Mon Père,
A votre avis quand l’accompagnement spirituel devient-il nécessaire ? Je vous pose cette question car je ressens de plus en plus ce besoin étant confronté à un milieu familial et professionnel où l’occasion de parler de sa foi n’existe pas ( ou alors c’est sur fond de polémique § DVCode). Ma vie spirituelle peut se résumer ainsi : messe le dimanche , principalement dans votre monastère dont j’aime la spiritualité et vos enseignements, prière quotidienne le soir, méditation de la Parole et lecture de livres religieux. J’ajoute que j’ai longtemps fait partie de groupes d’animation ou liturgique en paroisse, mais même dans ces milieux, je n’ai pas trouvé l’appui spirituel dont j’aurai besoin. Pouvez-vous m’indiquer le moyen de combler ce manque ( membre, sœur, frère ou prêtre de votre communauté ?). Cela peut-il faire partie de la confession individuelle ?
Je vous avoue que j’expérimente souvent ce passage de Qohéleth « Malheur à celui qui est seul, car s’il tombe il n’a personne pour le relever ».
Merci de votre aide.
Accompagnement spirituel
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- Enregistré le : lun. 29 sept. 2003 13:16
Plus que jamais l’accompagnement spirituel me semble indispensable pour progresser sur le chemin vers Dieu, et jamais autant qu’aujourd’hui il a été difficile de trouver un accompagnateur digne de ce nom !
Il me semble indispensable afin de vérifier notre vécu intérieur : les aléas de notre relation au Seigneur, les moments d’ombre ou de lumière, de sècheresse ou de consolation, de tentation ou d’épreuve purificatrice. « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, promet Notre-Seigneur, je suis au milieu d’eux ». C’est donc pour nous une certitude de foi que nous ne pouvons errer si nous avons l’humilité de faire une relecture de notre vie intérieure avec un frère ou une sœur expérimentés en matière de discernement.
Hélas comme je vous le disais en commençant, il est difficile de trouver cet accompagnateur : en raison de la diminution des vocations et de l’engagement des laïcs chrétiens, et par le fait que le peu de personnes formées sont débordées.
Je vous suggère cependant de ne pas baisser les bras et de prier le Seigneur de mettre sur votre chemin la personne qu’il a préparée pour vous. En attendant, vous pouvez effectivement vous adresser à votre confesseur.
Il me semble indispensable afin de vérifier notre vécu intérieur : les aléas de notre relation au Seigneur, les moments d’ombre ou de lumière, de sècheresse ou de consolation, de tentation ou d’épreuve purificatrice. « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, promet Notre-Seigneur, je suis au milieu d’eux ». C’est donc pour nous une certitude de foi que nous ne pouvons errer si nous avons l’humilité de faire une relecture de notre vie intérieure avec un frère ou une sœur expérimentés en matière de discernement.
Hélas comme je vous le disais en commençant, il est difficile de trouver cet accompagnateur : en raison de la diminution des vocations et de l’engagement des laïcs chrétiens, et par le fait que le peu de personnes formées sont débordées.
Je vous suggère cependant de ne pas baisser les bras et de prier le Seigneur de mettre sur votre chemin la personne qu’il a préparée pour vous. En attendant, vous pouvez effectivement vous adresser à votre confesseur.