Pendant les treize années qui s’écoulèrent entre sa conversion et son martyre, saint Cyprien, eut à faire face aux deux grandes persécutions ratifiées par un édit impérial, celle de Dèce (250) et celle de Valérien (257-258).
Le pape rappelait qu’ « après la persécution particulièrement cruelle de Dèce, l’évêque dut s’engager vaillamment pour rétablir la discipline dans la communauté chrétienne. En effet, de nombreux fidèles avaient abjuré, ou bien n’avaient pas adopté une attitude correcte face à l’épreuve. Il s’agissait des ‘lapsi’ — c’est-à-dire de ceux qui étaient ‘tombés’ —, qui désiraient ardemment revenir au sein de la communauté ».