Père Joseph-Marie,
Beaucoup d'ouvrages, de théories et de thérapies "développement personnel" tournent autour de ce thème central

tendance, tel parfum n'es-il pas appelé "addict", en effet il y aurait de bonnes dépendances et des mauvaises selon les psys ... Que penser de la dépendance amoureuse, celle que rencontrent particulièrement beaucoup de femmes que j'ai écoutées et qui génère tant de souffrance, ce besoin sans limites d'amour inconditionnel qu'elles s'épuisent corps et âme à rechercher en vain dans l'être incarné soi-disant aimé, en fait dans le désir de possession de ce dernier, idéalisé, inaccessible, celui sans la nourriture duquel elles se meurent et se perdent dans le désespoir, la dépression, la drogue, l'alcool, les apprentis sorciers des temps modernes ... voire dans la psychose dans les cas extrêmes. Il m'a fallu une bonne moitié de vie pour enfin réaliser et accepter que la seule dépendance/délivrance, bonne et juste, non pas destructrice mais libératrice justifiant notre folie est la dépendance de Notre Père. Cependant, je n'en suis qu'au début des retrouvailles et je serais heureuse, Père, si vous pouviez me suggérer quelques passages de l'Evangile susceptibles d'affermir ma foi. Merci.
