On entend ces temps-ci nos politichiens et les "intellectuels" de service braire au "Crime contre l'Humanité" à propos du clonage humain.
Certes, intervenir dans le processus de création d'un être humain est interdit aux Catholiques, dans la mesure où la procréation doit être laissée à Dieu (Si j'ai bien compris mon caté).
Mais, après tout, est-ce que le clonage n'est un pas un petit péché, comparé à l'assassinat d'innocents qu'est l'IVG, qui ne fait plus frémir personne dans la "classe politique" ? (à part le MPF et le FN)
Donc, ma question est : Quel est le pire pour l'Eglise : Le clonage humain ou bien l'avortement ?
Clonage ou avortement ?
Re: Clonage ou avortement ?
La gravité de l'avortement - qui continue malgré la réaction de l'Eglise - ne doit en rien nous empêcher de réagir au clonage !
Je ne crois pas qu'il faille tenter de mettre en balance les différents comportements aberrants qui sont proposés aujourd'hui dans notre société qui a perdu ses repères. L'Eglise discerne et se prononce au cas par cas, et ce n'est pas parce que l'avortement est banalisé sans se soucier des avertissements du Magistère, que celui-ci va cesser de réagir et de se battre pour la défense de la dignité de l'être humain.
Oui le clonage est un délit grave contre l'humanité, et si vous voulez en savoir plus sur ce sujet (dont je reconnais qu'il n'est pas facile) je vous invite au premier dimanche du mois à Mont Luzin: je traiterai de cette question dans la conférence de l'après-midi.
Je ne crois pas qu'il faille tenter de mettre en balance les différents comportements aberrants qui sont proposés aujourd'hui dans notre société qui a perdu ses repères. L'Eglise discerne et se prononce au cas par cas, et ce n'est pas parce que l'avortement est banalisé sans se soucier des avertissements du Magistère, que celui-ci va cesser de réagir et de se battre pour la défense de la dignité de l'être humain.
Oui le clonage est un délit grave contre l'humanité, et si vous voulez en savoir plus sur ce sujet (dont je reconnais qu'il n'est pas facile) je vous invite au premier dimanche du mois à Mont Luzin: je traiterai de cette question dans la conférence de l'après-midi.
modérateur
> question fsjinfo.net (-:
exact !
> que fait le modérateur ? ((-:
Il baisse les bras ou il dort, à vous de choisir
exact !
> que fait le modérateur ? ((-:
Il baisse les bras ou il dort, à vous de choisir

Re: Clonage ou avortement ?
Mon message concerne plus particulièrement l'avortement. Si je suis d'accord pour dire qu'il s'agit d'un acte grave qu'il faut éviter à tout prix,
je pense également que certaines situations extrêmes (viols notamment) pourraient justifier une certaine compréhension de la part de l'Eglise. J'ai du mal à concilier quelquefois ma foi avec certaines positions que je considère comme trop "fermées".
je pense également que certaines situations extrêmes (viols notamment) pourraient justifier une certaine compréhension de la part de l'Eglise. J'ai du mal à concilier quelquefois ma foi avec certaines positions que je considère comme trop "fermées".
Re: Clonage ou avortement ?
Je ne crois pas qu'il faille prendre le débat au niveau théologique, sans l’avoir approfondi d'abord au plan philosophique, voire au plan du droit des personnes impliquées dans ce drame.
Je ne parle pas des avortements dits « de convenance », mais des cas aussi graves que l’inceste ou le viol.
Il est indiscutable que la mère est effectivement victime ; mais il est tout aussi indéniable qu’elle porte en elle un enfant, qui lui non plus n’est pas coupable.
On pourrait argumenter que la responsabilité de la mère n’étant pas impliquée dans cette grossesse qu’elle subit, elle a le droit de décider ce qu’elle fait de cet enfant qui risque fort de bouleverser son existence. Le raisonnement se tient, mais il ne faudrait pas oublier que du côté de l’autre victime, c'est-à-dire de l’enfant, ce n’est pas la qualité de sa vie qui est en jeu, mais sa vie elle-même. Le droit à une certaine qualité de vie, et surtout le droit de disposer librement de mon projet de vie, me donne-t-il le droit de disposer de la vie de l’enfant que je porte, même s’il m’a été imposé par violence ?
Je ne parle pas des avortements dits « de convenance », mais des cas aussi graves que l’inceste ou le viol.
Il est indiscutable que la mère est effectivement victime ; mais il est tout aussi indéniable qu’elle porte en elle un enfant, qui lui non plus n’est pas coupable.
On pourrait argumenter que la responsabilité de la mère n’étant pas impliquée dans cette grossesse qu’elle subit, elle a le droit de décider ce qu’elle fait de cet enfant qui risque fort de bouleverser son existence. Le raisonnement se tient, mais il ne faudrait pas oublier que du côté de l’autre victime, c'est-à-dire de l’enfant, ce n’est pas la qualité de sa vie qui est en jeu, mais sa vie elle-même. Le droit à une certaine qualité de vie, et surtout le droit de disposer librement de mon projet de vie, me donne-t-il le droit de disposer de la vie de l’enfant que je porte, même s’il m’a été imposé par violence ?
Re: Clonage ou avortement ?
Bonjour,
L'avortement est-il pire que le clonage humain ?
Pour y répondre, je propose de traiter d'abord 2 questions en recherchant uniquement des arguments scientifiques.
Qu'est-ce que l'avortement ?
Qu'est-ce que le clonage ?
Première question: l'avortement. Il s'agit d'interrompre le développement de la vie d'un être humain dans le ventre de sa mère avant 12 semaines et parfois même juste avant sa naissance s'il s'agit d'un avortement dit thérapeutique. Cet interruption provoque la mort du bébé et la souffrance et le remords de la mère et des médecins et peut conduire à la haine dans le coeur des uns et des autres s'il n'y a pas de démarche de pardon.
Deuxième question: le clonage.
D'abord clonage: il consiste à prendre un ovule et à enlever son noyau cellulaire pour le remplacer par un noyau de cellule de l'adulte que l'on désire cloner. Comme ce noyau est génètiquement complet, l'ovule ainsi fécondé artificiellement (c'est un ADN humain avec un code génétique humain et un ensemble de 26 chromosones humains) interprète le message génètique constitué par ce nouveau noyau en déclenchant le mécanisme de reproduction cellulaire habituel. On a donc affaire au développement d'un être humain, en son tout premier stade.
Ensuite clonage reproductif: il consiste à prendre un être humain obtenu par clonage en son tout premier stade de développement pour le placer dans l'utérus d'une femme porteuse et assurer ainsi son développement naturel jusqu'au terme de la grossesse. Obtenir un tel être humain nécessite un grand nombre d'essais car le mécanisme de formation de la vie est extraordinairement complexe (si je me souviens bien la brebis Dolly obtenu par clonage a été le premier succès après environ 200 échecs). Cela signifie que pour obtenir un être humain par clonage, il faille essayer, et donc sacrifier, plus d'une centaine d'embryons.
Enfin clonage thérapeutique: il sagit toujours de prendre un être humain obtenu par clonage en son tout premier stade de développement mais cette fois de prélever une ou plusieurs cellules pour (et c'est la propriété des cellules souches embryonnaires) implanter ces cellules chez l'adulte et déclencher ainsi la régénération des tissus malades, donc espère-t-on la guérison de l'adulte de sa maladie. Le fait de prélever plusieurs cellules de l'embryon provoque sa mort.
CONCLUSION:
Pour l'avortement on interrompt la vie de l'embryon, parfois par facilité, mais le plus souvent parce que l'on se sent incapable, seul, d'affronter les difficultés de la vie et aussi parce que l'on ne sait pas qu'il existe des moyens d'être aidé (voir le site sosbebe.org)
Pour le clonage thérapeutique, l'embryon humain est instrumentalisé comme médicament pour guérir des adultes atteints de maladie.
Pour le clonage reproductif, l'embryon humain est conçu artificiellement (il est le fruit d'une technique qui procède par tentative/échec/erreur) pour répondre à un besoin de possèder un enfant, comme on possède une voiture, car cet enfant ne peut être reçu comme don et fruit de l'amour d'un homme et d'une femme.
Dans tous ces cas de figure: où est l'amour ? où est le don de soi ? où est l'accueil de l'autre en son tout premier instant ? où est la protection du plus faible ?
En fait il nous faut chaque fois choisir d'accueillir le don de la vie, car c'est le bien le plus précieux qui puisse nous être donné par le Créateur. Le don de la vie, et d'abord le don de la vie humaine, nous ouvre tous les autres dons et en particulier celui de la vie éternelle.
Pardon pour cette tentative de réponse un peu longue.
L'avortement est-il pire que le clonage humain ?
Pour y répondre, je propose de traiter d'abord 2 questions en recherchant uniquement des arguments scientifiques.
Qu'est-ce que l'avortement ?
Qu'est-ce que le clonage ?
Première question: l'avortement. Il s'agit d'interrompre le développement de la vie d'un être humain dans le ventre de sa mère avant 12 semaines et parfois même juste avant sa naissance s'il s'agit d'un avortement dit thérapeutique. Cet interruption provoque la mort du bébé et la souffrance et le remords de la mère et des médecins et peut conduire à la haine dans le coeur des uns et des autres s'il n'y a pas de démarche de pardon.
Deuxième question: le clonage.
D'abord clonage: il consiste à prendre un ovule et à enlever son noyau cellulaire pour le remplacer par un noyau de cellule de l'adulte que l'on désire cloner. Comme ce noyau est génètiquement complet, l'ovule ainsi fécondé artificiellement (c'est un ADN humain avec un code génétique humain et un ensemble de 26 chromosones humains) interprète le message génètique constitué par ce nouveau noyau en déclenchant le mécanisme de reproduction cellulaire habituel. On a donc affaire au développement d'un être humain, en son tout premier stade.
Ensuite clonage reproductif: il consiste à prendre un être humain obtenu par clonage en son tout premier stade de développement pour le placer dans l'utérus d'une femme porteuse et assurer ainsi son développement naturel jusqu'au terme de la grossesse. Obtenir un tel être humain nécessite un grand nombre d'essais car le mécanisme de formation de la vie est extraordinairement complexe (si je me souviens bien la brebis Dolly obtenu par clonage a été le premier succès après environ 200 échecs). Cela signifie que pour obtenir un être humain par clonage, il faille essayer, et donc sacrifier, plus d'une centaine d'embryons.
Enfin clonage thérapeutique: il sagit toujours de prendre un être humain obtenu par clonage en son tout premier stade de développement mais cette fois de prélever une ou plusieurs cellules pour (et c'est la propriété des cellules souches embryonnaires) implanter ces cellules chez l'adulte et déclencher ainsi la régénération des tissus malades, donc espère-t-on la guérison de l'adulte de sa maladie. Le fait de prélever plusieurs cellules de l'embryon provoque sa mort.
CONCLUSION:
Pour l'avortement on interrompt la vie de l'embryon, parfois par facilité, mais le plus souvent parce que l'on se sent incapable, seul, d'affronter les difficultés de la vie et aussi parce que l'on ne sait pas qu'il existe des moyens d'être aidé (voir le site sosbebe.org)
Pour le clonage thérapeutique, l'embryon humain est instrumentalisé comme médicament pour guérir des adultes atteints de maladie.
Pour le clonage reproductif, l'embryon humain est conçu artificiellement (il est le fruit d'une technique qui procède par tentative/échec/erreur) pour répondre à un besoin de possèder un enfant, comme on possède une voiture, car cet enfant ne peut être reçu comme don et fruit de l'amour d'un homme et d'une femme.
Dans tous ces cas de figure: où est l'amour ? où est le don de soi ? où est l'accueil de l'autre en son tout premier instant ? où est la protection du plus faible ?
En fait il nous faut chaque fois choisir d'accueillir le don de la vie, car c'est le bien le plus précieux qui puisse nous être donné par le Créateur. Le don de la vie, et d'abord le don de la vie humaine, nous ouvre tous les autres dons et en particulier celui de la vie éternelle.
Pardon pour cette tentative de réponse un peu longue.