Je ne prétend pas tout savoir sur tout : je suis en recherche moi aussi, et je tire mes conclusions – toujours révisables – à partir de mon expérience personnelle et pastorale. Si je n’exclue pas qu’il puisse y avoir des personnes disposant de « dons » naturels, qui ne soient ni d’ordre surnaturel (charismes) ni d’ordre préternaturel (aide des esprits), c’est tout simplement une attitude de prudence. Mais je vous avoue franchement que je ne vois pas bien comment cela « fonctionnerait ».
Quant aux prêtres qui pratiquent l’occultisme, ils se trouvent effectivement hors de ce que l’Eglise leur demande. J’en veux pour preuve que dans le précédent Droit Canonique, figurait de façon explicite la défense pour tout clerc de pratiquer la radiesthésie. Ce qui souligne bien que l’Eglise est alertée de ces pratiques et les récuse. Si le nouveau Droit ne mentionne plus ce Canon, ce n’est pas qu’il ne soit plus en vigueur, mais tout simplement parce que la révision du Droit après le Concile a été une simplification : le Canon n’est pas sensé tout dire ; les prêtres sont aussi supposés avoir du bon sens.
Dons de guérison
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delaitre
Re: Dons de guérison
Bonjour,
La discussion au sujet des dons de guérison est extrêmement difficile du fait que les personnes qui soignent sont considérés comme une bénédiction. Je veux dire par là que, chercher à savoir si ces dons viennent de Dieu ou pas n'intéresse pas grand monde tant ces pratiques sont entrées dans les "moeurs".
Une amie à qui je faisais part de ces réflexions sur votre forum m'a répondu : "Mais enfin, les moines qui arrêtent le feu ou guérissent les verrues tiennent leur pouvoir du diable peut-être?"
Franchement , je me rends compte que l'on marche sur des oeufs en abordant ce sujet. Que dire et comment le dire?
La discussion au sujet des dons de guérison est extrêmement difficile du fait que les personnes qui soignent sont considérés comme une bénédiction. Je veux dire par là que, chercher à savoir si ces dons viennent de Dieu ou pas n'intéresse pas grand monde tant ces pratiques sont entrées dans les "moeurs".
Une amie à qui je faisais part de ces réflexions sur votre forum m'a répondu : "Mais enfin, les moines qui arrêtent le feu ou guérissent les verrues tiennent leur pouvoir du diable peut-être?"
Franchement , je me rends compte que l'on marche sur des oeufs en abordant ce sujet. Que dire et comment le dire?
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P.Joseph-Marie
Re: Dons de guérison
J’ose espérer qu’il n’y a pas beaucoup de moines qui pratiquent ce genre de chose, mais l’état monastique ne prévient pas de toutes les errances : bien des moines, religieux, prêtres, sont ignorants de ces choses, tout simplement parce qu’ils n’ont jamais approfondi la question. Mais l’ignorance ne justifie pas ces pratiques et l’état de vie consacrée ne met pas à l’abri des retombées négatives.
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Thierry
Re: Dons de guérison
Lorsque Jésus le Christ dit : Ce que Je fais ,vous pouvez le faire également et de plus grandes choses encore.....
ou
....allez,et en mon Nom ..consolez les affligés et guérissez les malades...
N'est-ce pas une exhortation du Fils de l'Homme?
Si cela est fait au nom du Père et que sa volonté soit faites par l'Esprit de ses enfants..
Cela ne devient-il pas un devoir, une source de Vie de soulager son prochain sachant que nous sommes que l'intercesseur de quelque-chose qui nous dépasse......?
Amitiés
ou
....allez,et en mon Nom ..consolez les affligés et guérissez les malades...
N'est-ce pas une exhortation du Fils de l'Homme?
Si cela est fait au nom du Père et que sa volonté soit faites par l'Esprit de ses enfants..
Cela ne devient-il pas un devoir, une source de Vie de soulager son prochain sachant que nous sommes que l'intercesseur de quelque-chose qui nous dépasse......?
Amitiés
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P.Joseph-Marie
Re: Dons de guérison
Les charismes ont toujours fleuri dans l’Eglise. Davantage à certaines périodes que d’autres, certes, mais il y a toujours eu des saints qui ont agi dans la puissance de l’Esprit Saint pour guérir.
Je dis bien dans la puissance de l’Esprit Saint, car c’est bien de cela qu’il s’agit dans l’Evangile, et non pas de l’utilisation des forces occultes de la nature ou de l’action des esprits créées de cette nature.
C’est à nouveau la différence entre charisme et pouvoir occulte qui transparaît sous votre question…
Je dis bien dans la puissance de l’Esprit Saint, car c’est bien de cela qu’il s’agit dans l’Evangile, et non pas de l’utilisation des forces occultes de la nature ou de l’action des esprits créées de cette nature.
C’est à nouveau la différence entre charisme et pouvoir occulte qui transparaît sous votre question…
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florian
St Bénilde
J' ai rencontré un prètre dans une petite église dédiée a St Bénilde en Auvergne.
Ce prètre par " la force de Dieu" / de St Bénilde a guérri quantité de gens.
Il utilisait pour ce faire entre autre d'un "doigt" (le vrai doigt du saint, mort il y a un siècle environ).Je suis passé entre ses mains... C'est trés impressionant...
Outre le fait d'attirer de nombreux curieux, le sanctuaire est constamant remplis de gens qui prient et posent des cierges.
Or quand on lit le bultin paroissiale de l'époque, on trouve des centaines de remerciement, et on trouve des cas de guerrisons assez spectaculaires ( cancer, enfant suposés mort nés etc...)
Un pelrinage conduit par Mgr Simon a lieu chaque année sur ce site.
On s'aperçoit que que les prières proposée sont plus ou moins adréssées a St Bénilde. Cela dépasse peut être la simple interescession.
Le prètre est prudent, il a vu beaucoup de choses, rencontré plein de personnes en difficultés et a des dons puissants et qui gagnent en empleur quand il est dans l'église auprés des restes de Saint Bénilde.
Cela semble l'affecter un peu. Que dire de tout cela?
Peut on supporter ce contact avec l'invisible ou es ce que notre nature n'est pas adaptée a un contact prolongé avec tout cela (bon ou mauvais d'ailleur)?
Et comment discerner ce qui réellement de Dieu, et ce qui ne l'est pas?
Ce prètre par " la force de Dieu" / de St Bénilde a guérri quantité de gens.
Il utilisait pour ce faire entre autre d'un "doigt" (le vrai doigt du saint, mort il y a un siècle environ).Je suis passé entre ses mains... C'est trés impressionant...
Outre le fait d'attirer de nombreux curieux, le sanctuaire est constamant remplis de gens qui prient et posent des cierges.
Or quand on lit le bultin paroissiale de l'époque, on trouve des centaines de remerciement, et on trouve des cas de guerrisons assez spectaculaires ( cancer, enfant suposés mort nés etc...)
Un pelrinage conduit par Mgr Simon a lieu chaque année sur ce site.
On s'aperçoit que que les prières proposée sont plus ou moins adréssées a St Bénilde. Cela dépasse peut être la simple interescession.
Le prètre est prudent, il a vu beaucoup de choses, rencontré plein de personnes en difficultés et a des dons puissants et qui gagnent en empleur quand il est dans l'église auprés des restes de Saint Bénilde.
Cela semble l'affecter un peu. Que dire de tout cela?
Peut on supporter ce contact avec l'invisible ou es ce que notre nature n'est pas adaptée a un contact prolongé avec tout cela (bon ou mauvais d'ailleur)?
Et comment discerner ce qui réellement de Dieu, et ce qui ne l'est pas?
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P.Joseph-Marie
Re: St Bénilde
Il existe de nombreux lieux de dévotion, semblables à celui que vous me décrivez, où certains Saints thaumaturges manifesteraient leur présence par des guérisons.
Le point le plus important est le discernement de l’Eglise : si elle s’est prononcée sur le bien-fondé de la dévotion et le caractère surnaturel des miracles obtenus, il me semble qu’il faut accueillir ces phénomènes comme des signes donnés par Dieu à son peuple pour fortifier sa foi - le Saint invoqué n’étant toujours qu’un intermédiaire, un intercesseur, un canal de la grâce divine.
Il est vrai que même dans un lieu reconnu par l’Eglise, le comportement de bon nombre de personnes demeure ambiguë, et ressemble davantage à de la superstition qu’à de la dévotion. Le Saint Père encourage les prêtres à travailler à « convertir » ces comportements, c'est-à-dire à les ramener dans une perspective de foi théologale.
Sans parler de ceux qui font l’amalgame avec les forces occultes, mélangeant tout et considérant que la grâce divine n’est qu’une énergie occulte particulière !
Ces confusions inévitables ne doivent cependant pas nous faire « jeter l’enfant avec l’eau du bain », mais plutôt nous inciter à la vigilance, et à faire l’effort indispensable de clarification afin de limiter ces dérives toujours possibles.
Le point le plus important est le discernement de l’Eglise : si elle s’est prononcée sur le bien-fondé de la dévotion et le caractère surnaturel des miracles obtenus, il me semble qu’il faut accueillir ces phénomènes comme des signes donnés par Dieu à son peuple pour fortifier sa foi - le Saint invoqué n’étant toujours qu’un intermédiaire, un intercesseur, un canal de la grâce divine.
Il est vrai que même dans un lieu reconnu par l’Eglise, le comportement de bon nombre de personnes demeure ambiguë, et ressemble davantage à de la superstition qu’à de la dévotion. Le Saint Père encourage les prêtres à travailler à « convertir » ces comportements, c'est-à-dire à les ramener dans une perspective de foi théologale.
Sans parler de ceux qui font l’amalgame avec les forces occultes, mélangeant tout et considérant que la grâce divine n’est qu’une énergie occulte particulière !
Ces confusions inévitables ne doivent cependant pas nous faire « jeter l’enfant avec l’eau du bain », mais plutôt nous inciter à la vigilance, et à faire l’effort indispensable de clarification afin de limiter ces dérives toujours possibles.
