit ! "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie" nous dit-il. Et la Vérité, c'est la Vérité ! Il ne peut pas y avoir 3 ou 4 vérités. Et il dit bien "Le Chemin" et non pas "un des nombreux chemins...Ayant été exposée quotidiennement pour un certain temps devant le Saint-Sacrement, présence eucharistique de Jésus Vivant, source de toutes guérisons, et après une confession (que je décris comme une rencontre amoureuse avec Celui qui m'attendait là comme un Fiancé pour me présenter à Son Père...), Il a prononcé cette Parole qui me donne d'exister et par la force de Son Esprit m'a fait pousser ce cri dont parle St-Paul: Abba Père ! (dis seulement une Parole et je serai guérie !)
Depuis cette révélation de la paternité de Dieu, qui me révèle mon identité réelle également et qui me fait sortir de mon petit moi pour aller vers Lui en passant par l'amour de mes frères et soeurs, je ne peux que rendre grâce pour Sa Grandeur, Sa Création, Ses Merveilles...et je veux crier :
Mon Dieu, tu es grand tu es beau ! Dieu vivant, Dieu très haut ! Tu es le Dieu d'Amour ! Dieu présent, en toute création !
Toute cette création pour moi ! Parce qu'Il m'aime ! Et cette Vie qui épouse ma mort dans la mort-résurrection du Christ-Jésus parce qu'Il m'aime ! Oh ! là là ! C'est trop Seigneur ! Et dire que tout ça c'est pour chacun de nous ! Mais alors qu'est-ce qu'on attend ?
-
Sylviane
Hélène
Bonjour Hélène,
Merci aussi à vous pour ce partage. Mais voyez comme il est difficile de ne pas interpréter des propos et de ne pas être dans le jugement...aussi chrétien soit-on, vous parlez de "grand tout impersonnel", ce dont je n'ai pas parlé, puis de "nostalgie" pas dans le sens où je l'entendais (mais là je n'ai peut-être pas assez explicite), j'entendais par "nostalgie", que c'est quelque chose, lorsqu'on y a goûté qu'on a envie de retrouver (pas en essayant de provoquer une autre expérience ce que je n'ai jamais fait), ce qui me semble "évident" et je vous suis bien sûr lorsque vous dites vous même qu'à ce moment là on n'a envie que de rendre grâce encore et encore.... Vous parlez aussi de la maternité-paternité de Dieu et là il y a un écho en moi parce ce que ces deux termes à la fois et en même temps, je les ai ressentis.
Merci aussi à vous pour ce partage. Mais voyez comme il est difficile de ne pas interpréter des propos et de ne pas être dans le jugement...aussi chrétien soit-on, vous parlez de "grand tout impersonnel", ce dont je n'ai pas parlé, puis de "nostalgie" pas dans le sens où je l'entendais (mais là je n'ai peut-être pas assez explicite), j'entendais par "nostalgie", que c'est quelque chose, lorsqu'on y a goûté qu'on a envie de retrouver (pas en essayant de provoquer une autre expérience ce que je n'ai jamais fait), ce qui me semble "évident" et je vous suis bien sûr lorsque vous dites vous même qu'à ce moment là on n'a envie que de rendre grâce encore et encore.... Vous parlez aussi de la maternité-paternité de Dieu et là il y a un écho en moi parce ce que ces deux termes à la fois et en même temps, je les ai ressentis.
-
Hélène
Re: Sylviane
Chère Sylviane,
Merci de me ramener à l'ordre. Mais mon message s'adressait tout aussi bien à vous qu'à Liliane (peut-être n'était-ce pas claire...) qui dit et je cite:"soudain j'étais tout ;éléments et nature.j'étais le nuage sombre et lourd, la mer agitée et tumultueuse, ce vent soufflant avec violence et volonté..." Et le titre du sujet au départ n'était-il pas "Expérience fusionnelle" ? Vous avez raison de dire "qu'il est difficile de ne pas interpréter des propos et de ne pas être dans le jugement" mais le but de mon témoignage n'était sûrment pas de réduire l'expérience des autres à néant, ni de porter de jugement envers personne.
Mon but, était de donner un point de vue différent sur ce genre d'expérience à la lumière de ma foi en Jésus Ressuscité, Parole Vivante et agissante du Dieu Vivant. "Le Père n'a dit qu'une seule Parole, à savoir son Fils, et dans un silence éternel Il la dit toujours" (St-Jean de la Croix). Ces expériences subjectives nous font rendre compte que nous ne pouvons parler que de ce que nous expérimentons car je n'expérimente pas votre vécu, ni celui de Liliane et c'est ce qui fait de nous des êtres différents, uniques et aimés infiniment et personnellement de ce Dieu qui est tout Amour.
Mais justement, étant donné que ce sont des expériences subjectives, comment peut-on reconnaître si nous sommes dans le bon chemin ? Parce que, aussi sincères qu'ils puissent être, nos sentiments, nos "ressentirs", nos états d'âme, sont, qu'on le veuille ou non, changeants. Il ne suffit pas d'être sincère pour croire que nous sommes dans la vérité en ce qui concerne Dieu. C'est à la lumière de la Parole de Dieu (elle est mon autorité suprême) que je vérifie mes expériences, mes dires, mes arguments et non pas en raison de mes sentiments, aussi sincères que je puisse l'être.
Dans ce témoignage, je m'exhorte moi-même (et tous ceux qui voudront bien me lire) à ne pas installer ma tente, comme Pierre au Thabor, dans cette vision pacifiante et réconfortante mais de passer sur l'autre rivage et laisser derrière moi le "vieil homme" pour renaître en Celui qui m'invite à la Vie. Cette renaissance ne s'opère pas à travers les illuminations, mais dans la grisaille de mon quotidien et dans mes souffrances grâce au triomphe de Jésus sur mes tous ennemis (ceux-ci étant mon orgueil, mes peurs, mes angoisses, mes manques de charité, etc.) afin que je puisse être libre d'aimer.
Je rends grâce au Seigneur pour votre expérience et celle de Liliane et je prie qu'Il vous conduise sur le chemin qu'Il a préparé pour vous !
Merci de me ramener à l'ordre. Mais mon message s'adressait tout aussi bien à vous qu'à Liliane (peut-être n'était-ce pas claire...) qui dit et je cite:"soudain j'étais tout ;éléments et nature.j'étais le nuage sombre et lourd, la mer agitée et tumultueuse, ce vent soufflant avec violence et volonté..." Et le titre du sujet au départ n'était-il pas "Expérience fusionnelle" ? Vous avez raison de dire "qu'il est difficile de ne pas interpréter des propos et de ne pas être dans le jugement" mais le but de mon témoignage n'était sûrment pas de réduire l'expérience des autres à néant, ni de porter de jugement envers personne.
Mon but, était de donner un point de vue différent sur ce genre d'expérience à la lumière de ma foi en Jésus Ressuscité, Parole Vivante et agissante du Dieu Vivant. "Le Père n'a dit qu'une seule Parole, à savoir son Fils, et dans un silence éternel Il la dit toujours" (St-Jean de la Croix). Ces expériences subjectives nous font rendre compte que nous ne pouvons parler que de ce que nous expérimentons car je n'expérimente pas votre vécu, ni celui de Liliane et c'est ce qui fait de nous des êtres différents, uniques et aimés infiniment et personnellement de ce Dieu qui est tout Amour.
Mais justement, étant donné que ce sont des expériences subjectives, comment peut-on reconnaître si nous sommes dans le bon chemin ? Parce que, aussi sincères qu'ils puissent être, nos sentiments, nos "ressentirs", nos états d'âme, sont, qu'on le veuille ou non, changeants. Il ne suffit pas d'être sincère pour croire que nous sommes dans la vérité en ce qui concerne Dieu. C'est à la lumière de la Parole de Dieu (elle est mon autorité suprême) que je vérifie mes expériences, mes dires, mes arguments et non pas en raison de mes sentiments, aussi sincères que je puisse l'être.
Dans ce témoignage, je m'exhorte moi-même (et tous ceux qui voudront bien me lire) à ne pas installer ma tente, comme Pierre au Thabor, dans cette vision pacifiante et réconfortante mais de passer sur l'autre rivage et laisser derrière moi le "vieil homme" pour renaître en Celui qui m'invite à la Vie. Cette renaissance ne s'opère pas à travers les illuminations, mais dans la grisaille de mon quotidien et dans mes souffrances grâce au triomphe de Jésus sur mes tous ennemis (ceux-ci étant mon orgueil, mes peurs, mes angoisses, mes manques de charité, etc.) afin que je puisse être libre d'aimer.
Je rends grâce au Seigneur pour votre expérience et celle de Liliane et je prie qu'Il vous conduise sur le chemin qu'Il a préparé pour vous !
