Famille de Saint Joseph

Saint Joseph et la fin des temps

par | 12 décembre 2012

Nous avons tous pu le constater : la fin du monde n’était pas pour le 12/12/2012 ni même pour le 21/12/2012. Pourtant, je crois pouvoir vous annoncer très confidentiellement, que nous n’avons jamais été aussi proches de cet événement que ces jours-ci !

Et ceci pour la simple et excellente raison – la seule qui vaille d’ailleurs – à savoir : que la dévotion à saint Joseph est en pleine croissance.

Vous vous demandez sans doute ce que cela a à voir avec la fin des temps ? Cette interrogation prouve que vous ignorez les écrits du père dominicain Isidore de Isolanis (1477-1528), auteur prolixe, mais dont l’œuvre principale est incontestablement la « Summa de donis Sancti Josephi » (1522). Je ne sais si je vous pardonne votre méconnaissance, car vous n’êtes pas supposé ignorer que le Benoît XIV (pas XVI !), pape de 1740 à 1758, a écrit de lui :

« Isidore Isolano mérite d’être compté au nombre des auteurs les plus remarquables qui ont écrit en l’honneur de saint Joseph. Il semble voir d’avance dans les siècles à venir les gloires futures de son bien-aimé saint, et inviter des écrivains sans nombre à creuser plus profondément dans la mine inépuisable qu’il leur découvre. »

Or il se trouve que le père Isidore liait le développement du culte à saint Joseph à l’avènement du Millenium :

« La fin du monde approchant, et la divinité de Jésus étant assez et même trop manifeste pour ceux qui veulent croire, les endroits obscurs des Écritures ayant été expliqués, et Joseph étant connu de tous comme l’Époux de la sainte Vierge, et comme ayant fait et observé avec elle le vœu de virginité, il est raisonnable de croire que Dieu voulut, à la fin des temps, que saint Joseph reçut des honneurs particuliers.

Des transports de joie éclateront, et le cri de triomphe retentira un jour dans l’Église militante, lorsque les peuples chrétiens connaîtront la sainteté du divin Joseph. Car le Saint-Esprit ne cessera d’avertir les cœurs des fidèles jusqu’à ce que l’empire tout entier de l’Église militante, transporté de joie, donne au culte du divin Joseph une splendeur nouvelle, qu’il bâtisse des monastères (!!!) et des églises (!!!), et qu’il érige des autels en son honneur. Ses fêtes seront célébrées avec solennité, et tous les peuples s’adresseront à lui et lui offriront le tribut de leur reconnaissance.

Le Seigneur enverra sa lumière jusque dans le plus intime de l’intelligence, il lèvera les voiles et de grands hommes scruteront les dons intérieurs de Dieu cachés en saint Joseph, et ils trouveront en lui un trésor d’un ineffable prix tel qu’ils n’en ont point rencontré dans les saints de l’ancienne alliance ni ceux de la nouvelle. »

Voilà un critère bien plus objectif que le calendrier des Incas ; et voilà surtout un moyen sûr et efficace de hâter le retour du Christ : diffuser la dévotion à saint Joseph !

Un dernier argument – mais est-il encore besoin d’insister ? – pour confirmer l’actualité et le charisme prophétique de notre saint dominicain : le père Isidore de Isolanis suppliait le Pape Adrien VI (1522-1523)

« d’ordonner que l’Église Universelle célèbre, en l’honneur de St Joseph, des jours de fête annuels, solennels, joyeux, avec observation exacte et une vénération apostolique, comme un moyen efficace pour procurer la paix de l’Église et la conversion de l’Asie musulmane ».

Tout rapprochement avec des événements contemporains serait bien sûr totalement fortuit.

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