Bonjour,
j'ai vécu récemment une expérience religieuse qui m'a profondément secoué.
A tel point que je réfléchis sérieusement aux propositions de l'église en terme de vocation.
Seulement voilà, je suis écartelé entre d'un coté cette "révélation"(dans la petite église de mon enfance pendant la messe du premier dimanche de carême) et d'un autre coté l'expérience de" la syntaxe des sorciers de l'ancien Mexique".
Connaissez-vous le témoignage de Carlos Castaneda?
S'il vous plait, dites-moi ce que vous en pensez.
Je ne crois pas que nous puissions ranger tranquillement le témoignage de C.Castaneda dans la rubrique new age...
Ce que je crois ou ne crois pas quelle importance?
Pourquoi nous attachons nous à notre point de vue?
Sommes-nous obligé de tout interpréter?
Comment peut-on dire ce qu'est Dieu ou ce qu'il n'est pas?
...
Don Juan le vieux Nagual nous dit que Dieu est le moule de l'homme, qu'il y a une force supérieur appelé métaphoriquement l'Aigle, l'Intention, la mer sombre de la conscience...
Le moule de l'homme est une "entité" que les sorciers perçoivent ,à volonté, de forme humaine ou en forme d'oeuf lumineux.
"L'Aigle" "pond" de la conscience et cette conscience prend forme au travers du moule.
Il y a des moules pour les plantes, les animaux ect.
Je n'en ai aucunement après votre intégrité.
Je ne tiens pas à vous convaincre de quoi que ce soit.
"Je ne m'attache à rien pour n'avoir rien à défendre".
Est-ce qu'il y a un dieu chrétien et un ou des dieu new age?
Dieu appartient-il à quelqu'un?
Jésus notre Seigneur ne parle pas une langue de bois...mais nous?
Lorsque nous communiquons soit nous abandonnons un instant notre point de vue (il est unique et il nous"revient" automatiquement) pour entendre l'autre sans jugement(entendre la parole...le verbe) et cela nous rend humble(je ne juge pas seul dieu juge); soit je juge ce qui m'est dit à travers la grille de mon interprètation et alors...je suis dieu, pour un instant, dans ma folie...
Excusez-moi j'essaye de vous dire quelque chose qui ne passe pas par la raison mais par la raison pure...
Pardonnes-moi Seigneur si je pêche par vanité!
J'essaye de ne pas me prendre au sérieux, mais ce message et ce que je vie et fais j'essaye de le prendre le plus sérieusement possible(du mieux que je peux et un petit peu plus).
Je suis réellement dans une situation ou seul dieu (ou cette force mystérieuse) peut m'indiquer le chemin....
Je suis confiant.
Merci de votre attention.
MC+
le moule de l'homme
-
Kumar
Re: le moule de l'homme
mon cher Mathias, vous etes en effet bien secoué...mais il n'y a rien de grave, quelques conseils :
1/ laissez votre esprit se reposer quelques temps (jours, semaines,...?), pas la peine de s'agiter d'avantage et augmenter son désarroi.
2/ dans le même temps, laissez vous conduire avec sérénité par cette phrase que vous avez vous même prononcé "j'ai confiance", mais que vous pouvez renforcer :
"Seigneur Jésus, fils du Dieu vivant, j'ai confiance en toi !"
cet acte de foi va vous aider à déméler tous les noeuds, vous verrez...
bpn courage.
1/ laissez votre esprit se reposer quelques temps (jours, semaines,...?), pas la peine de s'agiter d'avantage et augmenter son désarroi.
2/ dans le même temps, laissez vous conduire avec sérénité par cette phrase que vous avez vous même prononcé "j'ai confiance", mais que vous pouvez renforcer :
"Seigneur Jésus, fils du Dieu vivant, j'ai confiance en toi !"
cet acte de foi va vous aider à déméler tous les noeuds, vous verrez...
bpn courage.
-
P. Joseph-Marie
Re: le moule de l'homme
Je connais bien sûr la littérature de Carlos Castaneda, qui est un des chefs de file du Nouvel Age.
Ce qu'il décrit est du chamanisme; il serait trop long pour développer le thème, mais le chamanisme "divinise" en quelque sorte les énergies naturelles et les forces de la nature.
Il décrit les corps subtils des personnes comme engendrés par cette énergie vitale universelle (considérée comme) divine. Les description correspondent à ce que l'on peut trouver dans la littérature occulte de la plume des voyants. Tout cela réveille un néo-paganisme très séduisant, car il y a en chacun de nous un enfant qui sommeille: regardez comme ils s'adressent aux plantes, animaux, au vent, à la pluie, à la lune, etc. Cela correspond à un stade du développement psychologique de l'individu, et religieux de l'humanité. Bien sûr il ne s'agit pas de "condamner" ces doctrines, mais il vous sera néanmoins impossible de les articuler avec la doctrine (judéo-)chrétienne du Dieu unique, transcendant et créateur. L'obligation de choisir est toujours déchirante car elle oblige à renoncer à ce que nous ne choisissons pas, mais en même temps le choix est le lieu où il nous est donné d'exercer notre liberté et notre responsabilité. C'est ainsi seulement que nous nous construisons en tant qu'homme. Il ne s'agit pas de "s'attacher à notre point de vue" par peur de la confrontation aux autres ou par fanatisme, mais vous ne pourrez pas avancer de façon constructive dans votre vie sans choisir un point de vue et vous y tenir, sans quoi vous risquez fort d'être comme l'âne de Burridan, qui finit par mourir de faim entre deux bottes de foin, faute d'avoir pu choisi laquelle il mangerait.
Que l'Esprit Saint vous éclaire afin que vous puissiez choisir le chemin de la vrai vie.
Père Joseph-Marie Verlinde
Ce qu'il décrit est du chamanisme; il serait trop long pour développer le thème, mais le chamanisme "divinise" en quelque sorte les énergies naturelles et les forces de la nature.
Il décrit les corps subtils des personnes comme engendrés par cette énergie vitale universelle (considérée comme) divine. Les description correspondent à ce que l'on peut trouver dans la littérature occulte de la plume des voyants. Tout cela réveille un néo-paganisme très séduisant, car il y a en chacun de nous un enfant qui sommeille: regardez comme ils s'adressent aux plantes, animaux, au vent, à la pluie, à la lune, etc. Cela correspond à un stade du développement psychologique de l'individu, et religieux de l'humanité. Bien sûr il ne s'agit pas de "condamner" ces doctrines, mais il vous sera néanmoins impossible de les articuler avec la doctrine (judéo-)chrétienne du Dieu unique, transcendant et créateur. L'obligation de choisir est toujours déchirante car elle oblige à renoncer à ce que nous ne choisissons pas, mais en même temps le choix est le lieu où il nous est donné d'exercer notre liberté et notre responsabilité. C'est ainsi seulement que nous nous construisons en tant qu'homme. Il ne s'agit pas de "s'attacher à notre point de vue" par peur de la confrontation aux autres ou par fanatisme, mais vous ne pourrez pas avancer de façon constructive dans votre vie sans choisir un point de vue et vous y tenir, sans quoi vous risquez fort d'être comme l'âne de Burridan, qui finit par mourir de faim entre deux bottes de foin, faute d'avoir pu choisi laquelle il mangerait.
Que l'Esprit Saint vous éclaire afin que vous puissiez choisir le chemin de la vrai vie.
Père Joseph-Marie Verlinde