Séparation de l'ame du corps

Verrouillé
Sébastien

Séparation de l'ame du corps

Message par Sébastien »

Bonjour tout le monde !

Je vis de temps en temps des expériences assez troublantes.
En me couchant, dès que je m'endors, il m'arrive de ressentir quelque chose qui tire mon ame de mon corps. Cette force est assez forte. Il faut que je me battes presque pour réussir à me réveiller.
Après je n'ose plus m'endormir.

Quelqu'un connait-il ce phénomène ? A quoi est-il du ?

Merci de vos réponses

8O

P. Joseph-Marie
Messages : 1010
Enregistré le : lun. 29 sept. 2003 13:16

Message par P. Joseph-Marie »

Il s’agit d’une expérience de dédoublement astral. Je m’explique : au moment de nous endormir, notre corps astral se sépare de notre corps physique. C’est d’ailleurs ce qui provoque l’inconscience du sommeil. Normalement cette séparation se fait sans que nous nous en rendions compte. Mais il peut arriver que l’on vive l’expérience que vous décrivez très bien. D’autres personnes se réveillent alors que leur corps astral n’est pas encore tout à fait revenu dans le corps physique. D’où l’impression très désagréable d’être incapable de faire le moindre geste, de demeurer comme paralysé. A quoi s’ajoute parfois l’impression angoissante d’entendre respirer quelqu’un à ses côtés et de ne pas pouvoir se retourner pour vérifier de qui il s’agit ! En fait c’est sa propre respiration qu’entend la personne, mais comme son corps astral n’est pas encore bien réintégré, elle confond son corps physique avec celui d’un « étranger ».
Tout cela n’est pas bien grave, et plutôt que de lutter, le plus simple est d’essayer de retrouver la paix afin que le sommeil puisse pleinement s’installer. Autrement vous risquez en effet de faire des insomnies chroniques dues à l’angoisse devant cette étrange sensation.

bruno

séparation des corps

Message par bruno »

Bonjour,

1) en réponse à Sébastien: j'ai vécu la même expérience que toi pendant plusieurs années. Je l'ai exprimé il y a peu sur ce forum. Le P. VERLINDE m'a répondu de façon identique, sauf que c'était peut-être dû
-soit à l'ouverture de chakra par un des mes "amis" apparenté au prétendu "nouvel-âge"
- soit un "don" de médiumnité naturelle.
Maintenant, ces phénomènes n'ont pas cessé complètement, malgré une amélioration assez importante suite à une psychothérapie comportementale-cognitive. En fait, j'ai toujours la sensation d'étouffer à l'endormissement (arrêt de la respiration) et je ne peux pas m'endormir sur le dos, sinon, je "m'envole"! Moralité: je m'endors sur un côté. Peut-être que cela a un rapport avec mon imaginaire qui associe une personne allongée sur le dos avec le corps d'une personne morte.
Je suis tout de même un peu rassuré de n'être pas seul à "décoller" comme cela!
2)Cher P. VERLINDE, je vous bénis pour ce site qui est une VRAIE réponse: c'est de tout cela que l'on devrait parler en famille, en Eglise et dans les Séminaires! Merci pour votre contribution à l'approfondissement de notre foi. Face au phénomène de "décorporation", vous nous répondez ici qu'il n'y a pas de danger, mais dans un autre article ( sujet "near death experience", vous dîtes au contraire que "si le corps astral était totalement séparé du corps physique, ces personnes seraient morte". Pouvez-vous préciser cette apparente contradiction?
3) J'espère enfin que la "croyance" en l'âme n'est pas née d'expérience similaires à la mienne ou à celle de Sébastien?
Merci cher P. Verlinde

P. Joseph-Marie
Messages : 1010
Enregistré le : lun. 29 sept. 2003 13:16

Message par P. Joseph-Marie »

Selon l’ésotérisme, notre corps astral enveloppe notre corps physique comme une sorte d’ovoïde. Il lui est relié par le fameux « cordon d’argent », qui se déroule au moment de l’endormissement, permettant ainsi au corps astral de s’éloigner du corps physique tout en lui demeurant attaché. Jusque là rien de plus normal. Par contre au moment de la mort, ce cordon non seulement se déroule, mais se rompt. La mort se présente ainsi comme un sommeil dont on ne revient pas…
La Bible fait allusion à ce fameux cordon à la fin du livre du Qohélet (Ecclésiaste) qui donne un très beau poème sur le vieillissement et finalement la mort : « Souviens-toi de ton Créateur aux jours de ton adolescence, avant que viennent les jours mauvais et qu'arrivent les années dont tu diras : “Je ne les aime pas”; avant que s'obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que reviennent les nuages après la pluie ; au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les hommes vigoureux, où les femmes, l'une après l'autre, cessent de moudre, où l'obscurité gagne celles qui regardent par la fenêtre. Quand la porte est fermée sur la rue, quand tombe la voix du moulin, quand on se lève à la voix de l'oiseau, quand se taisent toutes les chansons. Quand on redoute la montée et qu'on a des frayeurs en chemin. Et l'amandier est en fleur, et la sauterelle est pesante, et la câpre perd son goût. Tandis que l'homme s'en va vers sa maison d'éternité et les pleureurs tournent déjà dans la rue. Avant que lâche le fil d'argent, que la coupe d'or se brise, que la jarre se casse à la fontaine, que la poulie se rompe au puits et que la poussière retourne à la terre comme elle en est venue, et le souffle à Dieu qui l'a donné » (Qo 12, 1-7).
Ceci dit, la conception de l’âme n’a absolument rien à voir avec ces expériences occultes ! Elle procède d’une réflexion métaphysique sur les conditions de la vie dans ses différentes formes d’apparition : végétale, animale et humaine.

Verrouillé