Merci Père, d'être encore là pour répondre à nos questions.
Pour mieux comprendre: les fondements du naturalisme n'ont-ils pas une de leurs sources dans la psychanalyse de C.G. JUNG, et sa mise en valeur d'une théorie de "l'inconsclent collectif", où le SOI serait l'image de Dieu en l'homme et où Dieu serait interprêté comme le symbole du SOI ?
Encore merci et union de prières.ML
fondement du naturalisme
Re: fondement du naturalisme
Marie-Laure,
Ca fait un moment que je lis les mails à propos du "naturalisme"...je crois que j'ai fini par saisir ce qui coinçait...et je crains qu'on ne parle pas de la même chose. A lire certains mails, les expériences mystiques, la théorie du Soi selon Jung que vous citez par exemple, seraient vraiment des "affreux jojos" parce que , "péché d'orgueil", ils se prendraient pour Dieu ! Pas du tout...en tout cas, ce n'est pas la vision que j'en ai; Il est effectivement véhiculée l'idée que chaque être humain possèderait en lui une parcelle, une goutte, une étincelle, un germe, apellez le comme vous voulez de Divin mais c'est justement ce qui nous relie à Dieu et les uns aux autres. Beaucoup de gens ont fui la religion chrétienne parce qu'ils en comprennaient (mal) que les êtres humains ne seraient que des sortes de marionnettes, sans libre arbitre, avec là haut un père tout puissant qui actionnerait les ficelles, dans une coupure totale...vision désespérante dans laquelle ils ne se retrouvaient pas et on le comprend. Cette vision de l'étincelle divine en nous rétablit le lien (et "religion", ça ne vient pas de "religare", "relier" ?), ce qui m'empêche pas de concevoir que Dieu se situe dans une sphère bien au delà de tout ça (les mots sont faibles bien sûr). Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas tout l'un ou tout l'autre, c'est un peu mannichéen, non ? Sylviane
Ca fait un moment que je lis les mails à propos du "naturalisme"...je crois que j'ai fini par saisir ce qui coinçait...et je crains qu'on ne parle pas de la même chose. A lire certains mails, les expériences mystiques, la théorie du Soi selon Jung que vous citez par exemple, seraient vraiment des "affreux jojos" parce que , "péché d'orgueil", ils se prendraient pour Dieu ! Pas du tout...en tout cas, ce n'est pas la vision que j'en ai; Il est effectivement véhiculée l'idée que chaque être humain possèderait en lui une parcelle, une goutte, une étincelle, un germe, apellez le comme vous voulez de Divin mais c'est justement ce qui nous relie à Dieu et les uns aux autres. Beaucoup de gens ont fui la religion chrétienne parce qu'ils en comprennaient (mal) que les êtres humains ne seraient que des sortes de marionnettes, sans libre arbitre, avec là haut un père tout puissant qui actionnerait les ficelles, dans une coupure totale...vision désespérante dans laquelle ils ne se retrouvaient pas et on le comprend. Cette vision de l'étincelle divine en nous rétablit le lien (et "religion", ça ne vient pas de "religare", "relier" ?), ce qui m'empêche pas de concevoir que Dieu se situe dans une sphère bien au delà de tout ça (les mots sont faibles bien sûr). Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas tout l'un ou tout l'autre, c'est un peu mannichéen, non ? Sylviane
Re: fondement du naturalisme
Je ne crois pas que le naturalisme se fonde dans les théories de Yung, mais il est vrai que les doctrines de ce psychiatre ont été généreusement reprises par le Nouvel Age qui le revendique comme un de ses fondateurs.
Malgré tout l'apport de Yung à la psychologie moderne, il est incontestable que certains aspects de sa doctrine apparaissent quelque peu réducteurs de la foi.
Père Joseph-Marie Verlinde
Malgré tout l'apport de Yung à la psychologie moderne, il est incontestable que certains aspects de sa doctrine apparaissent quelque peu réducteurs de la foi.
Père Joseph-Marie Verlinde
Re: fondement du naturalisme
Il faut certes éviter les positions trop tranchées qui ne laissent plus d'espace au dialogue. Cependant, si l'homme possède en lui-meme, je veux dire par nature, une étincelle divine, alors il est clair qu'il n'a plus besoin de salut. Ce qui est incompatible avec la vision de foi.
C'est en ce sens qu'il faut reconnaître qu'il n'y a que deux solutions :
- ou bien l'homme est divin par nature, auquel cas Jésus n'a rien à nous apporter;
- ou bien il ne l'est pas mais peut le devenir par l'intervention gracieuse de Dieu en Jésus-Christ.
Père Joseph-Marie Verlinde
C'est en ce sens qu'il faut reconnaître qu'il n'y a que deux solutions :
- ou bien l'homme est divin par nature, auquel cas Jésus n'a rien à nous apporter;
- ou bien il ne l'est pas mais peut le devenir par l'intervention gracieuse de Dieu en Jésus-Christ.
Père Joseph-Marie Verlinde