Bonjour,
Je suis actuellement en plein conflit car je me poses diverses questions.
Je travaille actuellement dans le secteur commercial. Le but de mon métier est de "rapporter de l'argent" à une société. Pour certains, j'ai en fait "réussi" car j'ai une très belle situation et occupe un poste de "directeur" dans la société. J'ai une belle voiture, etc, etc...
Mais voilà, après divers événements dans ma vie, j'ai pris conscience que je vivais dans un monde "matérialiste", entourée par des matérialistes... Je me suis cherchée et je sais maintenant que je veux faire un métier où je me sente plus utile, c'est-à-dire en aidant les autres.
J'ai pensé suivre une formation en Kinésiologie afin d'aider les autres.
Par rapport à la religion et à Dieu, je ne suis pas praticante mais suis néanmoins croyante. Je n'ai pas besoin d'aller dans une Eglise pour prier, mais je respecte entièrement ceux qui y vont.
Hier j'ai vu une émission de télé : on y voyait des "astrologues" aidant des patrons de société à mieux diriger leur société --> que ce soit clair : je suis contre le fait d'utiliser ces choses afin de faire de l'argent !!!
Je sais également que certaines sectes se servent de la kinésiologie, etc. Bref, pour moi, il y a du bien et du mal dans tous les métiers...
Mais pourquoi mettre d'office la kinésiologie (si elle est pratiquée dans le respect) dans le même sac que tous les charlatans, les esprits maléfiques... La kinésiologie n'est pas de la voyance, il s'agit d'interroger le corps d'une personne afin d'y déceler des "stress". Pour moi, la kinésiologie est une méthode d'aide similaire à la psychothérapie. Si j'étais kinésiologue, je resterais fidèle à Dieu, Jésus. Ce que je ferais, je le ferai dans la quête de vérité et d'amour. Pourquoi Jésus serait-il contre le fait que j'aide des gens. Je n'ai pas recours aux astres, aux esprits ou que sais-je... Je ne me crois pas doté de pouvoirs surnaturels... Je suis pour la paix, l'amour et je n'ai absolument pas honte de dire que je crois en Dieu.
Bref, je suis perdue. Je ne peux plus continer à me lever le matin en me disant que ma vie c'est "de décrocher des contrats", d'apporter de l'argent. Je ne suis pas heureuse dans cette voie. Je pensais avoir trouver une nouvelle voie en suivant ces formations et là... le grand point d'interrogation.
Trouvez-vous que mon métier actuel où je suis directrice commerciale soit mieux que d'être kinésiologue et d'aider des gens. C'est confus.
La kinésiologie n'a rien à faire avec la voyance.
Kinésiologie au service de l'autre
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- Enregistré le : lun. 29 sept. 2003 13:16
Je comprends votre désarroi, et même votre réaction négative par rapport à une condamnation des nouvelles thérapies qui serait systématique. En aucun cas cela ne saurait être mon intention, mais nous sommes bien obligés de constater que dans le contexte actuel, le pire et le meilleur se côtoient sans aucun discernement.
Je vais rencontrer bientôt cinq étudiants en kinésiologie qui se posent de sérieuses questions sur leur pratique. Ils sont chrétiens, et comme vous ils sont convaincus qu’on ne peut pas aider les personnes en leur proposant des soins qui seraient contraire à l’Evangile.
Ce que nous aurons à approfondir, c’est jusqu’où cette méthode - qui est d’abord un diagnostic - peut s’expliquer scientifiquement ou du moins au moyen des principes d’une philosophie réaliste.
Je ne vous cache pas que je souhaite de tout cœur que les conclusions soient positives ! Ce n’est franchement pas agréable de devoir sans cesse dire « attention, danger ! ». D’autant plus que ce sont les professionnels eux-mêmes qui devraient faire ce discernement ; mais encore une fois : il y a à ce niveau une immense lacune, par laquelle l’ennemi tente hélas de s’infiltrer autant qu’il peut.
Je vais rencontrer bientôt cinq étudiants en kinésiologie qui se posent de sérieuses questions sur leur pratique. Ils sont chrétiens, et comme vous ils sont convaincus qu’on ne peut pas aider les personnes en leur proposant des soins qui seraient contraire à l’Evangile.
Ce que nous aurons à approfondir, c’est jusqu’où cette méthode - qui est d’abord un diagnostic - peut s’expliquer scientifiquement ou du moins au moyen des principes d’une philosophie réaliste.
Je ne vous cache pas que je souhaite de tout cœur que les conclusions soient positives ! Ce n’est franchement pas agréable de devoir sans cesse dire « attention, danger ! ». D’autant plus que ce sont les professionnels eux-mêmes qui devraient faire ce discernement ; mais encore une fois : il y a à ce niveau une immense lacune, par laquelle l’ennemi tente hélas de s’infiltrer autant qu’il peut.