aux enfers

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Bernard

aux enfers

Message par Bernard »

Bonjour
Lorsque Jésus est descendus aux enfers quel était ce lieu ou cet état? Est-ce que c'était les limbes, est-ce que c'est un ciel naturel, le vraie ciel étant le corps mystique de Jésus. J'ai déjà penseé que c'était le lieu ou Jésus rencontrait les morts qui n'ont pas été baptisés et qui pouvaient faire un choix en le voyant. L'accepter ou le refuser .
Merci Bernard

P. Joseph-Marie

Re: aux enfers

Message par P. Joseph-Marie »

Jésus ne descend pas "en enfer", mais "aux enfers", càd au Shéol.
Ce nom désigne le triste séjour des morts, où l’âme, privée de son corps, n’est plus qu’une ombre fugace et insignifiante dans un Royaume de ténèbres.
N'oublions pas que l’espérance chrétienne se fonde exclusivement sur l’Alliance nouvelle et éternelle que le Père a conclue au matin de Pâques, avec l’humanité entière que le Fils ressuscité récapitule en Lui.
Au point que Paul dira : « Si le Christ n’est pas ressuscité, ceux qui sont morts en Christ sont perdus ».
« Nous ne pouvons participer à l’immortalité, insiste Saint Irénée, sans une union étroite avec l’Immortel.
Comment en effet aurions-nous pu nous unir à l’immortalité, poursuit notre auteur, si elle ne s’était pas fait ce que nous sommes, afin que l’être mortel soit absorbé par elle, et qu’ainsi nous soyons adoptés et devenions fils de Dieu ? »
Lorsque Jésus le samedi saint descend au Shéol, il va libérer les âmes des justes qui étaient en attente de sa venue pour pouvoir être vivifiées par la vertu de sa Résurrection à laquelle ils participent.

Image Père Joseph-Marie Verlinde

P. Joseph-Marie

Re: aux enfers

Message par P. Joseph-Marie »

Je suis sûr d'avoir déjà répondu en un autre lieu du site !
Les enfers - et non l'enfer - est la traduction de l'Hadès ou du Shéol, "lieu" où attendaient les âmes des justes après avoir été séparées de leur corps par la mort de celui-ci.
Le samedi saint fait mémoire de la descente du Christ dans l'Hadès: j'en dis un mot dans l'homélie de ce jour, en me référant à l'icônographie et à une homélie ancienne.

Image Père Joseph-Marie Verlinde

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