Saint Ephrem, qui resta diacre toute sa vie, est une belle figure de serviteur. Il associa une vocation de théologien à l’art poétique. Son talent, qui fait de lui le poète le plus renommé de l’époque patristique, lui permit d’approfondir la réflexion théologique à travers l’usage de paradoxes, d’images et de symboles, souvent empruntés à l’Écriture. Ses hymnes écrites pour le chant liturgique méditent les mystères de la vie du Christ ; elles ont en même temps une forte valeur catéchétique, qui favorise, dans le peuple, l’intériorisation de la foi de l’Église.
Il mourut en 373, ayant contracté la lèpre auprès des malades dont il prenait soin.